Panathenees

fondée par la déesse Athéna, à laquelle les habitants rendent donc un culte. Ils lui construisent ainsi un ensemble de monuments sur l'Acropole, dont le temple du Parthénon est le plus important. Ils organisent des grandes fêtes en son honneur, les Panathénées. Les autres cérémonies religieuses importantes, qui mobilisent également toute la cité, sont les pièces de théâtre : elles prennent place dans le cadre de cérémonies en l'honneur de Dyonisos, dieu du vin, de l'ivresse et des arts, sous la forme

du calendrier des célébrations religieuses. La religion est polythéiste et les dieux nombreux. Les divinités les plus honorées à Athènes sont Athéna, la déesse poliade, Zeus et Poséidon. Les fêtes religieuses, notamment la longue procession des Panathénées [dossier p 48/49], sont l’occasion de rassembler non seulement les citoyens, mais aussi les femmes des citoyens et les métèques, politiquement inférieurs, de toute l’Attique, permettant à Athènes de mettre en scène sa cohésion. Les citoyens athéniens

régulièrement sont l'occasion de sacrifices, de concours d'athlétisme, de processions et de représentations théâtrales. La participation à ces festivals est donc un acte à la fois religieux et politique. Mais les grandes manifestations publiques, comme les Panathénées d'Athènes, ne satisfont pas entièrement les besoins religieux de la population. De nombreux actes cultuels se pratiquent donc en privé ou dans le cadre familial. Dans la société rurale dépeinte par Hésiode, l'agriculteur observe de nombreux interdits

tout ce que les poètes et les peintres nous représentent dans leurs poésies et dans leurs tableaux, ce qu’on étale partout dans nos temples, et dont on bigarre ce voile mystérieux[9] qu’on porte en procession à l’Acropolis, pendant les grandes Panathénées ? Euthyphron, devons-nous recevoir toutes ces choses comme des vérités ? EUTHYPHRON. Non-seulement celles-là, Socrate mais beaucoup d’autres encore, comme je te le disais tout-à-l’ heure, que je t’expliquerai si tu veux, et qui t’étonneront, sur

. Selon la légende, elle est à l'origine de la cité et c'est elle qui la protège. C'est pour cette raison que tous les ans sont organisé par les archontes les Panathénées, (p52-53) des fêtes en l'honneur d'Athéna et tous les 4 ans les Grandes Panathénées. Religion et politique sont mêlées. Tous les citoyens doivent participer à ces fêtes qui célèbrent la déesse et qui symbolisent également l'unité de

son conjoint. » Jusqu'à leur mariage les jeunes filles ("parthénoi") grandissent à l'ombre du "gynécée", appartement réservé aux femmes (de "gunè", femme, et "oikia", maison). Elles ne peuvent en sortir que pour de rares occasions, la fête des Panathénées par exemple, puisqu'elles participent à la procession. Le reste du temps, elles doivent se tenir à l'écart de tous les regards masculins, même ceux de leur propre famille. Elles n'apprennent que les travaux ménagers et quelques rudiments de calcul

docs) -De Marathon à Salamine ou le sens politique du passage de la guerre terrestre à la guerre navale : la participation des citoyens les plus pauvres comme rameurs permet l’avènement d’une démocratie plus populaire. b) la fête religieuse des Panathénées ou la citoyenneté en représentation Etude du cortège : des divinités chtoniennes aux divinités olympiennes. Signification politique des cérémonies sur l’Acropole et du Parthénon. Les grecs croyaient-ils à leurs dieux ? (extrait d’une comédie d’Aristophane)

des fêtes en l’honneur des Dieux. Un citoyen magistrat peut alors présider ces sacrifices et fêtes et décider de la construction de monuments encore une fois en l’honneur des Dieux. Ainsi, par exemple à Athènes est organisé la grande fête des Panathénées, au cours de laquelle les citoyens montent à l’Acropole pour offrir à la déesse protectrice de la cité, Athéna, le voile brodé auquel avait travaillé des filles de citoyens. Le jeune homme futur citoyen doit participer à l’éphébie mais également

versent les alliés d'Athènes : phoros. Cette contribution est régulière et c'est la première cité à en avoir. Le montant initial est de 460 talents fixé par Aristide en 478 av J.C. Ce montant était révisé tous les 4 ans lors des fêtes des grandes Panathénées. Cette contribution était effectuée en nature ou la plupart du temps en argent. Elle était récoltée pendant les fêtes de Dionysos annuellement. Dans un premier temps, le trésor avait été placé sur l'île de Délos puis pour des raisons de sécurité

participer aux fêtes religieuses famille) qui a lieu deux fois par devoirs (en cas de guerre mais aussi lors an. Cette obligation est levée en religieux des des grandes fêtes religieuses 313 par l’édit de Milan, rédigé par citoyens ? comme les Panathénées qui ont l’empereur Constantin : il accorde lieu tous les ans à Athènes en la liberté religieuse à tous les l’honneur de la déesse Athéna). citoyens de l’Empire. • Les devoirs du citoyen athénien et du citoyen romain sont identiques : en contrepartie