Peut On S Affranchir De La Subjectivité

faite aux Etats européens de se refinancer directement auprès de la Banque centrale, et l'obligation du financement par les marchés, qui autorise le coup d'Etat permanent que constituent les notes et recommandations délivrées par les agences. C'est peut-être dans leur tutelle de fait sur les politiques publiques que leur action, qui constitue une véritable négation la démocratie, paraît le plus insupportable. Les agences sont ainsi particulièrement voyantes mais elles ne sont que le porte-voix de

d'art peut-elle se concevoir désormais autrement que collectivement ?1° LA FRONTIERE ART ET

attachée à son comportement. Mais l'attitude face au risque ne peut-elle être guidée, non pas par un refus de la prise de risque, mais au contraire par une prise de risque consciente ? En d'autres termes, plutôt que d'une logique de précaution, l'attitude face au risque ne peut-elle pas relever d'une logique de responsabilisation, au sens où l'acteur accepte en responsabilité de prendre ou non un risque ? L'incertitude comportementale peut-elle être réellement supprimée par la mise en place de systèmes

science, les convictions n'ont pas droit de cité, voilà ce que l'on dit à juste titre: ce n'est que lorsqu'elles se décident à s'abaisser modestement au niveau d'une hypothèse, à adopter le point de vue provisoire d'un essai expérimental, que l'on peut leur accorder l'accès et même une certaine valeur à l'intérieur du domaine de la connaissance - avec cette restriction toutefois, de rester sous la surveillance policière de la méfiance. Mais si l'on y regarde de plus près, cela ne signifie-t-il pas

véritablement ? Cette question mérite qu’on se la pose, étant donné la difficulté que nous éprouvons à certains moments pour ne serait ce que nous reconnaître nous même. Parfois on se surprend soi-même. On se déçoit. On se découvre. De ce fait on peut se demander qui suis-je vraiment ? Puis-je me connaître ? Puis-je savoir qui je suis ? Problématique Spontanément, je m’apparais moi-même, à mes propres yeux comme ce qui est le plus certain et le plus évident, mais puis-je vraiment

alternant rime féminine et masculine. Ce long poème est un emprunt au genre antique de l’epyllion, poème narratif bref portant généralement sur la vie d’un héros mythique. Mouvement : Influence du Parnasse : → Refus du culte du « Moi » et de la subjectivité : le « je » du bateau est le masque allégorique du poète s’exprimant par le biais de la prosopopée. Emploi de l’adjectif « impassible » v. est une référence explicite au Parnasse et à la beauté figée qu’il met en scène. → Forme noble et savante

et caché, en acceptant de vivre dans la réalité sociale où son propre désir ne peut se déployer dans la toute-puissance. Dans cette perspective, l’obscène surgit au regard et à la conscience sur un mode intrusif, obligeant le sujet à faire retour sur ce qu’il croyait avoir liquidé, d’où la sensation de « gêne ». Ces observations fonctionnelles permettent au passage d’éclairer les raisons pour lesquelles l’obscène peut investir certains objets plutôt que d’autres, en particulier ceux qui touchent

Amours jaunes, ne peut-on pourtant pas déceler les effets évidents d’une détente hygiéniste comme celle que Remy de Gourmont identifie à travers la notion d’esprit ? « Corbière a beaucoup d’esprit, de l’esprit à la fois de cabaret de Montmartre et de gaillard d’avant ; son talent est fait de cet esprit vantard, baroque et blagueur3 […]. » Nous voudrions par conséquent corriger quelque peu la surreprésentation d’un Corbière railleur, caricaturiste féroce, dont l’humour ne peut prendre que l’exclusive

  consommation   –   car   c’est   bien   là   toute   la   difficulté  en  littérature  :  différencier  le  produit  marketing  de  la  véritable  œuvre  artistique,  et  ce   peut-­‐être  plus  encore  que  dans  les  autres  formes  artistiques.  Dire  mieux,  dire  au  plus  juste,  ne   pas  se  contenter  d’un  usage  à  la  fois  banal  et  approximatif

connaître, celle de l’homme qui s’éveille à lui-même. Puisqu’il imprègne la nature humaine dans sa condition essentielle, ce désir de se connaître s’octroie au cours des siècles une importance grandissante dans la littérature. L’épanchement de la subjectivité que privilégie la littérature moderne se laisse souvent influencer par cette quête de soi, obsédante, omniprésente et qui emprunte pourtant une infinité de directions selon les œuvres, selon les lecteurs et surtout selon ce que chacun a d’unique