Montaigne Les Monstres

 « Les Essais » de Montaigne -C’est un discourt argumentatif parce qu’il sert a nous persuader, à nous faire entendre raison -La thèse de Montaigne est une réflexion sur la relativité des jugements sur la barbarie. -Le genre de ce texte est un essai, il appartient à l’argumentation directe. Montaigne (je, moi) parle aux Européens, aux Français (nous) qui ne sommes pas des barbares, des sauvages. La citation latine est de Properce, elle fait partie de l’émetteur. -Le registre est polémique et didactique

interprété par Montaigne Dans ses Essais, Montaigne condamne la barbarie de l’Europe en retournant l’insulte à l’Europe (en effet celle-ci avaient insultés de « barbares » et de « sauvages » les autres peuples). Le geste consiste donc à retourner l’insulte contre l’insulteur, à la lui appliquer à lui-même. Mais il ne s’agit pas seulement de reconnaitre que l’on est pécheur, mais aussi d’admettre que l’on est de ces monstres qui introduisent le mal dans un monde jusque-là innocent. Montaigne étant lui-même

D’un enfant monstrueux Intro : Siècles passés : anormalité très svt mise à l’index => curiosité ou effrayait. L’obscurantisme aidant les superstitions l’associait svt à une prod° diabolique. A partir de cette observat° Montaigne, humaniste va observer des enfants monstrueux dans cet extrait du CHAP II des Essais : prod° sur la différence et le regard que nous portons sur les autres. I ) La nature de cet exposé (examen clinique) Etude détaillée + bcp de précisions : 2etres monstrueux =>

Michel de Montaigne, Les Essais, « Au sujet d’un enfant monstrueux » (Livre II, chapitre 30), 1595 Je vis avant-hier un enfant que deux hommes et une nourrice, qui disaient être le père, l’oncle et la tante, conduisaient pour le montrer à cause de son étrangeté et pour en tirer de cela quelque sou. Il était pour tout le reste d’une forme ordinaire et il se soutenait sur ses pieds, marchait et gazouillait à peu près comme les autres enfants de même âge. […] ; ses cris semblaient bien avoir quelque

pure, l’accumulation des connaissances, sont rejetées au profit de : « ce qui sert à le [l’élève] faire plus sage et meilleur » (Montaigne, De l’institution des enfants). Le corps est tout aussi concerné que l’esprit : Rabelais, Montaigne, mettent l’accent sur l’exercice physique : « ce n’est pas assez de luy roidir l’âme ; il luy faut aussi roidir les muscles » (Montaigne, Essais). L’humaniste, cependant, appréhende le bonheur de l’étude dans le repli sur soi plus que dans l’ouverture au monde

forger mon âme plutôt que de la meubler ». En ces quelques mots extraits des Essais, Montaigne résume presque toute la lame de fond qui anime son œuvre. Son écriture suit le même cours qu’une pensée qui se veut sans cesse en action, quitte à se tromper plutôt que d’accumuler les savoirs. On cerne là le cheminement sans plan de l’œuvre d’une vie. Notre citation délivre les mêmes clés sur le projet littéraire de Montaigne au sein des Essais: « Ce n’est pas assez de compter les expériences, il les faut

 » MONTAIGNE qui était aussi maire de Bordeaux disait : « Le maître et Montaigne ont toujours été deux. » 2/ L'humanisme de la Renaissance La renaissance , constitue a plus d'un titre un nouvel âge d'or. Comment dater cette Renaissance ? 1453 : chute de Constantinople → elle produit la fin de l'empire romain d'orient et cela signe le retour de noumbreux intellectuels qui affluent en Europe et qui vont revivifier les valeurs de l'antiquité ( la pensée grecque ou romaine comme MONTAIGNE) et

- Observons maintenant en quoi ce récit est une description d’un voyage merveilleux. On peut remarquer le champ lexical de la merveille : "créature ;bête ;monstre ;bête-hommes". Ici, l’auteur créé un monde très fantaisiste, mais d’une merveillosité unique et incomparable. L’auteur nous renvoie au temps de la mythologie grecque et ses monstres : "cette aventure...des sirènes". Enfin, étudions pourquoi ce texte suscite l’étonnement et la surprise. Nous pouvons remarquer que l’auteur créé la surprise

n'y a que moi qui connais intimement mes souvenirs, mon vécu, mon histoire, les leçons que j'en ai tirées au présent et les projets et espoirs que je formule pour l'avenir, et ce parce que j'en suis l'auteur et l'acteur. Ainsi Montaigne dont le projet dans ses Essais était de « se peindre lui-même» souligne la position privilégiée que le sujet occupe pour se connaître: « il n'y a que vous qui sachiez si vous êtes lâche ou cruel ou loyal; les autres ne vous voient point, il vous

ensemble indigne de Dieu et capable de Dieu". Pascal rejoint ici les moralistes du XVII° siècle pour qui l’homme est déroutant. Le mot « étrange » est récurrent dans le vocabulaire pascalien (frg. 129, 185, 398, etc.) L’homme est donc selon Pascal un « monstre incompréhensible » (frg. 121) + « Que nous crie donc ce chaos ? » (frg. 194). L’homme est une sorte d’oxymore biologique du fait de ces contradictions. B. L’homme est aussi un milieu « entre rien et tout ». La conception