Monologue Trivelin

parole, démontrant ainsi son véritable ressentiment. En effet, Trivelin se doit d'intervenir à trois reprises en tant que médiateur de la situation, avec "en voilà donc assez pour à présent", "celà suffit", et "mais je vous ai prié de nous laisser". Cléanthis ne souhaite pas mettre fin à sa revanche, révélant ainsi sa rancœur à l'égard de sa maîtresse. Cléanthis dit qu’elle va s’arrêter mais ne peut s’empêcher de poursuivre son quasi monologue/soliloque : « écoutez, écoutez, voici le plus plaisant »/ 

ironique, car si Euphrosine est belle, elle est par ailleurs fort peu « agréable » à son entourage. Cléanthis est le nom d’un philosophe grec, stoïcien, mais on le trouve aussi chez Molière. Autre critère, celui de la Comédie-Italienne. Arlequin et Trivelin y sont des valets, le second étant plus spécifiquement valet d’intrigue. 7 Enfin, Marivaux, pour La Colonie, indique des conditions sociales qui permettent de distinguer les nobles et le peuple. 5 La Colonie Sc. Sc. Sc. Sc. Sc. Sc.

lesquels se dissimulait la société de l’époque en particulier les femmes ; ceci se ressent beaucoup dans son écriture, que ce soit dans L'Île des Esclaves, dans Le Jeu de l’Amour et du hasard ou encore dans Les Fausses Confidences. Dans la scène III, Trivelin dit à Cléanthis et Euphrosine qu’elles sont d’" un sexe naturellement faible " et que de ce fait, elles ont dû " céder plus facilement qu’un homme aux exemples de hauteur, de mépris et de dureté ". Ceci indique que Marivaux a de l’antipathie envers

pièce pour rire ou pour réfléchir ? Etude de l’oeuvre intégrale. Edition de référence : Clasiques Bordas N°39. Lectures analytiques : 1. Scène 1, de « Iphicrate : allons, hâtons-nous… » jusqu’à la fin de la scène. 2. Scène 3, de « Trivelin : Vaine, minaudière et coquette… » jusqu’à « Ce sont de pauvres gens pour nous. ». 3. Scène 6, de « Tenez, tenez, promenons-nous … » jusqu’à « …mais nous sommes plus sages. ». 4. Scène 10, de « Cléanthis : Ah ! vraiment, nous y voilà… » jusqu’à

angoisses. (Effet produit par la tragédie selon Artistote) -Commedia dell’arte : forme de comédie née en Italie au XVIème siècle. Il s’agit d’une pratique reposant sur des intrigues simples (des canevas non écrits), des personnages récurrents (Arlequin, Trivelin, polichinelle,…), jouant masqués. Cette tradition théâtrale qui se veut populaire privilégie l’improvisation et une gestuelle très expressive, soient grotesque. -Coup de théâtre : événement qui change totalement les données de l’intrigue. -Dénouement :

le plus connu est sans doute le récit de la bataille contre les Maures dans Le Cid. Une mise en scène de cette bataille serait peu crédible et c’est le récit de Rodrigue qui donne tout son relief à l’événement. De même, dans Lorenzaccio, le monologue de Lorenzo dans la scène 9 de l’acte IV est une évocation prospective de la scène de meurtre. Deux scènes plus loin, l’assassinat est représenté, confirmant ce qui a été annoncé. A la toute fin d’Electre de Giraudoux, la tirade du mendiant raconte

des intrigues amoureuses. Dans L'Ile des Esclaves au contraire, ce thème est exploité de façon originale, puisqu'associé à une réflexion plutôt politique: l'échange maîtres/valets sur l'ordre de Trivelin a pour but le fait que les maîtres changent de comportements envers les gens. Dans cet extrait, Trivelin s'est retiré pour un moment, les valets prennent le rôle des maîtres dans une parodie de scène d'amour à la façon des maîtres. Arlequin, pour tromper son ennui et s'amuser un peu, prétend faire

comment la véritable prestation de Cléanthis correspond à sa libération, c'est-à-dire qu’en surpassant sa maîtresse par le langage, elle acquiert ses nouveaux droits. I- Une scène de conflit, une scène à faire A] Le meneur du jeu Trivelin. Ses répliques sont entre celles des deux femmes. Il dirige la conversation, et fixe les règles. B] La douloureuse rééducation d’Euphrosine Malaise d’Euphrosine. Effacement progressif. Supplication. Puis

Dialogue : c'est la particularité même du théâtre, car pratiquement tout doit être dit sur scène. D'où la présence d'autres personnages, souvent les confident(e)s, pour "obliger" les héros à exprimer le fond de leur pensée, sans qu'il y ait abus de monologues. - Didascalies : indications ajoutées par l'auteur au texte de la pièce pour guider la mise en scène ou la lecture de la pièce. Elles ne font donc pas partie du spectacle en soi, et figurent toujours en italiques, et parfois entre parenthèses,

extérieurs qui les troublent et les mettent dans des situations délicates, ils sont soumis à des conflits intérieurs qui les torturent. Le théâtre possède d’ailleurs un moyen très efficace pour donner à entendre ces problématiques internes : le monologue. Toute l’esthétique de cette spécificité théâtrale réside dans cette expression orale des pensées et des sentiments d’un personnage tourmenté. Titus, dans Bérénice de Jean Racine, doit choisir entre la femme qu’il aime et le pouvoir. Dans la scène