Pensée Peur Kant

UNIVERSITE SAINT ESPRIT DE KASLIK FACULTE DE PHILOSOPHIE ET DE SCIENCES HUMAINES DEPARTEMENT DE SCIENCES DE L’EDUCATION TPD préparé dans le cours  « Philosophie de l’éducation » TITRE « La nature humaine » chez Kant Préparé par Marianne Medawar Présenté à Dr FAYAD Marie Année 2011- 2012 Kaslik Plan : Introduction * Poser la problématique * Présenter le texte I. La nature humaine n'est pas passionnée (lignes 1 à 5) A) La nature humaine B) Besoin et passion

contrôlable directement par soi-même. Il serait donc sage de limiter mes désirs à ce qui dépend de moi, m’évitant ainsi une éventuelle frustration et me garantissant une durabilité dans ce que je suis certaine de posséder ? Cette réflexion renvoie au pensée stoïcienne. Mais alors qu’est-ce qui dépend de moi ? Qu’est-ce qui est en mon pouvoir ? Mes éventuelles actions sont d’emblées limités par les lois juridique mais aussi et surtout par les lois de la nature. De plus, prévoir une action reste seulement

limité par une norme : La morale, la loi, les mœurs. Pour Kant, la liberté d'expression est nécessaire à la liberté de pensée : « Certes, on dit : la liberté de parler, ou d'écrire peut nous être retirée par un pouvoir supérieur mais absolument pas celle de penser. Toutefois, quelles seraient l'ampleur et la justesse de notre pensée, si nous ne pensions pas en quelque sorte en communauté avec d'autres à qui nous communiquerions nos pensées et qui nous communiqueraient les leurs ! On peut donc dire

attractifs dans le monde de la philosophie. De nombreux philosophes se sont demandés ce qu'était la conscience et beaucoup d'entre eux en ont conclus que cette dernière est la connaissance plus ou moins claire qu'un sujet possède de ses états, de ses pensées et de lui même. Pour la plupart de ces philosophes, la conscience est ce qui distingue l'Homme de l'animal. La conscience peut être considérée comme une tâche : moins un homme à conscience de soi même, son Moi , moins cet Homme se sent libre. On peut

l’idéologie du parti au pouvoir sinon ils se font arrêter par les forces militaires. Cette situation crée ce qu’on appelle des masses. Dans le film Amen de Costa Gavras, peut-on dire, comme le ferait Arendt, que K. Gerstein a soutenu le régime Nazi? Je pense que non parce que malgré qu’il fasse parti de la SS, il a tenté de se faire entendre par différents moyens afin de dénoncer la situation. Hannah Arendt caractérise l’objectif du totalitarisme étant de transformer la société en une masse homogène

Peut-on penser par soi-même ?Penser = faire l’expérience réelle du problème de la question.Apprentissage de la pensée/autonomie = apprentissage de la libertéL’affect, désir, est une volonté fusionnelle = elle crée des difficultés à se détacher.L’accès à l’autonomie = en cas d’extrême, une négation du dominant, du maitre, des parents.Penser par soi-même est un processus, un apprentissage. Elle est toujours décision.Un bon éducateur doit accepter de s’effacer devant l’autonomisation de « l’élève »

savoir, C’est un obstacle ; La curiosité, l’avidité de repère. Descartes : « Ceux qui se croyant plus habiles qu’ils ne sont, ne se peuvent empêcher de se précipiter leurs jugements, ni avoir assez de patience pour conduire par ordre toutes leurs pensées » Discours de la méthode ; Bachelard reprend cette problématique de l’erreur. L’obstacle épistémologique est interne. Issu de préjugés, de curiosité ou d’impatience, il nous empêche d’accéder au vrai. Cause de l’erreur.  « Toute notre connaissance

choses, c’est être lucide, au courant des dangers… la vie est un jeu de massacre. » Machiavel et Hobbes avaient enseigné la même méfiance fondamentale. *« son » prochain : Qu’est-ce qui l’attribue comme « mien » ? Qu’est -ce qui fait que je pense cet autre, anonyme comme « mon » prochain ? Ne faut-il pas déjà l’aimer pour le reconnaître comme tel ? Ne faut-il pas lui avoir reconnu une proximité avec moi pour l'appeler « mon prochain » On peut penser deux logiques : -dans la première «

manière d' abus de langage ? * 3. Suis-je le mieux placé pour savoir ce que je suis ? Question topique. Celle de la place du sujet-supposé-savoir. 1. Sujet psychologique et intuitif ( à la manière d'Amiel ou de Bergson ), transcendantal ( selon Kant ), fictionnel ( d'après les artifices projectifs de l'art romanesque ). Ou sujet miroir -autrui supposé mieux placé que moi-même pour savoir ce que je suis parce qu' à distance et ainsi plus apte -semble-t-il-, à prendre la mesure de mon identité

faible. Les personnes sans identité juridique existent en tant que sujet mais ne sont personne - identité superficielle qui n’atteint pas sa réalité propre. *Opposition sujet apparent / sujet réel Je disais « je » à 2 ans mais mon corps, mes pensées, mes opinions ont changées. Le sujet, le moi subit une infinité de changements au cours du temps, pourtant on s’y réfère comme a une unité stable . Sujet vient de « subjectum » > ce qui est jeté sous le changement. Héraclite: «  on ne se baigne