Phedre Le Regard

PLATON, traduction de Jean-François Pradeau. LETTRES, traduction de Luc Brisson. MÉNEXÈNE, traduction de Daniel Loayza. MÉNON, traduction de Monique Canto-Sperber. PARMÉNIDE, traduction de Luc Brisson. PHÉDON, traduction de Monique Dixsaut. PHÈDRE suivi de « La Pharmacie de Platon » par Jacques Derrida, traduction de Luc Brisson. PHILÈBE, traduction de Jean-François Pradeau. LE POLITIQUE, traduction de Luc Brisson et Jean-François Pradeau. PROTAGORAS, traduction de Frédérique Ildefonse

acteur et théoricien du théâtre français, dans son essai Le Théâtre et son double, écrit en 1938, déplore que le théâtre en Occident soit uniquement un « théâtre de la parole ». Si l’on se réfère à l’étymologie, le théâtre, du grec Theatron, regarder, contempler, désigne à l’origine un lieu d’où le public observe un spectacle. Cette désignation s’étend à la Renaissance à l’ensemble de l’édifice du spectacle (scène comprise) ainsi qu’à l’art dramatique (du grec drama, « mouvement »). Ce n’est

fille et de son « blondin », beaux et jeunes VS le camp du vieux barbon, ridicule et égoïste. => Les spectateurs soutiennent les jeunes ! Chaque acte montre une progression de l’un des deux camps jusqu’à la victoire finale des deux amoureux, sous le regard content du public. • NB : en Grèce, les acteurs portaient des masques qui permettaient de différencier les personnages (mais aussi leur rôle, leurs humeurs…). Facile au théâtre d’opposer les personnages : jeu de l’acteur, des acteurs. Ex : un Harpagon

- mouvements suggérés par les répliques - répliques exprimant ce qui pourrait être joué ex : La Tempête de Shakespeare II./ Le geste la gestuelle: autre moyen d'expression Le mot théâtre garde la marque de sa racine grecque qui signifie « regarder » et se définit par le fait de « montrer » un monde de conventions dans lequel des comédiens interprètent des personnages et prêtent leurs voix et leurs gestes pour donner vie à un texte. Les comédiens balinais rappellent la puissance évocatrice

mythe idéal ». Ainsi il exprime son point de vue, ce sera une véritable création et non pas un plagiat .L’écrivain va manifester sa propre originalité avec son propre style, ses mots, son propre savoir et ses idées. Par exemple la Phèdre de Racine s’inspire de la Phèdre de Sénèque, mais en inventant une intrigue amoureuse. La modification du cadre spatio-temporel constitue un autre procédé de réécriture : ainsi, dans les textes 6 et 7, la fable se situe à l’époque contemporaine ; le style est modifié

contenteriez de réciter un cours : après la lecture du présent document, lisez ou relisez une tragédie classique (cf. bibliographie), une tragédie grecque (Œdipe-Roi de Sophocle) et une adaptation moderne (Jean Giraudoux ou Jean Anouilh). 4. De plus, au regard des échanges faits en classe, il faudrait que vous vous renseigniez sur les figures et principales intrigues mythologiques. Les ouvrages sont pléthoriques, mais je vous suggère deux références : d’une part, l’ouvrage d’Edith Hamilton, La Mythologie

De nos jours, La Fontaine est le plus connu des poète du XVIIè siècle et ses Fables, toujours grandements appréciées et étudiées. Il pose un regard lucide sur les rapports de pouvoir et la nature humaine qu’il expose en morales dans ses Fables, fables, qui sont encore aujourd’hui, d’une étonnante véracité. 6) A- Il commence à écrire vers 1645 dans un cercle de jeune poètes : Les Chevaliers

de ce que le lecteur aurait pu imaginer et le spectateurs a donc une nouvelle image de la pièce.N’est-ce pas Jean Louis Barrault parlant de Phèdre  qui déclare : “que les personnages cherchent de l’ombre”. Ce décor, que le lecteur n’a pas, permet au spectateur de mieux comprendre le désarroi, la tristesse des personnages. Barrault a donc mis en scène Phèdre pour que les spectateurs voient cette pièce d’un autre visage. Par conséquent, les émotions produites par la mise en scène n’existeraient  pas

appuierez sur les textes que vous connaissez et les diverses mises-en-scènes auxquelles vous avez assistée (théâtre, DVD ou télévision). C’est d’abord à l’époque de la Grèce antique que le theatron (θέατρον, qui vient de θεάομαι  qui veut dire regarder, contempler) apparaît. Un théâtre est ainsi, à l’origine, un lieu où un public peut observer un spectacle. À la Renaissance, la signification s'étend non seulement à l'ensemble de l'édifice du spectacle, scène comprise, mais également à l'art dramatique

rappelle Molière dans La Critique de l'École des femmes. Ainsi la tragédie suscite-t-elle, selon Aristote, « la pitié et la crainte », la crainte pour soi-même, la pitié pour autrui. Crainte devant la fureur de Cléopâtre, pitié devant la souffrance de Phèdre. Paradoxalement, ces sentiments sont la source du plaisir né du spectacle tragique. Boileau parlera dans son Art poétique de « douce terreur » et de « pitié charmante ». Le langage et son utilisation poétique dans la tragédie classique contribuent