Obéissance Aux Lois Socrate

la route par la mise en scène de passions terribles en leur déchaînement violent (la colère, la tristesse, l’amour). Puis surgirent d’admirables sages qui cherchaient comment, avec et par-delà les émotions, parvenir à la sérénité : Solon, Hésiode, Socrate, Démocrite. Vinrent ensuite les grands philosophes : Platon, Aristote, Épicure, les Stoïciens. À Rome, les philosophes, inspirés des Grecs, poursuivirent la tâche : Cicéron, Lucrèce, Sénèque. Ils nous disent comment utiliser les émotions et les passions

qu’en tout lieu, l’homme a pu être confronté à la nouveauté, hanté, pour ainsi dire, par l'esprit progressiste qui consiste précisément à remettre en cause les traditions, les habitudes, les modes de vie, les perceptions communes et habituelles, les lois de la cité. Ainsi la modernité peut-elle être perçue comme une crise, une crise des valeurs, une crise de la pensée. A prendre les choses selon la rigueur de l’acception, la notion de modernité se définit par rapport à la culture scientifique, le

Antiquité. PLATON (428-348 av JC). Platon est le premier philosophe dont l'oeuvre nous soit parvenue à peu près intégralement. Elève de Socrate, dont il défendra la mémoire, il est aussi la première figure du philosophe engagé dans son siècle sur le plan politique. On sait que Socrate se défiait de l'écriture au profit d'un enseignement oral. C'est la raison pour laquelle Platon écrivit essentiellement des dialogues, cette forme d'écrit si proche de la parole. Mais c'est dire aussi qu'on

Bibliothèque nationale une missive le 7 juin 1793 en ces termes : « Chargé avec quatre de mes collègues de présenter pour lundi un plan de constitution, je vous prie, en leur nom et au mien, de nous procurer sur-le-champ les lois de Minos qui doivent se trouver dans un recueil de lois grecques. Nous en avons un besoin urgent ». Vieille référence, pour un modèle politique décrié et qui n’est pas vraiment appliqué sereinement, pourrait-on rétorquer… Mais un Modèle qui reste une référence pour la réflexion

faisaient peu de cas de cette fidélité et qui savaient en imposer aux hommes par la ruse. Nous avons vu ces princes l’emporter enfin sur ceux qui prenaient la loyauté pour base de toute leur conduite. On peut combattre de deux manières : ou avec les lois, ou avec la force. La première est propre à l’homme, la seconde est celle des bêtes ; mais comme souvent celle-là ne suffit point, on est obligé de recourir à l’autre : il faut donc qu’un prince sache agir à propos, et en bête et en homme. C’est

Méditerranée. Elle est fondée sur la cité. L’utilité immédiate est qu’une règle de droit ou une forme d’organisation politique ne sont pas des valeurs absolues. Les lois doivent être adaptées à une civilisation donnée et les lois sont l’expression de cette civilisation. Montesquieu dans De l’esprit des lois (1748), dit que « les lois résultent d’un ensemble de circonstances qui expliquent l’infinie variété ». Le droit évolue avec chaque civilisation. Les règles de droits naissent et se transforment

s’accapara les appartenances de l’autre. Bref, il y a deux solutions pour les Grecs : Ils vont faire en sorte que des législateurs faces leur apparition. Les législateurs apparaissent en VII-Ve. Il s’agit de personnes qui écrivent les lois. Par exemple, Lycurde (à Sparte), Dracon (620), Solon en 594 (Athènes) C’est une façon de faire justice et un peu plus de démocratie, car avant il n’y avait rien. Il fallait prier Dika, déesse de la justice, mais la personne qui était victime

grecque le choix des responsables se fait par tirage au sort. Ils ont aussi dégagé deux formes d’évolution des régimes politiques : • Chaque régime à tendance à dégénérer ainsi la pure monarchie dégénère en despotisme on ne gouverne plus selon les lois mais selon ses caprices .L’aristocratie dégénère en PLUTOCRATIE (gouvernement des riches). La démocratie dégénère en anarchie. • Chaque type de régime se transforme en un autre type de régime selon une évolution cyclique : la monarchie laisse place

nécessite aussi une invention technique : celle des instruments du dispositif expérimental qui va permettre d’entrer au contact de la « réalité » - ces instruments qui sont eux-mêmes des concrétisations de la théorie : un microscope matérialise les lois de l’optique ; mais cette « réalité » n’est alors « sensible », perceptible, atteignable, que par ces instruments (ces « médiations instrumentales »), c’est-à-dire mêlée de façon indiscernable avec les propriétés que lui confèrent l’instrument qui

Code mésopotamien : Code de Lipit Istar. Entre 1930 av. JC et 1880 av. JC. Série de règles (50aine) et un épilogue qui commémore l’action justicière du Roi et qui menace de tous les mots ceux qui transgresseront les règles.  3e Code mésopotamien : Lois d’Esnunna  -> connues par des tablettes qui rassemblent une soixantaine de règles traitant du droit matrimonial, des affaires, des obligations…  4e Code : Code d’Hammourabi. Certains fixent son règne entre les années 1790/1750 avant JC et d’autres