Morale Du Cid

XVIIe Siècle - Le Grand Siècle Corneille : Le Cid Le Cid est une pièce de théâtre tragi-comique en vers (alexandrins essentiellement) dont la première représentation eut lieu le 5 janvier 1637 au théâtre du Marais. Racine : Phèdre Phèdre est une tragédie en cinq actes et en vers. Elle est créée le 1er janvier 1677 à Paris sous le titre Phèdre et Hippolyte. La pièce comporte 1 654 alexandrins. Andromaque  Andromaque est une tragédie en cinq actes et en vers écrite en 1667 et représentée

Le Cid nous permet de vérifier un des caractéristiques propres à Pierre Corneille, qu’est le dilemme cornélien. En quoi un extrait de cet œuvre, qu’est un monologue de Don Rodrigue, est poétique, lyrique et tragique ? En quoi voit-on les caractéristiques d’un dilemme tragique ? Comment progresse le caractère de Don Rodrigue et quelle est sa décision finale ? Nous fournirons une réponse analytique à ces questions. Premièrement, cet œuvre théâtrale est travaillée poétiquement. En effet, on

psychologisante). Sa métamorphose est programmée idéologiquement. En témoigne d’ailleurs son recours fréquent à la sentence, dans laquelle il semble trouver un soutien et une justification à son attitude. En donnant à ses actions les dimensions d’une règle morale, il leur donne une légitimité.  utilise souvent des pluriels généralisants (« âmes bien nées », « mes pareils ») ou des pronoms indéterminés (« à qui venge son père… ») + présent gnomique. Cette règle générale est l’honneur aristocratique, qui le

plus précisément en alexandrins, comme on a pu le constater dans la pièce Andromaque de Racine : « Son hymen différé, ses charmes sans pouvoir ? » (vers 124). Certains passages de pièces de théâtre peuvent être particulièrement travaillés comme Le Cid de Corneille et ses stances. Les rimes changent et les figures de style sont utilisées. Dans Horace de Corneille par exemple il y a une figure de style, une anaphore de Rome dans la réplique de Camille dans l'acte VI scène 5. La qualitée de la langue

amour n’a pas d’autre choix que de ce suicider. Ce destin inéluctable suscite une réaction bouleversante chez le spectateur qui sort de la salle en pleur, profondément touché par l’horreur du piège réalisé par Don Salluste. Parallèlement, dans le cid, écrit par Corneille, Rodrigue est déchiré entre son amour et son devoir, si doit, pour venger son père, se battre dans un duel à mort contre le père de sa bien-aimée. Les spectateurs font parti intégrale de la tragédie, ils assistent, impuissant, à

l’essence, d’où proviennent les deux termes- le vrai et le vraisemblable (d’ici provient la règle de la vraisemblance). Le vraisemblable est ce qu’on croit pouvoir se passer car la raison le suppose. La raison a aussi un aspect moral, elle doit conduire l’homme au bien (la valeur morale par excellence). 4. Les règles ➢ La vraisemblance : c’est ce que le public croit pouvoir s’être passé (par ex. à l’époque, les horreurs de la mythologie sont vraisemblables parce qu’elles sont familières au public

Le Cid de Corneille. Corrigé : 1- Les éléments du dialogue montrant la proximité des personnages Le tutoiement  : nous savons très bien que dans une tragédie, le vouvoiement chez les personnages est de rigueur; or, dans cette scène, Chimène et Rodrigue emploient le tutoiement. Cet aspect du dialogue révèle une certaine intimité qui lie les personnages Le ton  : nous relevons beaucoup de colère et réprimande chez les deux personnages, indiqués

(Il doit exister une seule intrigue. Retrouvez le chiffre correspondant au nom désignant chaque règle : (unité d’action (unité de lieu (unité de temps (Pierre Corneille (1606-1684) Il est principalement connu pour Le Cid (1636) et Horace (1640). L’intrigue du Cid : Rodrigue et Chimène sont très amoureux... Mais le roi Don Fernand choisit Don Diègue (le père de Rodrigue ) et non Don Gomès, le jeune comte de Gormas (père de Chimène) pour exercer les fonctions de précepteur (instituteur)

telles qu’elles étaient données dans le théâtre antique, disparaissent totalement. Pus tard, le théâtre classique français adopte, en 1636, la règle dite « des trois unités », inventée par L’Académie Française après les premières représentations du Cid de Corneille. A cette époque, Boileau présentait ces conventions comme une nécessité pour rendre le spectacle théâtral « vraisemblable » ; une pièce de théâtre doit, au maximum, imiter et représenter l’action réelle. L’unité d'action (appelée aussi

intrigue - bienséance: * un héros digne de son rang, vertueux, sans autant être parfait * pas de sang, pas de violence * pas de représentation sexuelle. But de la tragédie: principale règle est de plaire et toucher tout en ayant une visée moral, c’est-à-dire instruire par la terreur et la pitié. Exemple de tragédies: Sophocle Œdipe roi, Euripide Troyennes La comédie: née en Grèce, c’est à l’origine une procession burlesque et populaire en l’honneur de Dionysos, le cômos ( d’où le nom