Montherlant

premiers, Claude Lévi-Strauss est toujours resté en marge des mouvements idéologiques, s'efforçant toujours de distinguer son travail scientifique de ses prises de position politique. En 1973, il est élu à l’Académie française, au fauteuil d’Henry de Montherlant. Lévi-Strauss a également été élevé aux grades de grand-croix de la Légion d'honneur, de commandeur de l’ordre national du Mérite, de commandeur des Palmes académiques et de commandeur des Arts et des Lettres. Commandeur de l’ordre de la Couronne

offrent une image de la société et en dévoilent la vérité : Le Mariage de Figaro, Ruy Blas ou les pièces engagées des xixe et xxe siècles peignent la réalité du temps et rapprochent ainsi le spectateur de la vérité. Le théâtre explore l'âme humaine. Montherlant affirme : « Une pièce de théâtre ne m'intéresse que si l'action extérieure réduite à la plus grande simplicité n'est qu'un prétexte à l'exploration de l'homme. » Lechy Elbernon, dans L'Échange (Claudel), explique que le spectateur vient au spectacle

à travers les pièces iconoclastes de Guillaume Apollinaire ("les Mamelles de Tiresias", 1917) ou de Roger Vitrac ("Victor ou les Enfants au pouvoir", 1928). Des auteurs comme Jean Giraudoux ("La guerre de Troie n’aura pas lieu", 1935), Henry de Montherlant ("la Reine morte", 1942), Jean Anouilh ("Antigone", 1944), ou encore le Belge Michel de Ghelderode ("la Ballade du Grand Macabre", 1935) proposent une réactualisation de thèmes historiques ou mythiques. - La distanciation Le dramaturge et théoricien

de ce qu'on ne connaît pas. - Gabriel Marcel  Le racisme n'est pas une opinion, c'est un délit. - Guy Bedos  L’opinion publique n’existe que là où il n’y a pas d’idées. - Oscar Wilde  Le puissant commande. L'opinion gouverne. - Henry Millon de Montherlant  Une fois qu'on a donné son opinion, il serait logique qu'on ne l'ait plus. (Le mot du silencieux) - Albert Brie  Absurdité : Affirmation manifestement incompatible avec son opinion propre. - Ambrose Gwinnett Bierce  Il faut appeler philosophes

que de l'être pour soi-même." La Rochefoucauld, Maximes. "La vraie sagesse est de ne pas sembler sage." Eschyle, Prométhée enchaîné. "Laisse-moi mes folies. Une petite flamme de folie, si on savait comme la vie s'en éclaire !"  Henry de Montherlant, Malatesta. "Chose paradoxale : c'est avec les gens intelligents qu'on déconne le mieux." Frédéric Dard. "Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit." La Rochefoucauld, Maximes. "Le coeur du fou est dans sa bouche, mais la bouche

développée ou a l’inverse sans aucune force physique. Ils sont parfois décrits de façon à donner aux lecteurs une certaine image du personnage,avec des caractéristiques propres. On peut le voir avec le personnage d’Alban de Bricoule dans le roman de Montherlant «Un jeudi sans fin». Lors de la scène du premier homme que tue Alban le narrateur montre le personnage sous son vrai jour. Le combat le construit et le révèle tel qu’il est vraiment. C'est a dire un monstre fou. On découvre un personnage fort physiquement

atteint son apogée à la fin du XIXe siècle, on assiste au XXe siècle à un revirement surprenant des dramaturges, qui souhaitent revenir à un art théâtral classique, historique et antiréaliste. Des auteurs comme Jean Anouilh, Henry de Montherlant, ou encore Jean Giraudoux, proposent alors une réactualisation des thèmes mythologiques. Jean Giraudoux qui est, pendant la période de « l’entre-deux-guerres»,  un des plus grands dramaturges de la scène française, est très influencé par

commedia dell'arte qui ajoute le thème des mille et trois femmes, puis Molière reprend et adapte le texte en 1665[7]. Da Ponte en tire un livret que Mozart met en musique, c'est l'opéra Don Giovanni, Mérimée, Byron, Dumas, Baudelaire en poésie, Montherlant et de très nombreux autres auteurs, musiciens, metteurs en scène, cinéastes, auteurs de bandes dessinées, furent fascinés par ce personnage habile et d'envergure qui défie la morale, l'ordre public, et Dieu. Le personnage évolue légèrement avec

l’UNITA, aidée par les Américains, et le FNLA. Ces dissensions s’effacent devant l’unique étoile symbolisant l’Angola. DEUXIÈME PARTIE « Les colonies sont faites pour être perdues. Elles naissent avec la croix de la mort au front », écrit Montherlant dans Le Maître de Santiago. Les tentatives pour amender le système colonial ont effectivement échoué. Après le discours de Brazzaville (1944), l’heure de l’indépendance africaine semble sonner. Quelles furent les modalités et les rythmes de

style choisi entraînent à chaque fois un nouveau regard sur le personnage comme nous avons pu le voir chez Antigone. Molière en fait un grand Seigneur méchant homme dans une comédie ambiguë. Mozart le dote d'une sensualité débordant et Henry de Montherlant en fait un vieil homme cynique, bouffon et persécuté dans La Mort qui fait le trottoir en 1958. Ou encore, leur imagination peut les entraîné dans un ''hors- sujet'' de l'histoire du mythe. En effet, nous pouvons avoir des changements dans