Nos Desirs Sont Ils Personnels

Les hommes ne désirent-ils rien d’autre que ce dont ils ont besoin ? L’Homme, selon Hegel, est un être qui diffère des animaux par sa conscience de soi-même. Cet être est animé de désirs car sa conscience de soi le pousse à vouloir se changer lui-même, le désir étant une tendance spontanée et consciente vers une fin connue, jugée bonne ou du moins imaginée comme tel. Le groupe « Homme » doit alors être traité comme « Les hommes » car l’être que veut devenir un homme n’est pas forcement celui que

de ce dont on dispose apparait donc existentiel pour l’Homme. En effet, se demander « Peut-on désirer l’impossible pour être heureux ? » nous pousse à énoncer notre réflexion afin de déterminer quels peuvent être les différents objets de nos désirs et par quels moyens ils nous rendent ou non heureux. Le terme « désirer » a plusieurs significations. Désirer c’est souhaiter la réalisation ou la possession de quelque chose. Ou bien, cela peut signifier aussi éprouver un désir physique à l’égard

Le désir est avant tout, l’aspiration au plaisir. Il en existe plusieurs formes à exploiter. Par exemple, celui d’obtenir un objet que l’on veut posséder, d’atteindre un objectif que l’on veut réaliser ou les désirs sexuels. L’homme vit au quotidien avec ses désirs personnels. Il cède parfois à la tentation qui peut lui porter préjudice. Mais il apprend de ses erreurs et se corrige pour mieux se construire. Le désir est-il une nécessité pour l’homme? Désirer se définit par la nostalgie d’un

de souffrance, de malheur. D’autres bien moins pessimistes au regard de la vie pensent que le bonheur est un état idéal et qu’il faut amplifier ses désirs pour être heureux. (hédonisme) En observant ces deux points de vue, on se rend bien compte qu’il faut distinguer certains types de désirs : on montrera donc dans un premier temps que certains désirs sont la source de nos malheurs mais il faudra tout de même se demander si ce n’est pas en acceptant de désirer qu’on peut être heureux.           

tant le bonheur apparaît comme un ressenti difficilement objectivable ou quantifiable. Est pourtant ancrée dans le sens commun une opposition entre le politique et le bonheur, le premier relevant d’une dimension collective, le second d’une plus personnelle. C’est ce que la citation de Constant nous invite à penser. Il nous revient donc de discuter cette opposition en nous demandant si le bonheur est un enjeu politique. Est-il du rôle de l’Etat, est-ce dans ses fins, de s’occuper du bonheur des

Vaut il mieux vaincre ses desirs plutot que l'ordre du monde?? Introduction La première impression que laisse cette formule, "vaincre ses désirs plutôt quel’ordre du monde", est celle d’une résignation nécessaire qui nous conduirait à subir passivement l’évolution naturelle du monde "ordonné" face auquel nous sommes impuissants, ainsi que les conséquences que cela entraîne sur nous. Toutefois, on est amené à se demander s’il n’y a pas dans cette "résignation" quelque chose de plus profitable

manque, qui entraîne frustration et déception. La souffrance est alors l'épreuve inévitable de celui qui éprouve un désir. Cependant, tous les désirs nous font-il autant souffrir ? N'existe t’il aucun désir exempt de souffrance ? On peut en effet différencier le fait de souffrir devant le désir déçu de réussite personnelle et celui de désirer un verre d’eau, ce qui n’entraîne non seulement pas la même souffrance mais peut-être au contraire un certain plaisir… Alors

est d’accomplir tous ses désirs. Si le désir est « un manque, souffrance, aspiration à une plénitude » il semble évident que son devoir est de rechercher le bonheur comme résultat des désirs accomplis. Cependant certains désirs sont excessifs passionnels voire maladifs ou violents qui peuvent nous déstabiliser (perte de l ataraxie). L’accomplissement de tels désirs peut-il alors constituer une bonne règle de vie ? La règle de vie qui consisterait à accomplir tous ses désirs ne peut donc pas être adoptée

extérieurs qui viennent façonner nos vies et nos choix, peuvent aussi nous apporter une satisfaction plus ou moins durable, ou bien la retirer. Effectivement de nombreux événements d’ordre naturel, ou artificiel n’entrent pas dans nos capacités personnelles à les éviter ou les obtenir. Ces phénomènes soudain peuvent influencer nos satisfactions et donc nous rapprocher ou nous éloigner du bonheur. Le fait de ne pas pouvoir faire de délibération sur la possibilité de cet événement peut paraître comme

soi-même et qu'elle ne nécessite donc aucun apprentissage. Pour autant, l'Homme se croît libre alors qu'en réalité il est commandé par ses désirs et ses envies. Elles-mêmes sont déterminées par des causes non choisies. On peut donc se poser la question de la nécessité d’apprendre à remettre ses désirs et ses envies en cause, à s'en distancier, à les maîtriser. Nos désirs étant déterminés nous devrions peut-être apprendre à en connaître plus sur nous-même et sur le monde afin de pouvoir être capable de