Ordonnance De Charles Vi 1403

s’occupe de la façade Est de l’empire, Louis le Germanique - Le dernier Charles le Chauve, récupère la façade Ouest, il devient Rex Francorum, soit roi des Francs Le problème qui se pose est qu’à la suite de ce traité les différents frères vont subir des invasions. Notamment pour la frontière occidentale, par les hongrois (descendants des Huns), les normands (vikings du Nord), les Sarazins au Sud (les Maures). Les rois, notamment Charles le Chauve, ne parviennent à réagir à l’ensemble de ses invasions

octroyant la fonction royale à Hugues Capet. Le dernier roi de France carolingien est Louis V. Lorsqu’il meurt en 985, il a un oncle : Charles de Lorraine. Ce dernier n’accèdera jamais au trône parce qu’il a deux défauts, il n’a pas de réseaux de fidélité très étendus et il est au service de l’Empereur allemand. Dans ces conditions, les grands n’ont pas confiance en Charles de Lorraine. Hugues Capet, depuis 960, porte le titre de Duc des Francs. Il est donc le n°2 dans l’ordre politique. Ce titre lui a

positionné au plus haut dans la pyramide en prêtant directement serment au suzerain. II. La reconstitution du territoire : La 1er étape pour les capétien a consisté à mettre au pas les petits seigneurs de leur domaine. A partir du règne de Louis VI cette reconquête devient une réalité et la 2nd étape survient et consiste à agrandir le domaine. Les capétiens rencontrent un concurrent de taille avec le territoire du Plantagenêt. Malgré leur opposition, les capétiens parviennent à rétablir un certain

extraordinaire, limitée par simple commission. » 1-Les officiers : Document 5 C. LOYSEAU, Cinq livres du droit des offices, 1613. Livre I, Chapitre I. Définition de l’office selon Loyseau : « Dignité avec fonction ordinaire en l’Etat ». Livre I, Chapitre VI. « Quant à la puissance des officiers, elle vient originairement de Dieu, et se réfère finalement à lui, comme sa première source et son dernier ressort (…). Mais immédiatement la puissance des officiers vient du Prince souverain, auquel Dieu, lors

I (497-561) et Dagobert (623-639], le pouvoir du roi ne retrouve jamais des assises juridiques comparables à ce qui avait existé en Gaule à l’époque romaine (Pax romana). Pourtant, ces temps ne sont ni e universellement noirs (malgré la peste au VI siècle), ni dépourvus d’un certain ordre (lois barbares) pour lequel, il est vrai, les évêques et les moines travaillent plus efficacement que les compagnons du roi : ce sont eux qui assurent auprès des populations la protection et l’encadrement dont

franc s’est morcelé, s’est divisé en principautés, en seigneuries, en territoire de taille variable ; ces chefs locaux assurent la protection. Les prérogatives royales (régaliennes) sont exercées par ces seigneurs. 987, le dernier Carolingien (Charles de Lorraine) est évincé et les grands du royaume élisent pour roi un personnage qui s’appelle Hugues Capet, duc de France, duc d’Ile-de-France. Cette date est fameuse. C’est la date qui consacre la fin de la dynastie carolingienne et le passage de

« très chrétien » qui permet de le distinguer clairement des autres souverains européens. b) Principe électif et principe héréditaire. Hugues Capet est un roi élu. Le dernier roi de France = Louis V et lorsque ce roi meurt il lui reste un oncle Charles de Lorraine qui a deux défauts = pas de réseau de fidélité très étendu et surtout il est au service de l’empereur Allemand. Dans ces conditions les grands n’ont pas confiance en lui. L’autre candidat est Hugues Capet qui depuis 960 porte le titre

for de Dieu » (de personne si ce n’est de Dieu : Livre de Justice et de Plet, 1260). Ensuite, les seigneurs, si importants soient-ils, sont censés tenir leurs fiefs du roi, reconnu comme le « (plus) grand fieffeux du royaume ». À partir de Louis VI (1108-1137), le roi peut exiger de tous les princes l’hommage et le service. Il multiplie ainsi ses vassaux directs : à la fin du 12e siècle (Philippe Auguste), 32 ducs et comtes, 60 barons, 75 châtelains (soit 167 seigneurs titrés) sont vassaux directs

rayonnement se poursuit jusqu’à la seconde moitié du 14ème siècle ou alors apparaissent les premiers symptômes d’un déclin qui va s’accentuant jusqu’aux dernières années du siècle. Ce déclin se manifeste plus précisément à partir de l’époque du roi Charles VI, un Valois, qui règne entre 1380 et 1422, en plein milieu de la guerre de cent ans. B – La crise de l’université Pourquoi, à la fin du 14ème siècle, assiste-t-on au déclin de cette université prestigieuse ? A cette question, des réponses diverses

contractuelle, de nature personnelle puisqu’elle est fondée sur des liens d’hommes à hommes. Elle est fondée plus exactement sur la fidélité personnelle au roi et non pas une fidélité prêtée à l’institution royale. Ainsi les rois mérovingiens des VI et VII exigent de leurs hommes libres, appelés les grands du royaume, les leudes, qu’ils lui prêtent serment au début de son règne. Ce serment pourra être renouvelé chaque fois que des évènements paraissent ébranler la confiance que les rois placent