Philia

Deuxièmement l’amour « philia » désigne une relation empreinte de réciprocité et d’estime mutuelle. Il arrive que ce terme soit traduit par l’amitié, mais en lui-même, il est aussi un sentiment qui consiste en l’affection manifestée envers autrui et la volonté d’entretenir avec lui des rapports qui se fondent sur une certaine morale. Cet amour est proche de l’amitié, parce qu’elle découle de la volonté. Il s’oppose à l’amour captatif car il exclut la concupiscence. La philia est un amour pour l’autre

Historique Grèce antique Éraste et Éromène, détail d'une coupe attique du Ve siècle av. J.-C. (musée du Louvre). Article détaillé : Éros (philosophie). Le terme amour recouvre quatre sentiments distincts de la Grèce antique : l'éros, la philia, l'agapè et la storgê. La philia se rapproche de l'amitié telle qu'on l'entend aujourd'hui, c'est une forte estime réciproque entre deux personnes de statuts sociaux proches. Elle ne pouvait exister à l'époque qu'entre deux personnes du même sexe, du fait de l'inégalité

versant physique et vulgaire (Aphrodite) et un versant céleste (l'amour « platonique »). Aux côtés d'Eros proprement dit, il y avait aussi la philia (l'amitié), la storge (l'affection), l'agapè (l'amour de son prochain), la philantrôpia (l'amour de l'humanité en général). A chaque type de sentiment correspondait un engagement plus ou moins profond : la philia peut conduire au sacrifice de soi, l'agapè suscite la charité, la philanthrôpia ne peut conduire qu'à la compassion. La psychologie contemporaine

rejoignent. Ainsi pour eux deux l’amour a trois phases. La première est l’éros, c’est l’amour du désir et du désir sexuel, avec la nostalgie de l’amour passée. La seconde est philia, c’est l’amour intellectuel. Une fois les deux premières étapes accomplies, on atteint l’amour diva qui est le mélange de l’amour éros et philia. L’amour final, celui qui concrétise le parfait amour et le plus aboutit, est un amour qui rend meilleur en rassemblant les deux amours de l’homme : le désir et la sagesse. De

et de l'autre la copie. Il fait référence à une anecdote: il y avait deux sculpteurs, Philias & Alcamène, ces deux sculpteurs devaient réaliser chacun une statue d'Athèna qui devait être placée en haut du Parthénon. Philias calcule le fait qu'avec la hauteur, sa statue aura une petite tête et sera peu visible, il l'adapte donc en fonction de la hauteur... L'art du simulacre, est représenté par la statue de Philias est l'art où l'on sacrifie les proportions du modèle, au profit des proportions qui

BIO-Mimétisme : ce que le vol des cygnes peut nous apprendre sur la fraternité chez les Francs-Maçons. Page 1 of 3 À la gloire du GADLU, VM, Off de la Loge et vous tous mes FF en vos grades et qualités, BIO-Mimétisme : ce que le vol des cygnes peut nous apprendre sur la fraternité chez les Francs- Maçons. L'observation d'une volée de cygnes volant en formation en V, nous offre des leçons classiques de FRATERNITÉ (charité, d'humilité) et de valeur partagée. Cette formation exige que celui

âmes. Degré 4 : l’amour de la beauté des droits et des lois (beauté morale). Degré 5 : beauté des sciences, du Vrai. Degré 6 : aimer le Beau.Partie 2 : philiaPhilia, ou l’amour de ce qui ne manque pasAmitié, mais dans un sens beaucoup plus large. Philia = aussi amour entre parents et enfants. Eros est vraiment le manque. Montaigne parle de « l’amitié maritale ». présentation officiel de son copain/copine, on présente son ami, celui qui ne me manque plus depuis un certain temps.Amour selon Aristote

autres et soi même? » La reconnaissance d'autrui passe par le respect mais n'est pas suffisante. Le respect est minimum pour qu'on puisse exiger, pour que la vie sociale soit possible (obligation morale (différent de contrainte)) B/ L'amitié (philia) Caractères généraux des morales antiques: elles sont fondées sur un eudémonisme. La morale a aussi pour but essentiel de nous apprendre à être heureux le bonheur visé est un bonheur dans cette vie: nous n'avons qu'une vie

I)L’amitié est une forme privilégiée de rencontre de l’autre. Aristote distingue « l’homonoia » le consensus ( la concorde, l’identité de vue) qui lie entre eux tous les citoyens d’une République bien constituée de la « philia » l’amitié, par laquelle on goûte le plaisir de la relation avec cet homme particulier, en tant qu’il est ce qu’il est » Ethique à Nicomaque VIII 3,1156 a 16 L’amitié est à la fois prise en compte de la singularité individuelle de l’ami, (ses goûts et dégoûts, sa

dans la langue française, mais les grecs distinguaient trois grandes catégories : « eros » représente le manque, la passion amoureuse ; « philia », la réjouissance, l’amitié, la bienveillance ; et « agapé », hérité du christianisme désigne la charité, l’amour du prochain. Ces trois notions ne s’excluent nullement, l’eros est instinctif, agapé est le but, philia le chemin. (Cette articulation n’est pas sans rappeler celle reprise par Luc Ferry pour évoquer la philosophie : theoria, éthique, sagesse)