Multipartisme

adopté à la suite de la disparition de l’URSS. « Perestroïka » débutant sous l’influence de Mikhaïl Gorbatchev en 1985 ; se traduit sur le plan institutionnel par la remise en cause du rôle du dirigeant du parti communiste et instauration du multipartisme. 1988 : révision de la constitution soviétique qui crée un poste de l’État élu au suffrage universel ayant autorité sur le cabinet. Juin 1990 : la Russie proclame sa souveraineté. État fédéral formé de 89 « sujets ». Chaque sujet est représenté

choix. Ainsi, le multipartisme, la pluralité associative, scolaire et religieuse sont de vigueur. De même, la liberté d’expression et d’opinion est primordiale. Les décisions doivent être prises en commun et, compte tenu de la diversité des opinions, approuvées par la majorité. Le ou les partis obtenant la majorité des voix lors d’un scrutin sont donc appelés à gouverner, quelle que soit l’ampleur cette majorité. Cependant, l’un des points les plus importants reste le multipartisme. Comme le souligne

et du multipartisme. De son côté, Giovanni Sartori a affiné le modèle de Duverger en opérant une distinction référée au degré de polarisation de chaque système, en vertu de laquelle le facteur primordial se rapporte aux formations qui influencent vraiment le jeu parlementaire (de telle sorte qu'un système composé de cinq partis, par exemple, peut devenir bipartite selon ce critère et dans la pratique). Au bipartisme classique à l'anglaise ou à l'américaine s'ajoutent ainsi le multipartisme bipolaire

pleins pouvoirs, fréquent sous la IIIe République. La loi est toute puissante, et seule l’Assemblée en a le contrôle. Plus techniquement, le changement de mode de scrutin (représentation proportionnelle départementale) favorise le multipartisme. De plus, l’Assemblée Nationale à le pouvoir de renverser le gouvernement ; elle occupe donc une place prépondérante dans l’ordre législatif et politique du pays. i sa stabilité lui a permis de passer le cap de la première guerre

confiance. Mais il existe des causes politiques et non pas institutionnelles. On peut les trouver dans le multipartisme, dans l’hétérogénéité des combinaisons ministérielles, dans leur fragilité, dans la pluralité des majorités de rechange, elle-même liée à la traditionnelle politique de conjonction des centres. La troisième République est caractérisée par un multipartisme compétitif et agressif qui se traduit par la prolifération des groupes. Elle voit se succéder les gouvernements

électorale a été substantiellement modifiée suite à un référendum abrogatif en 1993 pour introduire une part de scrutin majoritaire (75 %) afin d'éviter l'instabilité gouvernementale chronique du début de la République due, entre autres, à un multipartisme excessif et à l'absence d'alternance. Elle a été à nouveau modifiée à la fin de l'année 2005, pour rétablir un scrutin proportionnel de listes bloquées, de façon à réduire l'échec probable de la Maison des libertés. Critiquée, y compris par le

mouvements de grève de l'enseignement en 1982, et fonde dans la clandestinité le futur Front populaire ivoirien. Il part en exil pour la France en 1985, afin selon lui de lutter contre la dictature du PDCI, alors parti unique et promouvoir le multipartisme. En France, il se lie d'amitié avec Guy Labertit, membre du PSU, même si ses rapports avec le parti socialiste au pouvoir en France sont difficiles, du fait de son opposition à Houphouët-Boigny. Gbagbo rentre en Côte d'Ivoire le 13 septembre

signe, le 5 avril, un accord avec le syndicat Solidarnosc. L'accord consiste à organiser des élections libres en juin. Celles-ci voient la défaite des communistes et la constitution du premier gouvernement non communiste. En Hongrie aussi, le multipartisme est accepté par les communistes. Le PC ouvre le 5 mai la frontière avec l'Autriche, ce qui a pour conséquence la fuite de centaines de milliers d'Allemands de RDA vers la RFA. Erich Honecker, dirigeant de l'Allemagne de l'est depuis 1971, démissione

plusieurs partis existent mais deux dominent la vie politique et alternent au pouvoir. Rigide (RU discipline de vote), souple (EU) ou approché (Allemagne). Multipartisme : nombre plus ou moins important de partis exerce une véritable influence sur la vie politique, ils nouent entre eux des alliances plus ou moins solides. Le multipartisme est « intégral » quand les alliances sont instables et de courte durée ; « tempéré » quand il y a des coalitions stables et cohérentes. Parti unique : négation

celles-ci soient promulgué il est donc le chef du pouvoir exécutif. Enfin il peut décider de dissoudre une assemblée élue au suffrage universel direct, si elle est hostile avec avec le gouvernement, ou bien si celle-ci est trop divisée par le multipartisme ou bien encore dans certains cas pour renforcer la stabilité d'une majorité avant le terme de son mandat. Cependant il existe d'autres cas ou le Chef d'État a beaucoup plus pouvoirs. Par exemple la constitution des Weimar de 1919 en Allemagne