Montesquieu Liberal

courtisans : les « roués » (hommes cyniques et séducteurs) aux côtés du Régent vont apparaître et conduirent un mouvement de désacralisation des valeurs et repères du siècle précédent.   La critique sous toutes ses formes se pratique avec allégresse : Montesquieu publie ses Lettres Persanes, en 1721, qui vise avec son arme satirique le pouvoir religieux et politique ; Voltaire ose des petits vers contre le Régent, qui lui feront connaître un court exil. L'esprit de non-conformisme devient la règle. La Régence

Section 2 : La sûreté érigée en précepte La sûreté est l’ancien mot pour désigner la sécurité, cette sécurité se décompose en deux éléments (Montesquieu) : * La sécurité matérielle ; objectif. * La sécurité morale, psychologique, « le sentiment, la certitude que l’on a de sa propre sécurité » (Montesquieu). L’art. 2 du CC, vise à donner aux citoyens la certitude, la garantie qu’une nouvelle loi ne viendra pas changer ces prévisions, le législateur ne viendra pas perturber les prévisions

lequel la souveraineté appartient au peuple entier qui forme la nation. Elle inclut les citoyens passés et futur ce qui la différencie de la souveraineté populaire. Cette notion apparaît aux XVIIe et XVIIIe siècles avec John Locke (1632-1704) et Montesquieu (1689-1755) qui énoncent le principe de séparation des pouvoirs. La séparation des pouvoirs ainsi que la constitution apparaissent comme des moyens de limiter les abus de pouvoir. La naissance politique de la nation peut être précisément datée du

la renaissance, Machiavel en 1513 va présenter Le prince, cet ouvrage nous donne une certaine vision de ce qu’est nécessairement la vie politique. Pour cet auteur, l’arbitraire appartient naturellement aux régimes politiques et à la politique. Montesquieu, avec L’esprit des lois, va distinguer entre différents régimes, trois régimes : la République, la Monarchie et le Despotisme. Pour lui, la République, c’est soit la démocratie (système dans lequel, le peuple en corps détient la puissance souveraine)

administrations publics et des collectivités territorial. Droit des libertés public : c un droit qui contient un certain nombre de droit fondamentaux et de liberté fondamentale reconnu par l’état aux individus et aux groupes dans une société démocratique et libérale (liberté d’expression, de se manifesté). Le droit public se diverti par conséquent par une série de droit spécifique et des disciplines très différente. C un ensemble de règles qui organise la société au nom d’une certaine valeur. Le droit n’est

pouvoirs et celle-ci désigne la distribution et l’organisation des rapports entre les différents pouvoirs. L’un des pères de cette séparation est Montesquieu. Cette séparation est une doctrine de la liberté, en réaction à l’ancien régime et à la monarchie absolue. C’est un moyen de lutter contre la concentration du pouvoir dans les mains d’un seul. Montesquieu croyait en un gouvernement modéré afin que la liberté ne soit pas annihilée. Or selon lui : « c’est une expérience éternelle que tout homme qui

seigneurs et les paysans qui est très ancien mais les droit féodaux n’ont fait que s’exacerber ; et l’antagonisme entre la Bourgeoisie et la Noblesse car la Bourgeoisie domine l’économie mais celle-ci ne se traduit pas par une domination politique (Montesquieu, noble). L’accident politique est le troisième facteur. Les ordonnances de Charles X vont créer des divergences par des mesures restrictives (maladresse politique et grossière qui déclenche l’insurrection parisienne). Opposition toujours modérée

limitait le pouvoir du Roi, lequel aurait usurpé et confisqué la totalité des pouvoirs. Point de départ du constitutionnalisme, doctrine juridique et politique selon laquelle le pouvoir politique doit être défini, donc limité par l’institution. Ainsi Montesquieu dans « L’Esprit des lois » observe la séparation des pouvoirs en Angleterre, et demande une limitation du pouvoir du Roi par un jeu de contre poids et une place plus forte accordée aux Etats Généraux. -Contestation parlementaire Les parlements

libertés fondamentales des individus. La séparation des pouvoirs est ainsi devenue un élément essentiel des démocraties représentatives. La séparation des pouvoirs a été, pour l'essentiel, théorisée par Locke et Montesquieu ; on retient en France le plus souvent la classification de Montesquieu définie dans L'Esprit des Lois : le pouvoir législatif, confié à un Parlement (ou Législateur), à savoir, en France, l'Assemblée nationale ainsi que le Sénat ; le pouvoir exécutif, confié à un gouvernement

cours d’Histoire Sociale des Idées va s’interroger sur les processus par lesquels et pour lesquels un auteur va être sacralisé ou désacralisé à un moment. Dans les manuels, l’on trouve souvent l’association d’un auteur à une thématique. Ex : Montesquieu et la séparation des pouvoirs, Rousseau et le Contrat Social, l’Etat de nature. Autrement dit, l’on des textes, des auteurs et des questions sacrés. Ce cours, va essayer de se séparer de cette matrice religieuse et identifier ce qu’elle cache