Perversion narcissique

romanesque. Breton, en effet, avait horreur du roman, parce qu’en tant que pervers (ceci étant dit sans jugement de valeur, objectivement) : avec le roman, c’est une fiction, et, une seule, qui lui est imposée, ce qui le prive de toute créativité narcissique. Très rapidement, on voit clairement que Nadja, le livre — on découvrira qu’il en de même pour la femme qui lui prête son nom, simple prête-nom, pour son titre — n’est jamais pour Breton qu’un outil d’introspection. Nadja, la femme réelle, apparaîtra

de celui qui joue ou écoute de lui trouver un sens LES MÉTAMORPHOSES DU MOI Transformations historiques de l’égo • Freud, Introduction à la psychanalyse : précise que 3 penseurs dans l’histoire ont infligé à l’être humain une « blessure narcissique »: Copernic pour qui la terre n’est plus le centre de l’univers, Darwin pour sa théorie de l’évolution et Freud pour qui l’inconscient est une remise en cause de la liberté (car nous agissons sous l’effet de pulsions donc pas libres) • Sartre

apparues à des époques précises de l'Histoire. Il existe aussi un certain nombre de désordres psychiques liés à l'amour, et étudiés par la psychologie, comme l'érotomanie ou le narcissisme. Certaines formes d'amour sont par ailleurs perçues comme des perversions ou des déviances (voir paraphilie), telles que la pédophilie (attirance sexuelle pour les enfants) et la zoophilie (attirance sexuelle pour les animaux). De telles amours peuvent être étudiées aussi bien par la psychologie que par les sciences humaines

le « beau en soi » : la beauté en elle-même, n’existe pas, elle n’est qu’un mot sans idée car elle n’existe que par la vision de l’Homme et non de nature. Le beau soumis au jugement de l’Homme répond donc aux règles qu’il instaure. De nature narcissique l’Homme se prend pour exemple et le beau doit donc être à son image il est le « critère de la perfection » (l.4) et peut même s’adorer lui-même comme le montre les nombreuse statues grecques notamment celle du lancer de disque, il se prend même

Psychopathologie psychanalytique Le phénomène normal qui correspond à la paranoïa est la jalousie. On peut décrire, avec Freud, trois étapes dans le développement de la jalousie: 1.La jalousie normale ou de concurrence est le fait de la blessure narcissique et le deuil de l’amour que l’on croit perdu. Cette forme de jalousie s’enracine dans l’enfance, elle trouve dans l’inconscient l’écho de la jalousie issue du complexe d’Oedipe ou du complexe fraternel. 2.La jalousie par projection. Il s’agit

son moi - s’y soumet par amour, et non pas par crainte d’une punition comme cela est le cas face au surmoi. Cet Idéal du moi a une origine narcissique en ce qu’il représente, de façon idéale, les réalisations attendues effectivement par un sujet, ou le modèle auquel un sujet cherche à se conformer. C’est un lieu psychique où converge ainsi un idéal narcissique (« Ah, si j’étais parfait, on m’aimerait et je m’aimerais enfin ! »), des exigences libidinales (être beau, intelligent, riche, etc.), et des

qui s'enchaînent en ne lui laissant aucun répit. Don Juan est un aristocrate libertin qui abuse de ses privilèges et se fait agresser par le peuple. Don Juan (sadien), installé dans sa charette fuit la société morale du XVIIe par l'érotisme et la perversion. Mais il en devient victime, assommé par une « machine pour tuer les libertins » (Chéreau) symbole du Pouvoir... Sganarelle (Marcel Maréchal) émanation du peuple, handicapé du langage, gros clown, une sorte de SDF lyrique, singeant son maître qu'il

d’amour avant de diriger son amour vers des objets extérieurs -> dimension objectale (lorsqu’il s’ouvre). Dans la vie psychique il y a deux types d’énergies psychiques : l’autoconservation et les pulsions sexuelles (=libido) qui a 2 pôles (libido narcissique et libido d’objets) b) La 2ème élaboration théorique sur les pulsions proposée par Freud (1920) -Organisme sans cesse poussé pour rétablir un état antérieur auquel il a du renoncer. -« le but de toute vie est la mort » (mort = non désir, était

l'adolescence ne concerne pas que les enfants de la bourgeoisie, seuls à bénéficier d'une scolarisation dans les collèges religieux ou les lycées. Les discours, souvent issus des milieux religieux, catholiques ou protestants, dénoncent le climat de perversion dans lequel vit la jeunesse prolétarienne. Entre la première communion et le service militaire, considérés comme les rites d'entrée et de sortie de l'adolescence, les jeunes des milieux populaires sont le plus souvent livrés à l'« atmosphère pernicieuse » des

(leur forme). » La religion dans les limites de la simple raison, p. 50. Le mal est donc une perversion de la liberté et pas seulement une corruption de celle-ci. L’homme, par essence ‘être rationnel’, nie, dans le mal, sa liberté, subordonne la raison à la sensibilité. Le mal, lorsque l’homme se laisse déterminer par la nature (par ses penchants) pervertit la nature de l’homme. Le mal est donc perversion, dénaturation de la liberté. Liberté et habitude. La vertu ne constitue pas une authentique