Nationalisme Et Citoyenneté

Rocher Professeur, École d'études politiques, Université d'Ottawa Micheline Labelle Professeure, Département de sociologie et directrice du Centre de recherche sur l’immigration, l’ethnicité et la citoyenneté, UQAM Ann-Marie Field Coordonnatrice, Centre de recherche sur l’immigration, l’ethnicité et la citoyenneté, UQAM Jean-Claude Icart Coordonnateur, Observatoire international sur le racisme et les discriminations, UQAM 21 décembre 2007 i TABLE DES MATIÈRES Introduction ................

CHAPITRE 3 : CITOYENNETE ET EMPIRE A ROME Ier-IIIème SIECLE APRES JC Introduction  Partir d’une carte de l’Empire pour voir l’extension de l’Empire (régime politique dans lequel le pouvoir est détenu par un empereur) romain tout autour de la Méditerranée. Rome est au cœur de l’empire qui va jusqu’à la Grande-Bretagne et jusqu’à la Germanie (Allemagne actuelle). Avant, c’était une République. Frise pour voir quand commence l’Empire : en -27 avec l’arrivée au pouvoir d’Auguste (adopté par Jules

développement des valeurs particularistes, mépris de l’autre et xénophobie, avec 3 guerres franco-allemande et l‘Europe ravagée et divisée Combat de l’Europe = lutter contre la souveraineté et le nationalisme Section 5 = crise européenne a) La crise en elle-même _1ière guerre mondiale = forme de nationalisme, crise intellectuelle et morale, l’Europe va mal et son Identité est alors remise en cause ; véritable traumatisme qui pose des interrogations qt à la notion de civilisation européenne ; apparition

citoyens, et tout étranger peut devenir citoyen. La citoyenneté est ouverte, elle porte vers l’universalité et contrairement à celle d’Athènes n’est pas attachée à un territoire étroit qui est celui de la cité. A Rome, l’extension de la citoyenneté par l’édit de Caracalla (212) à tous les hommes libres de l’empire porte sans doute à 1 million le nombre de citoyens, dont 300 000 à Rome (soit un petit tiers de la population). Cette citoyenneté est d’abord juridique, et vise à offrir les mêmes droits

Jean-Claude LUGAN Crise de l'État français, crise de la citoyenneté française ? Quelques repères et questions vives par Jean-Claude Lugan Professeur à l'Université des sciences sociales de Toulouse Aujourd'hui, les propos sur les thèmes de la crise de l'État français, de la crise de la citoyenneté, de la crise de la conscience nationale, de la régression de l'esprit civique et au bout du compte de la crise de la société française dans son ensemble, tendent à se généraliser tant chez les politiques

Finalement, après les dérives du nationalisme excessif du 20ème siècle, la nation a du mal à se redéfinir au 21ème siècle ; Jürgen Habermas montre comment la mondialisation et le multiculturalisme de nos sociétés modernes remettent en cause l’Etat-nation. Pour lui, il est nécessaire de distinguer les aspects politiques et identitaires de la citoyenneté, car « le lien créé entre ethnos et demos n’était qu’un passage. Du point de vue conceptuel, la citoyenneté était toujours déjà indépendante de

processus de décolonisation 1. Les origines de la décolonisation • Développement du nationalisme dans l’entre-deux-guerres (dans les colonies) : Nationalisme : • Volonté d’un peuple, qui a le sentiment de former une nation unie par des valeurs et une histoire commune, d’accéder à l’indépendance. • Mouvement politique désireux d’assurer la grandeur nationale (politique xénophobe). - Apparition du nationalisme avec la participation des colonies à la 1GM. - Colonies revendiquent une plus large

d'une activité isolée des influences du milieu dans lequel elle se déroule et porteuse d'un message humaniste, dont l'Olympisme coubertinien est l'exemple le plus parlant. Ce faisant, le sport serait un vecteur efficace d'éducation et d'éveil à la citoyenneté, un outil à fort impact social. A cette vision humaniste s'oppose une doctrine plus critique, qui voit le sport comme un miroir de la société, et donc des valeurs dominantes de son époque. Aujourd'hui, la compétition, la recherche de la performance

langue. La Nation va se construire souvent contre l’étranger : contre l’empereur à Bouvines ; contre le pape également. Tout de suite, on a des caractères profonds de la Nation et de sa défense qui se créent, dont la xénophobie, qui va se lier au nationalisme. Le sentiment national va se renforcer. Un élément de sa construction, en France comme en Angleterre, va être la Guerre de Cent Ans, qui commença vers 1340 et se termina en 1453. Ce conflit va opposer deux royaumes, mais surtout deux peuples

marxiste ou non, tels que l'Internationale socialiste ou l'Internationale communiste, dont la vocation « antipatriotique » était à l'opposé du nationalisme pangermaniste hitlérien. L'idéologie nazie se distingue également d'autres doctrines nationalistes de l'époque comme, en France, le « socialisme national » de Maurice Barrès, qui disait combiner nationalisme et « socialisme », mais rejetait les théories racistes du nazisme allemand[réf. nécessaire]. Durant toute son existence, de 1920 à 1945,