Phèdre Fabuliste

indirecte de La Fontaine. Un plaidoyer pour la fable. La mise en abyme : un art poétique. L’apologue face à l’éloquence. Eloge de la valeur politique de la fable. La fable peut tenir un discours politique. Le rôle du fabuliste s’élargit... Un homme politique doit être fabuliste. Eloge de la sagesse de la fable. L’enfance de l’homme. Une morale qui réfléchit sur l’apologue. L’art du plaisir conforme à l’esthétique. La Fontaine a puisé l'inspiration de ses textes chez Esope qu'il entendait

ès cynisme, dépourvu de tout scrupule a trouvé plus fort que lui, plus avide. Le « mais » du dernier vers est humoristique et amorce la chute, le renard n’abandonne pas la partie, on ne se refait pas ! « Il apprend la musique » (v. 57) : le fabuliste joue sur le double sens de l’expression courante légèrement modifiée « connaître la musique », à savoir il lui faut progresser encore pour parvenir au niveau de sa rivale en matière de spéculation, il se met à la musique qui lui semble un bon

La Fontaine a sans nul doute du génie, une critique contemporaine déclarait dans son introduction à propos du poète : «  les fables paraissent rassurantes quand elles devraient nous inquiéter, quand elles devraient nous déranger ». En effet, le fabuliste sait à merveille dissimuler ses critiques derrière des situations banales et rassurantes, parfois même si bien dissimulées que le lecteur peut en rester à un stade où le réel message n’est pas véritablement saisi. Chaque fable ou plus généralement

Fontaine préfère défendre son protecteur alors que par opportunisme il aurait pu se soumettre à Louis XIV. La fable « le loup et le chien » est significative de l’art de la Fontaine. L’anecdote, malgré son absence d’action, traduit l’objectif du fabuliste : enseigner et plaire. Récits, portraits et dialogues se succèdent dans une grande variété ou tout détail superflu est supprimé. La fable nous offre aussi une double leçon implicite : aucune condition ne comporte tous les avantages ; la recherche

qu’elle n’est pas, à avoir ce qu’elle n’a pas. Elle est mécontente de sa propre taille. La grenouille est également envieuse. Elle pense qu’en étant plus grosse, elle sera comme le bœuf, comme sa « sœur » (v. 6). Dans les vers onze à quatorze, le fabuliste dit que « le monde est pleins de gens qui ne sont pas plus sages » (v. 11), que toute personne veut toujours plus que ce qu’elle n’a pas, mais la grenouille, elle, s’implique totalement et sa vanité lui fera perdre la vie. La vanité est souvent

Les Deux Amis - Jean de la Fontaine, Fables VIII, II(678) Introduction : La fontaine , né en 1621 et decédé en 1695 est un fabuliste ayant vécu sous le Roi Soleil. La censure étant fortement présente a l'époque , la Fontaine utilise des moyens détournés. Il se servait souvent d'animaux pour écrire ses fables dans le but de dénoncer les courtisans omnibulés par l'argent et par les faveurs du Roi , les hommes à l'égo surdimensionné et d'autres causes encore En 1678 il écrivit Les Deux Amis. Cette fable est

Pour argumenter de nombreux auteurs ont eut recourt à la fiction. C’est le cas notamment du fabuliste Jean de La Fontaine qui l’explicita dans sa fable « Le Lion et le chasseur » en affirmant « Une morale nue apporte de l’ennui/Le conte fait passer le précepte avec lui/En ces sortes de feintes il faut instruire et plaire. » Ainsi il expliquait sa préférence pour l’apologue pour présenter ses idées. Aussi on retrouve ici le principe fondamental du Classicisme : plaire tout en instruisant.

Madame de La Sablière et malgré des oppositions, il est reçu à l'Académie française en 1684. Mêlé aux débats de l'époque, il se range dans le parti des Anciens dans la fameuse Querelle des Anciens et des Modernes. C'est en effet en s'inspirant des fabulistes de l'Antiquité gréco-latine et en particulier d'Ésope, qu'il écrit les Fables qui font sa renommée. Le premier recueil qui correspond aux livres I à VI des éditions actuelles est publié en 1668, le deuxième (livres VII à XI) en 1678, et le dernier

aux contes vulgaires. Elles ont pourtant un rôle didactique qui est d'instruire et de plaire. Elles peuvent aussi avoir un rôle politique et faire changer le point de vue de la société. Jean de la Fontaine, baptisé en 1621 et mort en 1695, est un fabuliste du XVIIe siècle. Auteur incompris de l'époque, il est aujourd'hui considéré comme le plus grand poète de son siècle. Il publie un grand nombre de recueil dont un s'intitulant Fables, et qui contient «Le pouvoir des fables». Cette fable est destinée

A quoi tient la dimension théâtrale de ce récit ? A la fois moraliste et fabuliste, Jean de la Fontaine est l’un des plus grands auteurs français du XVIIe siècle. Reprenant le thème du bonheur inscrit au centre de son œuvre, La Fontaine, a, comme tout grand auteur, trouvé son inspiration dans une fantaisie de Bonaventure Des Périers pour l’un des personnages et dans un texte latin d’Horace pour le schéma narratif. Du point de vue de sa versification, la fable étudiée est marquée par des alexandrins