Nicolaïsme

simonie est dès lors comprise dans un sens très extensif : ( Le cardinal HUMBERT appelle la simonie une hérésie qui consiste à donner les sacrements sous l’effet d’une influence laïque. Cela conduit à condamner les élections épiscopales. Le nicolaïsme = aussi dénoncé. En imposant le célibat à ceux qui reçoivent les ordres majeurs (du sous-diaconat au sacerdoce), l’Eglise cherche à atteindre une certaine pureté rituelle, mais aussi à limiter l’hérédité des fonctions cléricales.

III – Les répercussions morales de la réforme  Suite à la réforme grégorienne une lutte à été très rapidement livrée contre la décadence des mœurs des ecclésiastiques, on a lutté contre ce que l’on a appelé le Nicolaïsme et contre le Simoni. A – La lutte contre le Nicolaïsme  Ce terme signifie débauche et fornication, avant la réforme il résultait surtout du mariage de certains prêtres, abandonné la loi du célibat pour se marier, et transmettre les biens de l’église à leurs propres enfants

Pérennisation de la fonction royale. 52 Les précis de la Corpo L1 Droit Équipe 3 Premier semestre publica Le fiscus aquelle étaient versés les impôts. Le fiscus va aider les partir du XIIème siècle, Les modèles ecclésiastiques : La simonie Le nicolaïsme XIème siècle e perd sa moralité Les juges en appel sont les évêques : réforme Grégorienne 1 La volonté de codification : on souhaite codifier le droit canonique. 2 3 Les mécanismes de délibération : culture de la délibération et de la prise de

période : la Simonie. C'est le fait de trafiquer les biens ecclésiastiques ou les choses saintes. Les seigneurs laïques une fois emparés des biens, ils trouvent intéressant de revendre les biens de l'église. C'est condamné par l'église. le Nicolaïsme. C'est le relâchement des mœurs de l'église. C'est une période où les membres du clergé où les évêques veulent être accompagné dans leur vie (concubinage et enfants). Une réaction contre ces abus va rendre le jour. La réaction va prendre naissance

de l’église catholique : Crise de la Papotée, lutte de pouvoir ; crise des évêchés et des abbayes ; des biens de l’église furent mis à disposition pour les besoins militaires ; Simonie (trafic d’objets sacrés, de biens ecclésiastiques, etc.) ; Nicolaïsmes (mariage des prêtres) ; etc. Face à ces crises, l’église réagit et crée de nouvelles reformes : - Reforme monastique, qui place la congrégation de Clunis directement sous la tutelle du pape, sans passer par les évêques. - Reforme quand à la nomination

ou certains jours. Elle vise ainsi ceux qui portent les armes et limite ainsi le recours à la violence. Les croisades vont détourner l’ardeur guerrière des chevaliers. La réforme grégorienne combat la féodalité dont le relâchement des mœurs (le nicolaïsme). A l’issu de cette lutte contre l’Empire, l’Eglise a jeté les bases d’une théocratie pontificale et affirme son droit de légiférer toute la chrétienté, sa supériorité sacerdotale sur le pouvoir royal. Elle va de pair avec un effort de centralisation

système où chaque évêque dispose d’une relative autonomie, à une organisation ultra-centralisée et du type monarchie absolue. Il met donc en place certaines règles : * lutte contre le simonisme (commerce des reliques) * lutte contre le nicolaïsme (lutte contre le mariage et le concubinage des prêtres, d’abord pour les évêques puis après pour les prêtres) * interdiction des hommages Pour assurer son autorité et vérifier que ses instructions sont respectées, le pape met en place le

est passée sous le contrôle des laïques. Un certain nombre de pratiques, choquantes pour l’Eglise, sont tolérées : Simonie : trafic des choses saintes ou des fonctions ecclésiastiques (vente d’une fonction d’évêque à une personne par exemple) Nicolaïsme : relâchement des mœurs du clergé. En somme, ce sont des hommes d’Eglise qui vivent en concubinage par exemple. Pour mettre un terme à ces pratiques, l’Eglise va faire une réforme, la réforme Grégorienne. Grégoire VII est à l’origine de cette réforme

elle-même est tombée sous son emprise. Cet accaparement des investitures est problématique car ceux qui sont choisis comme évêques ou abbés ne sont pas ecclésiastiques la plupart du temps. L’Église médiévale connaît donc de nombreux travers : le nicolaïsme (mode de vie non respectueux des principes chrétiens : beaucoup d’évêques sont mariés ou ont une concubine, et le fils de l’évêque succède au père) et la simonie (le trafic des biens spirituels : les puissants vendent les charges d’évêques ou d’abbés)

laïc), - privilèges fiscaux : le clergé ne payent pas d'impôts, - privilèges militaires : le clerc ne doit pas faire le guerre. Les incapacités : - incapacité à se livrer à des activités lucratives (simonie), - interdiction de mariage (le nicolaïsme). → les clercs réguliers (cherchent à s'extraire du monde extérieur, ils suivent hors du siècle et s'écartent du monde actuel et réel). Ils font trois vœux (chasteté, pauvreté, obéissance). Ils ont leurs propres incapacités : - pour ce qui