Monstres Et Monstruosité

violence et de la sauvagerie. En effet, on assiste à une scène d’horreur où l’antagoniste est ce monstre d’un seul œil. Dès la rencontre d’Ulysse avec Polyphème, notre narrateur nous prévient de ce qu’il arrivera à nos personnages : « il repartit d’un cœur cruel » (v. 272), « Ce cœur cruel ne me répondit rien. » (v.287). Il est déjà présenté comme cruel quand il n’a pas encore rien fait. La monstruosité de la scène arrive à partir des vers 288, quand on passe de la tranquillité d’une conversation au

au péril à l’acte IV. -Préface de Corneille : désigne son œuvre par une métaphore dépréciative : « un étrange monstre » : un amusement qui n’entre dans aucun cadre défini. Le « monstre » qualifie donc la construction de la pièce : « cousues ensemble » : une rhapsodie, manquant d’unité (le plus grand reproche à l’âge classique). Mais Corneille assume avec fierté cette monstruosité : l’excuse par sa réussite auprès du public. Désignera cette pièce comme un hapax dans son œuvre. -Jeu avec les

vers 1 au vers 12 Vers Idée directrice Outil Analyse 13 à 16 Le huitième quatrain met en évidence le motif de la monstruosité · Accumulation de substantifs introduite par le connecteur d’opposition « mais » qui crée une rupture avec les vers précédents, cette accumulation est une sorte d’inventaire de bêtes sauvages qui donne une dimension fantastique au mal. Le spleen est le monstre par excellence Vers Idée directrice Outil Analyse 1 à 4 La cinquième strophe présente la débauche · Comparaisons

l'attraction des Sirènes ne passe que par leurs voix ; elles ne sont pas décrites par Homère. La note de Philippe Jaccottet signale qu'elles n'ont rien à voir avec des femmes-poissons et qu'elles désignent selon toute vraisemblance des monstres à forme humaine. Leur monstruosité repose sur leurs chants : "car les Sirènes l'ensorcellent d'un chant clair, assisses dans un près, et l'on voit s'entasser près d'elles les os des corps décomposés dont les chairs se réduisent.' Les sirènes sont mortifères puisque

fleurs, pas d’herbes marines […] ». L’unique forme de vie qui s’y trouve correspond à des « polypes, mi-plantes, mi-bêtes ». Ils sont associés à des « serpents à cent têtes » qui rappellent le serpent géant Ladon faisant partie des plus terrifiants monstres reptiliens de la mythologie grecque, et qui descend de divinités primordiales marines. Cette longue description se révèle comme un tableau dans lequel la petite sirène évolue au sens propre comme au sens figuré et elle s’y plonge toujours plus profondément

d’évoluer, de changer… Jeu précieux, personnage comme une sorte d’allégorie qui va lui amener à réfléchir sur l’amour. Il lui demande qui il est, comment il est, lui pose des devinettes… Psyché bloque sur un mot « monstre ». Au 17ème siècle, vouloir accorder beaucoup d’importance à la « monstre » (tout ce qui est clinquant, tout ce qui se voit, du latin monstrae). Jeu de La Fontaine avec ce mot, et son étymologie, ainsi que le sens qu’il a maintenant. Thème qui est omniprésent. Psyché, fille limitée

issue fatale. Page 5 Le monstrueux : Travailler sur le thème de la monstruosité. Dans le roman la monstruosité physique (mutilation bucca fissa usque ad aures du héros) s’oppose à la monstruosité morale; Josiane dit à Gwynplaine: « Le monstre que tu es dehors, je le suis dedans. » Cette opposition est un terrain d’exploration passionnant, tant sur l’interprétation que sur l’esthétique. Qui sont les vrais monstres, à quoi les reconnait-on? Quel solutions de costumes, de maquillage, d’incarnation

vois en train d'enfanter un monstre qui prétend se nommer Etat islamique et auquel certains préfèrent donner un nom de démon : Daesh. Mais le pire est que je te vois te perdre - perdre ton temps et ton honneur - dans le refus de reconnaître que ce monstre est né de toi, de tes errances, de tes contradictions, de ton écartèlement entre passé et présent, de ton incapacité trop durable à trouver ta place dans la civilisation humaine. Que dis-tu en effet face à ce monstre ? Tu cries : « Ce n'est pas

parfaite, à travers une sculpture florentine elle-même parfaire, comme savaient le faire si bien les grands noms comme Léonard de Vinci ou les grands maîtres de la Renaissance. Ensuite viens en opposition, sans crier gare, une autre image, une monstruosité, un cancer, une face insoupçonnée, lugubre même qui révèle que la première n'était qu'un mensonge, un masque pour cacher le vrai visage de la femme. La femme au double visage, la femme bicéphale, celle qui après vous avoir appâté, vous emprisonne

prêt à renoncer à ce qu’il croit pour se sentir protégé par le plus grand nombre. La métamorphose et la monstruosité La métamorphose est le changement d’un être en un autre, transformation totale au point qu’il en devient méconnaissable. La métamorphose dans cette pièce est à la fois physique et morale. Les hommes se transforment physiquement en monstre mais aussi moralement en monstre. Au moment de la transformation, les pires traits de caractère de l’être humain apparaissent : dangerosité,