Pater familias

et les dalles qui entouraient l'autel, se mettait à l'orgue. Elle disait qu'elle offrait cette musique à dieu » (p. 98-99). Le chapitre XXIII la présente justement comme toute dévouée à la cause de son père, restant figée derrière la chaise du pater familias : « Quand elle pouvait marcher sans tomber le soir, elle entendait servir seule son père à table, peut-être par esprit d'humilité » (p. 99). Ainsi, Madeleine fait figure de femme tragique, de par sa silhouette frêle, sa sensibilité prononcée

bicyclette, il n’en demeure pas moins qu’il peut être trompé facilement. La fragilité du personnage nous est donnée à voir dans d’autres séquences notamment où le père devient au-dessus du fils qui sauve ce dernier. L’adulte dans ce sens n’est pas le pater familias, figure protectrice. C’est le fils qui joue son rôle et le sauve vers la fin. Les rôles s’inversent : le fils devient le christ qui normalement doit être sauvé par son père. Par ailleurs, il faut noter que le désespoir du protagoniste s’accentue

cela il s’en donne les moyens, il s’arme. Ces Gentes organisent la subordination de la famille au chef le pater familias. C’est le chef de la famille qui est la Gens, famille au sens biologique et spirituel, appartient à une Gens tous ceux qui pensent descendre d’un même ancêtre, un ancêtre illustre qui a été un dieu, fondateur de la Cité céleste. Le représentant de ce Dieu est le pater familias. Donc les autres membres lui doivent le respect, l’émancipation a lieu à la mort du père. Il a le droit

miroir de la société dans laquelle il vit » Cette citation reflète la réalité de l’évolution du monde moderne. Les mœurs d’aujourd’hui considèrent l’enfant comme un sujet de droit. Toutefois, ça n’a pas toujours été le cas, en droit romain, le pater familias détenait sur son enfant un droit de vie ou de mort. Au XIXème, le mineur était encore totalement dépendant de son père. Au départ fixé à vingt-un ans la majorité a été abaissée à dix-huit ans (article 388 du Code Civil) en 1974, « le mineur est

homme-femme : de la bonne volonté mais pas de progrès Toutes les études le démontrent : les hommes s’investissent encore plus dans leur travail quand surviennent les enfants, collant sans doute plus ou moins inconsciemment au rôle classique du pater familias pourvoyeur de ressources … malgré les belles intentions affichées quand les sondeurs viennent les interroger sur leur bonne volonté ménagère. Là, en théorie, 73 % des mâles adultes français estiment que les hommes « devraient mieux partager les

Comme dans beaucoup de domaines du droit, la révolution française marque une rupture par rapport à l'ancien droit. Dans l'ancienne France, c'est une famille de typa patriarcal placé sous l'autorité du chef de famille, le père, le mari. Héritage du pater familias du droit romain, la famille a pour fondement les droits du sang, le mariage et l'adoption ayant disparus. L’église ayant fais du mariage un sacrement, le lien du mariage est indissoluble et les relations sexuelles hors mariage sont sanctionnés

systématiquement les punitions corporelles, aussi bien dans les écoles d’Athènes qu’à Sparte, où l’enfant était élevé dans la rudesse et dans la violence. Il était puni par ses parents, par ses éducateurs et même par ses paires. Epoque romaine : Le pater familias pouvait appliquer des peines, des souffrances voire la mort à son enfant, sans avoir à se justifier. Il pouvait tout aussi bien  le flageller (verges), l’emprisonner, l’accabler de travaux forcés, voire le vendre comme esclave[4]. L’enfant selon

dans les cités grecques et romaines. En réalité, on voit ce droit public apparaître à la suite d'un pouvoir de fédéralisation de plusieurs groupes privés. C'est traditionnellement dans la famille que ce manifeste le pouvoir. C'est le pouvoir du «pater familias» sur l'ensemble de sa famille, soit une sorte de clan élargi. Lorsqu'il y a une fédéralisation de ces clans à l'intérieur de la cité on voit alors apparaître une organisation politique qui constitue un lieu de pouvoir politique, c'est-à-dire un

politiques et droit civils. Par ailleurs, à Rome toujours s’agissant même des citoyens libres, l’étendue de la capacité juridique des personnes pouvait encore dépendre de son statut familial. Généralement les droits politiques appartenaient au pater familias. Il a fallu attendre le Bas-Empire, pour que soit reconnu à l’enfant non émancipé un patrimoine propre signe d’une personnalité juridique distincte du père. Cette définition de la personne par son statut social et familial a laissé des traces

121 « aucun |seul désir … » | |esclave quelconque » | |d’une famille sénatoriale |doute sur ses origines | | | | |et pater familias, … » |plébéiennes. » | | | | |Sempronius Priscus (p.43) | | |Diomède (p.9,p.10) |Proculus (p.100)