Oraison Funebre Boileau

classique Mon naturel me contraint de chercher et aimer les choses bien ordonnées fuyant la confusion qui m'est aussi contraire et ennemie comme la lumière des obscures ténèbres. les paroles de Boussuet célébrant le prince de Condé dans une oraison funèbre peuvent être appliquées à cette nouvelle ère:Tout tendait au beau et au grand. Ordre et clarté,recherche de perfection à la fois dans les sujets traités et dans les formes adoptées:ainsi naît l'équilibre intérieur des oeuvres classiques,qui

littéraires principaux malgré qu’ils s’opposent. Donc dans beaucoup d’œuvres et chez beaucoup d’auteurs on retrouve les deux approches. Puis à la fin du siècle il y a eu la querelle entre les Anciens et les Modernes. Les Anciens dont La Fontaine, Nicolas Boileau, La Bruyère, prétendent que tout est découvert, tout est inventé, donc il n’y a pas de progrès dans l’art. Les Modernes de leur côté et surtout Charles Perrault, l’auteur des Contes de la mère l’Oye, affirment qu’il reste beaucoup à trouver et à améliorer

littéraires du siècle précèdent il reproche aux disciples de la Pléiade leurs négligences et leurs audaces ; il va imposer une rigoureuse reforme a la littérature et pose les bases du classicisme en poésie « enfin Malherbe vint » dira plus tard le grand Boileau. -En 1635 ,Richelieu fonde l Académie française et lui assigne la mission de diriger le goût littéraire ,l un de ses membres le grammairien Vaugelas poursuivant l œuvre de Malherbe fixe le bon usage en matière de langage. -Dans les salons

satirique. le rire est provoqué par la dénonciation caricaturale des ridicules et par l'expression mécanisée d'une passion. Textes théoriques : Aristote : Poétique - Molière : L'Impromptu de Versailles, Critique de L'Ecole des Femmes - N. Boileau : Art poétique - V. Hugo : Préface de Cromwell - H. Bergson : Le Rire - Ch. Mauron : Psychocritique du genre comique. Œuvres caractéristiques : la comédie de mœurs tourne en dérision un travers à la mode (Molière, Tartuffe), la comédie d'intrigue

a pour elle un arsenal rhétorique et stylistique, le choix de la place des mots, la possibilité de jouer sur les sons, et peut ainsi donner au réel une tournure plus sophistiquée, plus euphonique, bref, une tournure plus acceptable. Boileau, dans ses oraisons funèbres comme les Stances sur la mort de Henri Le Grand ou encore Aubigné dans ses sept livres des Tragiques parviennent à donner à la mort une signification, morale, qu’elle n’a pas forcément et donc à lui donner sens ou bien, dans le cas du

On ne pense guère à chercher aujourd'hui dans Boileau les caractères et les règles de la poésie lyrique, malgré les vers qu'il lui a consacrés dans son Art poétique, ch. II: L'ode, avec plus d'éclat et non moins d'énergie, Élevant jusqu'au ciel son vol ambitieux, Entretient dans ses vers commerce avec les dieux. etc. Il ne faut pas cependant mépriser ce jugement, parce qu'il est sage et mesuré, et qu'il exprime avec calme la nature et les lois du genre le plus hardi

la tonalité héroïcomique qui se fonde sur l’utilisation du style noble et de la tonalité épique rapportée à un sujet trivial ou familier afin d’aboutir à un effet comique. (ex. traditionnels : la Batrachomyomachie attribuée à Homère, Le Lutrin de Boileau). • le registre satirique fait de dénonciation souvent associée à l'humour qui est une prise de distance amusée ou à la parodie qui reprend les procédés d'écriture pour se moquer, ou encore à l’ironie qui consiste à vouloir faire comprendre le contraire

grandes comédies de Molière, dans les romans de Charles Sorel ou d’Antoine Furetière. On décèle en outre, dans la période dite « classique », une persistance du baroque, comme dans les pièces à machines (le Dom Juan de Molière) ou dans la thématique funèbre de Jacques Bossuet. Tout cela conduit les commentateurs à multiplier les étiquettes : préclassicisme, préciosité, burlesque, grotesque, libertinage, jansénisme, littérature mondaine, etc. |4.2 | |L’ère classique : ordre et harmonie

Roman comique de Scarron). la tonalité héroïcomique qui se fonde sur l’utilisation du style noble et de la tonalité épique rapportée à un sujet trivial ou familier afin d’aboutir à un effet comique. (ex traditionnel : Le Lutrin de Boileau). le registre satirique fait de dénonciation souvent associée à l'humour qui est une prise de distance amusée ou à la parodie qui reprend les procédés d'écriture pour se moquer, ou encore à l’ironie qui consiste à vouloir faire comprendre

L’individu face aux contraintes sociales, politiques et morales. Idéal d’équilibre et d’honnêteté. Maximes et formules générales. Litote : permet le respect de la bienséance. Effets de parallélisme et symétrie. BOILEAU Art poétique CORNEILLE (le Cid 1637) BOSSUET (Oraisons funèbres 1653) PASCAL (pensées) RACINE (Andromaque 1667) MOLIERE (l’avare 1668) LAFONTAINE (Fables 1678) LA BRUYERE (Les caractères1688) EPOQUE PRINCIPES OBJECTIFS FORMES PRIVILEGIEES THEMES ESSENTIELS PROCEDES