Oh les beaux jours

esclave asservie; Mariez-vous, ma sœur, à la philosophie, Qui nous monte au-dessus de tout le genre humain, Et donne à la raison l'empire souverain, Soumettant à ses lois la partie animale4 Dont l'appétit grossier aux bêtes nous ravale. Ce sont là les beaux feux, les doux attachements, Qui doivent de la vie occuper les moments; Et les soins où je vois tant de femmes sensibles, Me paraissent aux yeux des pauvretés horribles. 1 Claquemurer: «enfermer dans une prison étroite, enfermer dans un cloître»

aigre doux sans compter sur notre magnifique Si fruits raisains et blés et autre telles choses faite par notre grand chef Joachim du Bellay . Chacun de vos repas vous plongera dans un siècle , un siècle ou la gastronomie n'est plus la même de nos jours . Voilà pourquoi mon choix c'est arrêtée sur la gastronomie non pas parce que je suis une gourmande renommée mais surtout parce que malgré les siècles qui nous séparent notre palais reste le même qu'on vive au 16ème ou aux 21ème l'amour de la cuisine

Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels regards l'onde si lasse Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure L'amour s'en va comme cette eau courante L'amour s'en va Comme la vie est lente Et comme l'Espérance est violente Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Passent les jours et passent les semaines Ni temps passé

 Vous faites encore le galant ?    LUI  (le rouge au joues) Oui, mademoiselle, et en effet, cela dût­il vous ébaubir ou vous ébaudir,  je  dois  vous  avouer  qu’il  m’arrive  parfois  de  ...  comment  dirais­je  participer  au  développement  de  votre  industrie.  Oh,  certes,  de  plus  en  plus  rarement,  mais  enfin,  tout  vieillard  que  je  suis…comment  dire  cela  de  façon élégante…j’aime  assez peu  évoquer  ce  genre  de  choses…  mais  disons  que  …  duos  habeo,  et bene pendentes.  Ma  réponse  vous 

gris, avec une cuirasse de cuir, une épée, un poignard, et un cor à sa ceinture. DOÑA SOL, courant à lui. Hernani ! 10 HERNANI. Doña Sol ! Ah ! C’est vous que je vois Enfin ! Et cette voix qui parle est votre voix ? Pourquoi le sort mit-il mes jours si loin des vôtres ? J’ai tant besoin de vous pour oublier les autres ! DOÑA SOL, touchant ses vêtements . Jésus ! Votre manteau ruisselle. Il pleut donc bien ? HERNANI. Je ne sais. DOÑA SOL. Vous devez avoir froid ? HERNANI. : : : : :Ce n’est rien

Salut, bois couronnés d'un reste de verdure, Feuillages jaunissants sur les gazons épars ! Salut, derniers beaux jours ! le deuil de la nature Convient à la douleur et plaît à mes regards. Je suis d'un pas rêveur le sentier solitaire ; J'aime à revoir encor, pour la dernière fois, Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière Perce à peine à mes pieds l'obscurité des bois. Oui, dans ces jours d'automne où la nature expire, A ses regards voilés je trouve plus d'attraits ; C'est l'adieu d'un ami

s'apaise. Tout semble mort apres ces crises de vie; et tout repose, les meubles, les etoffes, les grands personnages inacheves sur les toiles, comme si le logis entier avait souffert de la fatigue du maitre, avait peine avec lui, prenant part, tous les jours, a sa lutte recommencee. Une vague odeur engourdissante de peinture, de terebenthine et de tabac flottait, captee par les tapis et les sieges; et aucun autre bruit ne troublait le lourd silence que les cris vifs et courts des hirondelles qui passaient

suis perdu, avant, nous devions nous voir, c'était obligatoire. Tu te rappelle, tu te levais a 6h du matin, pour m'envoyer mon message de réveil, et ensuite, tu venais me chercher pour m'accompagner au lycée, tout sa pour être le premier a me voir. Oh que oui, tu avais tout de l'homme parfait... Sa me fait toujours aussi mal de parler de toi au passé, mais la vie as décider de notre destin. J'aimerais tant recevoir ce coup de fil, celui qui fera tout changer "Le cauchemard est fini, nous l'avons

doux et dorés! Que j'annonce aux dormeurs l'aurore! Que je crie: "Allez! espérez!" Vous voulez que, dans la mêlée, Je rentre ardent parmi les forts, Les yeux à la voûte étoilée... Oh! l'herbe épaisse où sont les morts! Novembre 1846. IV Oh! je fus comme fou dans le premier moment, Hélas! et je pleurai trois jours amèrement. Vous tous à qui Dieu prit votre chère espérance, Pères, mères, dont l'âme a souffert ma souffrance, Tout ce que j'éprouvais, l'avez-vous éprouvé? Je voulais me briser

Juan, lui, malgré toutes les démocraties, est un monarque qu'on ne cassera pas. - Au fait, le diable est immortel! dit-elle comme une raison qu'elle se serait donnée. - Il a même... - Qui?... le diable? ... - Non, Don Juan... soupé, il y a trois jours, en goguette. Devinez où?... - A votre affreuse Maison-d'Or, sans doute... - Fi donc, Madame! Don Juan n'y va plus... il n'y a rien là à fricasser pour sa grandesse. Le seigneur Don Juan a toujours été un peu comme ce fameux moine d'Arnaud de Brescia