Pérégrin

de citoyen, (du latin « civis »), celui qui possède le droit de la cité. Avec l’Edit de Caracalla, en 212 après Jésus Christ, la citoyenneté va être accordée à tous les habitants de l’Empire romain, y compris les habitants peuples conquis : les pérégrins. De plus la romanisation qui va étendre cette citoyenneté, va  se dynamiser avec cette constitution et l’empire va devenir encore plus vaste. « Dans quelle mesure l’édit de Caracalla est-il une étape décisive dans la romanisation de l’empire 

les étrangers, nombreux à Rome, utilisent le jus gentium. C’est d’ailleurs le droit appliqué par le prêteur pérégrin, institué en 242 av JC. Le prêteur pérégrin a pour mission de régler les litiges opposant un citoyen romain et un pérégrin (étranger) ou deux pérégrins. Pour cela, il utilise le seul droit commun à tous, le jus gentium. Il ne peut pas utiliser le jus civile, car les pérégrins n’ont pas le droit de l’utiliser. En 212, l’empereur Caracalla donne un édit qui autorise tous les habitants

non-citoyens : hommes libres = pérégrins (hommes libres, pop des Provinces) et les affranchis (anciens esclaves devenus libres, par décision de leur maître) ; * Les esclaves. - Doc 3 p 46 : Que montre ce doc ? Qu’en déduire quant à la citoyenneté romaine ? Quel intérêt pour Rome ?  Possibilité d’obtenir la citoyenneté romaine, par décision de l’empereur, sur requête d’1 citoyen (ici le Gouverneur de la Province de Maurétanie Tingitane [actuel Maroc], pr un pérégrin (de la tribu des Zegrenses)

mais pour le salut de tous. * « amener au culte des dieux les pérégrins » à peut être une volonté de conversion de pérégrins dans un but d’unification. Les cultes communs ont une valeur unitaire. II- La portée juridique de l’Edit de Caracalla A- Une volonté unitaire * « tous les pérégrins qui sont la terre » à » sans distinctions d’âge ni de colonies, Hors, il est évident que les femme par exemple en sont exclues. Les pérégrins sont des hommes libres ne disposant pas de la citoyenneté romaine

avantageux. Ces Latins pouvaient devenir citoyens romains en s installant à Rome ; après 206 (ou 187) cela ne fut possible que s'ils laissaient un enfant mâle dans leur cité latine d'origo. C) Les Latins qui sont des pérégrins (étrangers à la citoyenneté romaine) appartenant à une cité pérégrine ayant reçu le droit latin (essentiellement le droit privé). Ces Latins pouvaient devenir citoyens romains après avoir exercé une magistrature dans leur cité (minus Latium créé vers 125 avant J.-C.) ou en devenant

habitants sont citoyens romains. Ils peuvent devenir sénateurs ou magistrats à Rome.  Les cités de droit latin : Leurs habitants ont les mêmes droits que les précédents mais ne peuvent pas devenir sénateurs ou magistrats à Rome.  Les cités de droits pérégrins : Leurs habitants ne sont pas citoyens romains mais conservent leur droit de cité propre. 3) La défense de l’Empire : a) Depuis le IIe siècle après J.-C., l’Empire romain ne cherche plus à s’étendre mais uniquement à se défendre. Les provinces étant

les Romains ont une attitude comparable à celle des Athéniens : ils souhaitent limiter au maximum l'octroi de la citoyenneté et la restreindre à quelques individus. La société romaine est très hiérarchisée, avec des esclaves, des affranchis, des pérégrins (hommes libres provenant des cités sous domination romaine) et des citoyens. Seuls hommes libres sur territoire de Rome sont citoyens à l'origine. Avec César, puis son successeur Auguste (né en 63 avant notre ère, mort en 14 après Jésus-Christ)

dont le droit s'acquière par la naissance (droit du sang) La citoyenneté peut s'acquérir par l'annexion d'un territoire. Cette citoyenneté est exclusive : elle exclue les femmes libres, les épouses de citoyens, les esclaves et les étranger (les Pérégrins). Les femmes sont sous la tutel du citoyen recensé qui est le registre du citoyen fondé sur la nécessité fiscale et militaire, ce registre établit la liste de citoyens tenus par le censeur (magistrat élu). Un esclave affranchit par son maître citoyen

l’immunité fiscale en déclarant : “Il m’est plus facile de soustraire quelque chose au fisc que de brader le privilège de la citoyenneté romaine.” » Suétone, Auguste, XL, 5-6 « (Claude) raya de la liste des juges et renvoya à sa condition de pérégrin un personnage de rang équestre qui comptait parmi les notables de la province de Grèce mais qui ignorait la langue latine. » Suétone, Claude, XVI, 4 a. Présentez les documents b. Pourquoi d’après ces documents peut-on affirmer qu’être

condition de pérégrin un personnage de rang équestre qui comptait parmi les notables de la province de Grèce mais qui ignorait la langue latine. » Suétone, Claude, XVI, 4 Questions : a. Pourquoi d’après ces documents peut-on affirmer qu’un citoyen romain représentait un privilège ? b. Quel est un des critères indispensables selon Suétone pour obtenir la citoyenneté romaine ? Aux yeux des autorités romaines, être citoyen romain représentait un privilège auquel tous les pérégrins auraient