Perfection

être parfait, dieu. Il faut maintenant savoir si sa réalité formelle est supérieur à sa réalité objective. Si on analyse le concept de perfection, on doit analyser la conception d'existence, car une chose est d'autant plus parfaite si elle existe, sinon elle est imparfaite, car l'inexistence est un critère d'imperfection, donc le concept de dieu à partir de la perfection implique l'existence. Une chose peut exister sur le plan formel sans exister sur le plan objectif. Le dieu de Descartes n'a plus

qu'exister r ellement, in re, et exister en pens e, in intellectu, sont deux choses di rentes au moins a priori 1  et que donc c'est tre plus parfait ou plus grand d'exister r ellement plut t que dans l'id e. Ce degr suppl mentaire 2 de grandeur ou de perfection se trouve n cessairement chez l' tre le plus grand ou le plus parfait ou chez celui tel qu'on ne puisse concevoir plus grand ou plus parfait. Il s'ensuit que cet tre, Dieu, poss de l'existence, qu'il existe bien r ellement. Plus encore que pour

subsiste naturellement de par soi-même, sans commencement ni fin : Il est souverainement & uniquement Sage, Puissant & Bon. Comme il est infini, & que nous sommes finis, nous ne pouvons rien dire de lui, qui ne soit trop au-dessous de sa gloire & perfection ; une partie ne pouvant aucunement comprendre le tout : l’ex­cellence de ses œuvres le magnifie beaucoup plus que la faiblesse de notre expression. Quand nous contemplons ses oeuvres en général, nous y observons dès leur principe le Chaos, les Eléments

point de départ, « une perle »= l’aboutissement. Le processus de création de la poésie est inséparable de l’idée de la perfection : la création d’un poème est la quête de cette perfection. Celle-ci s’exprime à travers deux images principales : • la « perle » au vers 10 : image de ce qui est permanent, évoque par sa rondeur, son coté précieux l’idée de perfection et de rareté. (la perle rappelle aussi le temps et le travail nécéssaire à son accomplissement : elle se forme peu à peu, au

l'entraînement. Il soutient que ceux-ci, ajoutés à une observation détaillée des sens de l'Homme, permettent d'imiter à la perfection les différentes émotions. Diderot nous fait une démonstration de sa thèse dans son ouvrage. Ainsi, si le comédien reproduit au lieu de ressentir (dit jeu de « réflexion »), son jeu ne pourra qu'être meilleur, puisque l'exercice sera répété jusqu'à la perfection, qui est crédible puisqu'elle semble plus vrai que vrai. Et lorsqu'elle sera atteinte, il n'y aura plus rien à modifier

L’homme a la vocation d’agir et de penser : le repos n’est donc pas le but de sa vie sinon il eut mieux valu rester minéral… Chercher à perfectionner ses facultés et ses actions telle est la vertu et tel est ce qui est non seulement bien mais bon. Il y a pour Aristote un lien entre le perfectionnement et le bon-heur. C’est en ce sens que le repos qui concourt à la perfection de l’action peut concourir au bonheur. L’amusement dans cette perspective seule n’est pas vain c’est-à-dire sans valeur relative à

Description insistant sur l’élégance : « majestueuse », « main fastueuse », « noble », robe longue → soulever « l’ourlet » « le feston » →bourgeoise, « grand deuil » → habillée de noir mais sans doute vêtements somptueux * Description aussi sur la perfection physique : silhouette élancée (« longue et mince »), corps sculptural (« jambe de statue »)→ Baudelaire considère l’art comme ce qu’il y a de plus beau, beauté parfaite complétée par « agile », idéal féminin pour l’auteur : « fugitive beauté »

première expérience de beau est nous-même. Notre premier jugement de la « perfection » humaine est nous-même, dans un miroir le plus couramment. Cette première expérience est le plus souvent positive dans les premières années mais se modifie ou non avec le temps et les expériences. Le plus souvent cela devient malheureusement un avis négatif, dû à une baisse confiance en soi le plus souvent. Cependant en philosophie la perfection d la beauté n’existe pas. Cela signifie plutôt que lorsqu’on soutient que

à bien remarquer quelles sont celles que nous concevons distinctement. En suite de quoi, faisant réflexion sur ce que je doutais, et que, par conséquent, mon être n'était pas tout parfait, car je voyais clairement que c'était une plus grande perfection de connaître que de douter, je m'avisai de chercher d'où j'avais appris à penser à quelque chose de plus parfait que je n'étais; et je connus évidemment que ce devait être de quelque nature qui fût en effet plus parfaite. Pour ce qui est des pensées

déroulement de la cristallisation pour Stendhal car c’est le moment où tout se produit. C’est le début où l’œil aperçois seulement la perfection de l’objet aimé. Tout est exagérer aux moindres détails. Cristallisation : c’est l’opération de l’esprit qui exprime tout le présent de la découverte que l’objet aimé a de nouvelle perfection. Il suffit de pensé à l’unes des perfections de l’être aimé pour le voir dans ce qu’on aime. Il est idéalisé selon ce que nous avons envie de découvrir et de voir. Ex du