Nietzsche Généalogie De La Morale

conduites louées ici et blâmées ailleurs. Toutes les pratiques blâmées sous nos cieux trouvent toujours une contrée où elles sont en vigueur,- quand elles ne sont pas chaudement applaudies. Le bien et le mal qui sont les deux principales valeurs que la morale reconnaît sont - elles donc relatives selon les pays et les époques ? Faut - il en conclure que la prétention à l'universalité reste vaine ? - Il faudrait alors en tirer toutes les conséquences : s'interdire tout jugement ; tolérer même ce qui nous

Biographie de Friedrich Nietzsche : Philosophe allemand issu d'une famille de pasteurs. Après avoir renoncé à la carrière de pasteur, Friedrich Nietzsche étudie la philologie et s'intéresse à Arthur Schopenhauer. Il devient professeur de philosophie en 1869 à l'université de Bâle, mais il doit s'arrêter d'enseigner en 1879 pour raisons de santé. Nietzsche se lie d'amitié avec Richard Wagner avec lequel il finira par se brouiller. Sa pensée philosophique est portée par la passion, au risque de

droit par le fait, défient la morale, et ne connaissent pour borner leurs excès que les limites de leur propre puissance. Cette opposition entre ce qui ne se réfère qu’à la Nature, et ce qui est selon la Loi, Platon la manifeste déjà dans le Gorgias, où l’on entend par la voix de Calliclès un éloge effréné de la force et l’exposé d’une morale individualiste visant le seul plaisir, devant lesquels Socrate demeure mesuré et maître de lui. Et ce sont bien deux morales et plus profondément deux politiques

métaphysiques (1ère méditation) • J.-J. Rousseau Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes (Partie I) • E. Kant Idée d’une histoire universelle… • F. Hegel Phénoménologie de l’Esprit (la solitude du maître) • F. Nietzsche Généalogie de la morale (1ère dissertation sur l’ascétisme) • M. Merleau-Ponty Phénoménologie de la perception (p.413)   • Adam (le premier homme) ; Jésus (sur la croix, abandonné ?) • L’autiste (B. Bettelheim, La forteresse vide) • Le célibataire

représente que la partie la plus infime, disons la plus superficielle, la plus mauvaise, de tout ce qu’il pense : car il n’y a que cette pensée qui s’exprime en paroles, c'est-à-dire en signes d’échanges, ce qui révèle l’origine même de la conscience. Nietzsche; Le Gai Savoir, 1881 La connaissance de la doctrine de l’auteur n’est pas requise. Il faut et il suffit que l’explication rende compte, par la compréhension précise du texte, du problème dont il est question. [Le corrigé qui suit est le commentaire

CORRIGE REDIGE DU COMMENTAIRE DE TEXTE: Nietzsche et le problème généalogique de la conscience. La conscience n’est qu’un réseau de communications entre hommes ; c’est en cette seule qualité qu’elle a été forcée de se développer : l’homme qui vivait solitaire, en bête de proie, aurait pu s’en passer. Si nos actions, pensées, sentiments et mouvements parviennent -du moins en partie- à la surface de notre conscience, c’est le résultat d’une terrible nécessité qui a longtemps dominé

sérieux est mauvais pour l’homme ? Etre sérieux n’implique pas obéir à une contrainte, à la morale et ainsi renoncer à notre liberté ? Ainsi le fait de ne pas désirer ne nous rend-il pas malheureux ? Se prendre au sérieux n’est-il pas pire ? Au sens religieux du terme, être sérieux signifie obéir à la morale religieuse et donc guider toutes nos actions en fonction de cette morale. Par exemple le Christianisme prône cette valeur en imposant aux adhérents de vivre dans l’austérité

dégagemènt de I'interêt phildsophique du texte de Nietzsche sur I'idéologie du travail. Dans ce texte à portée polémique, Nietzsche effectue une critique tadicale de la valorisation du tavail, ou plutôt, du labeur. Ses prétendues vertus sont dénoncées comme des négations de I'individu au profit du groupe, et même pourrait'on dire, du < fioupeau grégaire > (concept nietzschéen). La structure du tsxte est démonstrative : des lignes I à 4, Nietzsche révèle la volonté à I'origine de cette survalorisation

Sujet : La morale n’est-elle qu’une convention sociale ? La morale est propre à une société donné, à une époque donnée, en effet, elle se réactualise sur plusieurs années, c’est ainsi qu’au XXème siècle la morale recoupe des sujets comme la protection de l’environnement : « il est immoral de polluer » ; or ce problème ne se présentait pas durant l’Antiquité, c’est pourquoi on ne doit pas parler d’une mais de plusieurs morales. Se pose donc le problème de savoir si la morale n’est qu’une

dans le cas des adultes, qui sont censés être responsables de leurs actes (exemple courant : la ceinture de sécurité). Pourquoi punit-on ? Quel est le rapport à la liberté : ne reconnaît-on celle-ci que pour avoir le droit d'inculper et de punir (Nietzsche) ? On peut faire jouer les sens de pourquoi : quelle est la cause ? quelle est la justification (raison) ? quel est le but, conscient ou inconscient ? L'énoncé comporte deux dimensions : 1. Quels sont les motifs de la punition, ce qui peut recouvrir