Nicolaïsme

du pouvoir directe. Il apparait une notion qui avait disparu, la notion de souveraineté, qui implique immédiatement la centralisation des pouvoirs. b) Une réforme grégorienne imposant l’indépendance du clergé 50 1- La lutte contre le nicolaïsme et la simonie Ils sont les deux mots pour reconquérir l’indépendance du clergé. La première déviation est celle de Nicolas dans les actes des apôtres, dit qu’il s’était marié et évidemment fait ceci du diacre Nicolas le mépris de la règle du

propriétaires de leur charge. Le danger qui menace l’Eglise est qu’elle devienne un corps politique féodal = nicolaïsme. Prêtre va trafiquer sa charge, va vendre les sacrements par ex. Le risque est que la valeur spirituelle de ces sacrements ne soit plus reconnue. Deuxième danger associé à cela = mariage des prêtres = clérogamie. Menace de démembrement de l’Eglise. A) Simonie et Nicolaïsme et les dangers menaçant l’Eglise Simonie = vient du nom d’un mage appelé Simon. Nom apparaît dans acte des

leur pouvoir spirituel et temporel de l’empereur. Ces eveques et ces abbe sont consideres comme les vassaux de l’empereur. De cette confusion et de cet accaparement decoule un relachement des mœurs religieuse et de la discipline religieuse. 2)Le nicolaisme Vient du mode de vie d’un dacre, irrespectueux du mode de vie d’un clerc : ne pas repeter les principes chretiens. La vie des eveques et abbe oscile entre luxe et luxure. Leprincipale probleme du clerge (la principale condamnation) est le mariage

simonide < Actes des apôtres au cours desquels arrive Simon le magicien qui propose aux ap. d’acheter leur don pour les miracles → simonide = commerce des choses sacrées. Au milieu du XIe s., concerne notamment les investitures de prélats. * Le nicolaisme < Actes des apôtres et personnage de Nicolas → = ne pas respecter son vœu de chasteté et en effet Église du milieu du XIe s. est peuplée de prêtres concubinaires (ds certaines régions, matrimonialité des prêtres admise largement) ac risques de

elle-même est tombée sous son emprise. Cet accaparement des investitures est problématique car ceux qui sont choisis comme évêques ou abbés ne sont pas ecclésiastiques la plupart du temps. L’Église médiévale connaît donc de nombreux travers : le nicolaïsme (mode de vie non respectueux des principes chrétiens : beaucoup d’évêques sont mariés ou ont une concubine, et le fils de l’évêque succède au père) et la simonie (le trafic des biens spirituels : les puissants vendent les charges d’évêques ou d’abbés)

elle-même est tombée sous son emprise. Cet accaparement des investitures est problématique car ceux qui sont choisis comme évêques ou abbés ne sont pas ecclésiastiques la plupart du temps. L’Église médiévale connaît donc de nombreux travers : le nicolaïsme (mode de vie non respectueux des principes chrétiens : beaucoup d’évêques sont mariés ou ont une concubine, et le fils de l’évêque succède au père) et la simonie (le trafic des biens spirituels : les puissants vendent les charges d’évêques ou d’abbés)

conduit à une dégradation de ses pouvoirs et de sa discipline interne. On assiste à la simonie (le trafic des bénéfices ecclésiastiques et le trafic des sacrements. Tient son nom d’une proposition de Simon à Pierre de lui racheter son titre) et au nicolaïsme (du nom de Nicolas : mariage ou concubinage des prêtres qui leur impose d’avoir le souci des besoins de leurs familles). Ces pratiques sont en contradiction avec les règles canoniques de l’Eglise et se manifeste autant au sein du clergé séculier

d’un grand relâchement de la discipline et des mœurs. Le sentiment religieux lui-même a reculé. Deux dysfonctionnements sont apparus : - le phénomène de simonie : trafic des bénéfices ecclésiastiques et des sacrements - le phénomène de nicolaïsme : tendance des ecclésiastiques à vivre en concubinage ou à se marier Cette multiplication des déviances et l’abandon par certaines communautés monastiques de leurs règles nuisent à la morale de l’Eglise. C’est dans ce contexte qu’à la fin du

militaire. A côté de ces privilèges il y a un certain nombre d’incapacité : interdiction de se livrer à une activité lucrative plus particulièrement la simonie (le trafic des biens d’église). L’interdiction de se marier ou avoir une concubine (le nicolaïsme). Il y aura un moment de tolérance qui est affirmé assez tôt. • Les clercs réguliers Les moines qui prononcent des vœux perpétuels d’une part les exclus du monde. Ces clercs sont frapper de la mort civile = ils font vœux de pauvreté. Pour

de la haute hiérarchie ecclesiastiques, du fait de sa laicisation, par l'apparition de pratique répréhensible ( mariage des prêtres, le trafic du patrimoine ecclesiastique-tableaux, fonction, calice...- que l'on appelle la simonie, apparition du nicolaisme ). L'église va réagir, le pape, par la réforme grégorienne, menée par Grégoire VII et va permettre à l'église de se désolidariser de la féodalité. 11e siècle. Le contenu tient surtout à la nomination des prêtres. Le pape devrait être élu par le