Pax Americana

associations de défense, radios, publications, diffusent des tracts, non pas comme à l’est en un front uni, mais en ordre dispersé, par initiatives individuelles. La religion chrétienne s’insère dans ce créneau par anti-communisme viscéral (mouvement Pax Christi, condamnation par le Saint Office en 1949 du communisme athée). On entre dans une phase ressemblant à une croisade religieuse et morale. Ne voulant pas reproduire les erreurs de 1938, les Occidentaux s’attaquent au pacifisme communiste : en

puissance militaire, de la puissance économique, de la capacité à produire et à diffuser de l’information en direction de l’opinion mondiale, les Etats-Unis font effectivement figure d’hyperpuissance. A. Hyperpuissance américaine et projet d’une pax americana : La conjoncture internationale nouvelle conjuguée à cette position hégémonique est l’occasion pour l’Amérique d’imposer au monde un projet d’ordre international fondé sur les valeurs essentielles et indissociables de la démocratie libérale

extérieures Intérêts Pessimiste grande économique et militaire Henry Kissinger L’unilatéralisme américain et la pax americana (la disponibilité et la capacité des USA à imposer ses positions à certaines régions) sont appréciés de différentes manières. Certains analystes estiment qu’elle sera de courte durée. D’autres estiment par contre que la pax americana fera longue route. Robert Kagan a écrit of paradis and power. Il voit une longue domination des USA et ne s’engage pas fermement

Conclusion : L’unilatéralisme américain (jusqu’à l’élection en 2009 de Barak Obama) a montré ses limites dans la gestion des conflits du nouvel ordre mondial. En effet, malgré la volonté des Etats-Unis de créer un « Empire bienveillant » et une « Pax Americana », un seul Etat ne peut assurer la stabilité de l’ordre mondial. Le monde est multipolaire et seule une résolution des conflits dans un cadre multilatérale semble être la solution. En effet le monde est troublé par le terrorisme (attentats de Madrid

des Etats-Unis d’établir un nouvel ordre mondial basé sur les valeurs étasuniennes et en accord avec l’ONU. De plus, il assume le statut de seul superpuissance, même hyperpuissance, et se posent ainsi son pays en « gendarmes du monde ». Cette « pax americana » qui caractérise ces années 90 a cependant ses limites. Ainsi, comme le prouve le conflit en Yougoslavie de 1992-95, le nouvel ordre mondial n’est pas aussi facile à mettre en place. En effet, les troupes envoyées par l’ONU n’avaient pour mission

troisième catégorie de modèles se déduit d'une analyse économique de type libéral. Deux tendances vont structurer les activités spatiales, la globalisation (déclin de l'Etat-nation, avènement de la société de l'information et du libre-échange, Pax americana) et la privatisation. L'espace sera dominé par cette double tendance (initiatives à portée mondiale des grandes sociétés capitalistes). A l'évidence, aucun de ces modèles n'est parfaitement satisfaisant ; les scénarios présentent de grandes incertitudes

l’expansion longue américaine d’après-guerre et de la crise contemporaine. *Le système de la grande entreprise : il repose sur un ensemble de trois socles regroupant chacun un ensemble spécifique de relatons de pouvoir institutionnalisées : • La Pax Americana : elle arbitre les relations d’échange entre le capital américain et ses fournisseurs ou concurrents étrangers grâce à une puissante machine politique, économique et militaire. • Un accord capital-travail : il met en place un système très

engagement de troupes audelà de 60 jours a besoin de l’ accord du Congrès, c’est le Power Act. Les groupes de pression, les lobbies, sont également très influents. B) Les Etats-Unis et le monde depuis 1991. 1) L’optimisme des années 90. La Pax Americana. Vainqueurs de la Guerre Froide, les Etats-Unis vont avoir l’ambition de construire un ordre mondial selon leurs principes et leurs intérêts, en diffusant leur modèle, et afin d’éviter le chaos que pourrait provoquer la disparition de l’URSS.

l’anti-américanisme se développe, parfois de manière paradoxale : lorsque les Américains interviennent, ils sont accusés d’impérialisme ; au contraire, lorsqu’ils ne bougent pas, on leur reproche leur égoïsme, leur isolationnisme. -La contestation de la « pax americana » est présente en Amérique latine, en Europe (la France notamment), en Russie… - C’est surtout dans le monde musulman qu’elle est la plus virulente. Elle se nourrit des différences de civilisation, du manque de démocratie des pays concernés, ainsi

idéologiques s’estompant, les alignements seront moins rigides. L’équilibre des forces restera le seul jeu possible et les Etats-Unis seront l’indispensable "balancier"60. En jouant ce rôle, l’Amérique jouera celui de l’Angleterre au XIXe siècle. La Pax Britannica a permis la paix parce qu’une puissance, sans dominer vraiment, servait de leader, veillait au respect des règles et avait la volonté d’intervenir, au besoin par la force, pour maintenir la stabilité du système61. Les Etats-Unis sont dans