Méditation Métaphysique Sixième

humaine, qui reste une idéalité abstraite dans sa compréhension, car c’est un terme générique, mais concrète dans ma relation à autrui - je le comprends parce qu’il me ressemble. Ici nous pouvons reprendre l’interrogation de Husserl, dans les Méditations Cartésiennes : L’autre s’impose non seulement comme objet perçu dans mon univers perceptif, mais aussi comme un élément indépassable de ma structure culturelle, sociale, et affective. Autrui est celui avec qui je partage. Et pourtant il est l’autre

tous ceux qui sont « autres » pour lui et donc, en même temps, immédiatement à moi-même. Il est également clair que les hommes ne peuvent être appréhendés que comme trouvant (en réalité ou en puissance) d’autres hommes autour d’eux ». Husserl, Méditations cartésiennes. C’est avec Descartes qu’est formulé pour la première fois le problème de l’existence d’autrui à partir de la constitution fondamentale du sujet, du « je pense ». Répétons-le, Descartes, dans l’épreuve du doute

sens ; je crois que le corps, la figure, l’étendue, le mouvement et le lieu ne sont que des fictions de mon esprit. Qu’est-ce donc qui pourra être estimé véritable ? Peut-être rien autre chose, sinon qu’il n’y a rien au monde de certain » (Méditations métaphysiques, 2). Mais ce faisant, Descartes aboutit au cogito : je suis « une substance dont toute l’essence ou la nature n’est que de penser, et qui pour être n’a besoin d’aucun lieu ni ne dépend d’aucune chose matérielle. » (Discours de la Méthode

serait-ce même pas prétentieux de croire qu'il est possible de douter de tout? Descartes ne nous a-t-il pas enseigné les limites de ce doute radical? N'y a-t-il pas des limites au doute? Comme Socrate, Descartes adopte, au début de ses Méditations métaphysiques , la méthode du doute. Ce que recherche Descartes, c'est la vérité. Or, il se dit que pour cela, il vaut mieux abandonner toutes les croyances qu'il a eues jusqu'alors; en effet, celles-ci ne sont autres que ce que Spinoza appellera les "connaissances

Méthode dissertation I) Principes - Travail de réflexion personnelle par lequel on propose un ensemble de réponses possibles à un problème philosophique. Il s’agit de mener le débat, de montrer qu’il y a un débat puis de proposer une solution au problème. - Il ne s’agit pas d’énoncer son opinion ni de compiler des doctrines. Chacune des thèses devra être justifiée et établie sur des faits. II) Méthode 1) Analyser le sujet - Qu’est-ce qu’on me demande ? A propos de quoi ? → Notion

pense donc je suis », ce qui nous montre que le doute doit bien s’arrêter quelque part : effectivement, plus nous doutons, plus nous sommes certains qu’il y a quelque chose qui doute et donc que nous sommes, comme le dit Descartes dans les Méditations métaphysiques « une chose qui pense ». La conscience de soi est donc érigée comme fondement de toute certitude, elle est ce qu’il y a de plus sûr au monde, que rien ne peut atteindre. Qualifiée de « substance pensante », c’est une chose qui existe en soi

sur soi-même, d’élargir son esprit et ainsi de méditer sur ce qui leur parait être vrai ou faux. Descartes ne fait pas la différence entre un homme ou une femme et il n’affirme pas que seuls les hommes soient capables de méditer. Bref, la méditation métaphysique qu’utilise Descartes montre bien qu’il a une conception moderne de l’être humain puisque tous les individus sont traités de la même façon et sont par conséquent égaux. Par la suite, la modernité accorde beaucoup d’importance

Descartes, Les méditations métaphysiques,1641 Les méditations M sont un approfondissement du discours de la méthode. Descartes répond à 2 objections faites à sa métaphysique : le fait que l’âme est une chose qui pense et les preuves de l’existence de Dieu. La métaphysique : branche de la philosophie qui porte sur la recherche des causes, des premiers principes. Elle a aussi pour objet la connaissance de l'être absolu, des causes de l'univers et de la nature de la matière. Elle s'attache aussi

tort au contraire c’est affirmer une erreur Pourquoi pensons-nous que l’opinion a toujours tort ? Lorsque nous donnons notre opinion, nous ne donnons pas une connaissance nous en exposons la façon de voir les choses Pour Descartes, dans Méditation Métaphysique paraf 1 et 2, tout ce que nous apprenons est incertain il est donc nécessaire de mettre en doute toutes nos opinions auxquelles nous adhérions aveuglément En cela, en quoi l’opinion n’est elle pas une connaissance objective et démontrée

de la liberté devient en fait celle du "libre-arbitre de la volonté" car lorsque j’opte pour l'une des possibilités qui me sont offertes, ma décision vient- elles réellement de moi, ou bien suis-je poussé à la prendre. Descartes dans Les méditations métaphysiques décrit que nous sommes certains d’être libre parce que nous ne ressentons aucune contrainte lorsque nous prenons nos décisions. L’argument de Descartes ne paraît pas convaincant car le fait de ne ressentir aucune contrainte n’exclut pas