Peut On Juger Une Autre Culture

 Plan : Introduction 1- Définir le concept Culture 2- L’homme comme sujet de la culture 3- La mission d’évangélisation dans la perspective d’Aparecida 4- Méthode d’Aparecida 5- Mission de l’Église en Haïti Conclusion Bibliographie Nul homme ne saurait nier l’existence du concept culture. Ce dernier est certainement le plus important et l’un des facteurs du développement humain. Ce concept fait

Philopsis 2010 - Cournarie 1 proclamer la mort de l’esthétique. Il s’agit bien plutôt d’en réviser les conditions et le sens aujourd’hui. Si l’art se produit comme sa propre mise en question (l’art en tant que question de l’art), l’esthétique ne peut plus aveuglément célébrer l’œuvre et la beauté, ni affirmer la présence souveraine d’un contenu de vérité. Faut-il dire aborder l’esthétique sur le mode de la nostalgie, devant la perte des évidences, ou tout simplement lui dire « adieu », renoncer

ieJugement et critique Peut-on juger objectivement les pratiques culturelles? Transition Peut-on néanmoins concevoir une possibilité de jugement de valeur concernant les produits de la culture ? Les civilisations se caractérisent par des formes d’art, des pratiques et des traditions religieuses, soumises à une évolution plus ou moins lente déterminée soit par les innovations techniques, pour ce qui est des arts, ou par les bouleversements de mœurs et les renversements idéologiques, pour les

« autrui » peut être interprété de deux manières, « autre moi » c’est-à-dire un être qui me ressemble, qui appartient à l’humanité, mais aussi comme « autre que moi », donc un être différent de moi, qui a des idées, des principes différents des miens. Il convient ici de trouver ce qui ne pourra jamais coïncider, autrement dit, ce qui appartient à autrui et qui donc par définition ne nous appartiendra jamais. Mais que penser de l’autre si j’ai déjà du mal à me penser moi-même ? Autrement dit peut-on se

a lui aussi plusieurs sens, celui de convier, mais aussi d’encourager ou de pousser. Ne pas inviter un cannibale à sa table reviendrait à ne pas accepter ou comprendre une autre coutume qui nous est inconnue et dont on a peur. Cependant, a-t-on suffisamment de légitimité pour refuser et condamner des cultures qui nous sont étrangères ? Dans un premier temps il est instinctif d’éprouver une certaine réticence à ouvrir son intimité à un étranger qu’on craint, cependant, il est préférable

ne date pas d’hier, l’ethnocentrisme. Nous étudierons comment, au travers du texte ainsi que d’autres exemples, il dépeint cette attitude, qui selon lui est “profondément ancrée chez la plupart des hommes” à travers l’histoire de la diversité des cultures. Nous nous intéresserons également à la notion d’humanité, qui n’est rien d’autre que l’issue du comportement ethnocentriste. L’etnocentrisme se définit comme “une tendance à répudier toutes les manifestations culturelles et les comportements éloignés

l'œuvre car elle la verra peut être sous un autre regard puisqu’elle la comprendra. * Etre cultivé c’est se développer par l’instruction, avoir une palette de connaissance : transmises par l'éducation et portant sur la science, l'histoire, la littérature, la mythologie. La culture s'oppose à l'ignorance. * On peut trouver des qualités esthétiques à une œuvre d’art mais aussi vouloir la comprendre, pouvoir la juger, l’estimer ou encore l'aimer. * L'artiste peut utiliser des scènes de la

nature semble toujours extérieur à la culture, l’être humain est composé de culture et de nature. En ce sens Maurice Merleau-Ponty nous dit en 1945 dans Phénoménologie de la perception : “ tout est fabriqué et tout est naturel chez l’Homme “. Rousseau de son côté affirme : “ ce n’est pas une légère entreprise que de démêler ce qu’il y a d’original et d’artificiel dans l’homme “ dans Emile ou de l’éducation. La diversité des cultures. ! Toutes les cultures se différencient les unes des autres par

ses instincts ; c’est pourquoi on dit souvent qu’il agit par instinct. A la différence l’homme est doté de raison. La raison est généralement considérée comme une faculté[->0] propre de l'esprit[->1] humain dont la mise en œuvre lui permet de bien juger, de discerner le vrai du faux, le bien[->2] du mal[->3]. C’est la raison qui nous dicte nos choix. Ainsi la raison n’est-elle pas la condition nécessaire si nous voulons être libre de penser et d’agir ? Mais n’oublions nous pas que faute d’être

néanmoins, il n’y a aucune loi n’empêchant de le penser… Ceci reposera donc sur notre éducation, et la culture qui influe sur les limites de notre pensée. Il est absolument nécessaire et utile de s’élever contre l’injustice comme le renvoi d’un employé parce qu’il est atteint du sida ou la discrimination au travail envers un handicapé, des actions souvent liées à des pensés que nous avons appris à juger comme « immorales ». Nous avons le droit de le penser, certainement, mais toute liberté de pensée