Montherlant

ceux-ci pouvant dans certains cas mener au suicide. Certes le nombres d’auteurs suicidés n’est pas faramineux, mais on compte au moins au nombre de cinq les écrivains français reconnus s’étant donné la mort (Chamfort, Nerval, Drieu La Rochelle, Montherlant et Romain Gary. Cependant, la liste des écrivains suicidés peut être élargie par des auteurs de moindre importance littéraire comme Michel Bernanos, Jean-Louis Bory, René Crevel, Gilles Deleuze, Guy Debord, Philippe Jullian, Paul Lafargue, Edouard

Géométrie, pièce de théâtre de Max Frisch, 1953 (le Commandeur « s'embroche sur sa lame comme un poulet »), * Don Juan, pièce de théâtre de Michel de Ghelderode, 1955, Théâtre Oblique (Butor et Bosseur), * La Mort qui fait le trottoir, pièce de Montherlant, 1958 (fin=masque de pierre), * Monsieur Jean, pièce de théâtre de Roger Vaillant, 1959 (Don Juan PDG aviation, fin=cadavre). Les avatars du mythe → En littérature, principalement théâtre, mais aussi poème courts ou longs, récits et romans.

d’étoupe ou bien de crin ». Langue simple pour dire la richesse de l’humain, langue-des-gestes qui dit par son rythme la vie dans toute sa complexité, plutôt que langue-signe qui momifie des attitudes en des mots, fige le vivant par des artifices. A Montherlant qui note dans ses Carnets que « nos émotions étaient dans nos mots comme des oiseaux empaillés », Ramuz répond en rendant leur pleine liberté à celles-ci.

européens comme une issue pacifique pour régler les conflits qui se préparent entre les pays européens. Pour lui, la guerre a été évitée. En effet, selon lui ils ont « sauvé la paix » au dépit d’un morceau du territoire tchécoslovaque. 4/Selon Montherlant, l’accord de Munich a montré la faiblesse de la France ainsi que la manipulation de la population. Il pense que cet accord va conduire encore plus les pays européens dans une guerre imminente. 5/L’attitude des couturières s’explique par la signature

 l’Etranger) Epanode Anadiplose qui fait de cette reprise le point de départ d’un développement prédicatif ou d’une explication « Elle le quitta avec impatience et dédain : impatience parce qu’il la contrariait, dédain parce qu’il n’était pas riche. » (Montherlant) Concaténation Suite d’anadiploses ou d’épanodes Article Guerre de Voltaire Epanadiplose Système de deux membres syntaxiques dont le 1ercommence et le 2ème finit par le même élément Princeps pro patria certat, comites pro principe Antanaclase Répétition

pudeur. Elle est un témoignage de fidélité lorsqu’elle est bleue et en blanc elle incarne le bonheur champêtre. Elle s’apparente aussi à l’amour secret et c’est en général ce qu’elle représente. Dans la série romanesque les jeunes filles, d’Henry de Montherlant, Andrée Hacquebaut dépose un bouquet de violettes devant la porte de Pierre Costals ce qui le met dans l'embarras. La violette est aussi symbole de tristesse et de mélancolie. C’est une fleur funéraire depuis le mythe de Perséphone qui cueillait

infernale, 1934), Jean Giraudoux (La Guerre de Troie n'aura pas lieu, 1935 -Electre – 1937), Albert Camus (Caligula, écrit en 1939 mais créé en 1945) et Jean-Paul Sartre (Les Mouches, 1943). On peut associer à cette approche certaines pièces d'Henry de Montherlant comme La Reine morte (1942) ou Le Maître de Santiago (1947), nourries d'une méditation sur l'Histoire. Cette interrogation sur la marche du monde et l'influence de Brecht et de Pirandello vont déboucher sur des pièces plus engagées politiquement

toute cohérence dans les intrigues, et l'identité des personnages. Les nouveaux romanciers veulent faire abstraction du temps au profit d'une « liberté » d'écriture tournant le dos à toute réalité extralinguistique. On peut citer enfin Henri de Montherlant qui écrit qu'« il ne faut pas qu'un écrivain s'intéresse trop à son époque, sous peine de faire des œuvres qui n'intéressent que son époque ». Selon lui, les romanciers qui veulent arrimer leur œuvre à leur époque n'ont pas d'avenir et se condamnent

pour ne pas tomber dans l’ennuie et surtout pour ne pas penser à la misère de sa condition. Par-dessus tout il cherche le bonheur, le bonheur absolu dans des choses matérielles, dans des objets, sans savoir où est le véritable bonheur. Henry de Montherlant dit quelque part « Le malheur ne peut se consoler qu'avec le malheur des autres ». En effet, les hommes se consolent de leur malheur, grâce à celui d’autrui, en pensant simplement qu’il y a toujours plus malheureux ailleurs que chez soi. Hormis

régné trois ans, dix mois et vingt-huit jours, pour la postérité, resta l'empereur fou. Si Camus emprunta à Suétone le despotisme, la folie sanguinaire, le cynisme et l’histrionisme cruel de Caligula, lui qui n’était ni Shakespeare, ni Hugo, ni Montherlant, n’exploita pas toute la richesse pittoresque qu’on trouve chez l’auteur latin. Et il prit des libertés avec le vrai Caligula : il ne le plaça pas dans son véritable contexte impérial et historique ; il supprima de sa vie des personnages importants