Pessimisme De La Rochefoucauld

la conversation dans les salons : bons mots, épigrammes, sens du paradoxe. En témoigne le succès au XVIIe siècle des genres brefs et plaisants et, à la fois, le goût pour une morale spirituelle et incisive (œuvres déjà citées de Montaigne, La Rochefoucauld, La Bruyère, mais on pourrait aussi évoquer des auteurs non répertoriés comme « moralistes », tels que La Fontaine avec les Fables ou Perrault dans ses Contes) [2]. Il existe de fait ce que l’on pourrait appeler une rhétorique de la brièveté

ne put admirer que Mme de Clèves. '' La Princesse de Clèves est un roman, publié anonymement, du XVII siècle qui se passe au XVI siècle, à la cour d'Henri II. Il paraîtrait que cette œuvre est le fruit de la collaboration de trois auteurs, La Rochefoucauld, Segrais et Madame de Lafayette, cette dernière étant l'instigatrice du projet. A une époque où le genre romanesque est décrié car jugé pernicieux et avilissant, La Princesse de Clèves se désigne comme une nouvelle historique et, à ce titre, se

classique: Le mélange du goût et des mentalités dans les années 1660 conduit à l’épanouissement de la nouvelles historique et galante. Mme de la Fayette (1634-1693) est une habitué de l’hôtel de Rambouillet et une amie de Mme de sévigné, de la Rochefoucauld, de Fouquet… C’est une femme et une aristocratie mais elle se défend elle-même d’être « un vrai auteur de profession ». Elle écrira en 1662, la princesse de Montpensier, puis d’autres œuvres jusqu’au célèbre roman la princesse de Clèves (1678)

amies les plus proches étaient sa cousine, Mme de Sévigné, et Henriette d'Angleterre, la belle-sœur du roi. En 1660, Madame de La Fayette a noué une relation d'amitié avec La Rochefoucauld11. Leur amitié a duré jusqu'à la mort de La Rochefoucauld en 1680. La Rochefoucauld et plusieurs de ses amis ont poussé Madame de La Fayette à écrire et ils ont collaboré avec elle. Elle a refusé de signer ses récits par son propre nom ou de prendre un pseudonyme. Elle a donc publié ses œuvres comme anonymes ou choisi

une place importante dans la lignée des moralistes français, à la suite de Montaigne et de La Rochefoucauld. Grâce à un esprit droit et un jugement d'une entière indépendance, il a su dégager de ses observations sur la société, la cour et les grands de son époque, une part de ce qu'il y a d'invariant dans la nature humaine. Au-dessus de ces portraits peints avec un grand souci du style, plane un pessimisme poignant: l'homme n'est pas fait pour le bonheur et on doit se méfier de ceux qui en font l'étalage

cultivées et des cours européennes ; elle remplace alors le latin, langue des savants et des politiques. En dramaturgie comme dans les romans ou essais, la guerre et l’héroïsme ne font plus recette et laissent la place au pessimisme qu’expriment les œuvres de La Rochefoucauld, de Madame de La Fayette puis celles de La Bruyère. La comédie du 18ème siècle est directement inspirée de celle de Molière ; or, il s’agit d’un modèle que Marivaux ne reprend pas. L’argent devient un thème de prédilection

Jansénistes : vue pessimiste de la vie, restreint la liberté d’action, grâce n’est pas partagé· Jésuites : vue optimiste de la vie, la grâce est repartie, a chacun de construire sa vie.L’œuvre · L’œuvre a été publié anonyme· On pensait que La Rochefoucauld était l’auteur. · L’histoire jouait 100 ans avant le temps de l’auteur, mais on trouve beaucoup des éléments de la situation actuelle à la cour· Henri II · Des traits jansénistes · Transposition historique· Elle vivait à l’époque de Louis XIV mais

grande partie sur un problme de langage. Ladjectif goste peut porter sur les actes (est goste lacte accompli au dtriment dautrui) ou sur les intentions. En ce deuxime sens, il peut sembler que toute intention est goste. Des moralistes comme La Rochefoucauld ont montr comment lamour propre constitue la motivation secrte de toutes nos actions, y compris de celles qui semblent les plus dsintresses. Mme nos actes altruistes reposeraient donc sur des motivations gostes viter la critique, la punition, obtenir

s’exacerbent l’égoïsme et l’amour-propre. Alceste refuse cet art de plaire au contraire de Philinte qui a compris qu’il fallait essayer de s’accommoder de la nature humaine. Molière est encore une fois polyphonique, les deux ont raison et tort. Pessimisme résigné de Molière qui est partisan du conservatisme social sans se faire d’illusion sur l’ordre régnant. Sagesse nuancée, contradictoire : théâtre par essence problématique. Chapitre III : Les héros comiques Peindre les hommes c’est surtout saisir

s’exacerbent l’égoïsme et l’amour-propre. Alceste refuse cet art de plaire au contraire de Philinte qui a compris qu’il fallait essayer de s’accommoder de la nature humaine. Molière est encore une fois polyphonique, les deux ont raison et tort. Pessimisme résigné de Molière qui est partisan du conservatisme social sans se faire d’illusion sur l’ordre régnant. Sagesse nuancée, contradictoire : théâtre par essence problématique. Chapitre III : Les héros comiques Peindre les hommes c’est surtout