Phèdre Racine Antigone Anouilh

En effet, un des facteurs qui contribue le plus à la limite de l’espace théâtral est le problème des contraintes techniques. On ne peut pas représenter au théâtre certains éléments qui sont de l’ordre de l’imaginaire. Par exemple dans la pièce Phèdre de Racine, Hippolyte meurt en combat avec un monstre marin gigantesque, cette bataille ne peut pas être montrée sur scène parce qu’il serait très difficile de mettre cette créature imaginaire sur scène. Cela est du au fait que les moyens techniques et

sérieuse au 17e siècle, en 5 actes, parfois versifiée, chez Molière : 5) la tragédie stricto sensu, suivant la règle des unités, se référant aux Anciens, chez Racine. Il faut comprendre tragédie, chez Corneille comme le cas de conscience posé au héros (le dilemme cornélien, dans le Cid en 1637) ou encore comme la fatalité, ainsi Phèdre par ex. victime d’une malédiction familiale et abattue, écrasée dès l’acte I en ouverture de la pièce. Enfin, il faut retenir que pour le critique Roland Barthes

| ------------------------------------------------- Les figures de style les plus utiliséesIl n’est désir plus naturel que le désir de connaissance. Montaigne « Rien n’est vrai que ce qu’on ne dit pas... », Jean Anouilh, Antigone, 1944 Les poèmes de Pierre Perrin | T | out d’abord, rappeler que nombre de ces figures de style font partie du vocabulaire courant. C’est le cas des mots tels que ‘comparaison’, mais aussi ‘métaphor[iqu]e’, ‘paradoxe’ et même ‘chiasme’. Passer à côté de ce que

grands auteurs de tragédie : Eschyle, Sophocle et Euripide. Le théâtre romain ne semble pas avoir assez apprécié la tragédie pour que se développe une littérature tragique importante. Sénèque, cependant, a adapté en latin des tragédies grecques comme Phèdre ou Médée. La tragédie humaniste Elle est représentée par Etienne Jodelle, Jean de La Péruse, Jacques Grévin, Robert Garnier. La tragédie élisabéthaine D’importants auteurs anglais écrivent des tragédies à la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe

Les pièces de théâtre sont majoritairement écrites en vers. On distingue alors deux genres différents : la comédie — comme, par exemple, L'Avare de Molière, qui a été inspiré par l'Aulularia de Plaute — et la tragédie — comme, par exemple, Phèdre de Jean Racine, inspirée d'Euripide. Un grand nombre de tragédies sont inspirées de récits mythologiques. Cependant existent aussi des genres plus baroques, comme la comédie-ballet ou les pièces à machines. Au xviiie siècle, on voit apparaître une grande

affrontement. On peut citer comme exemple l’échange entre les deux sœurs dans Antigone d’Anouilh, qui discutent assez naturellement de leur point de vue sur l’idée d’enterrer leur frère ou non au péril de leur propre vie. Et dans le cas du monologue -qui met en scène un débat avec soi-même -, aussi cela peu se reproduire, on le retrouve beaucoup dans les tragédies classiques de Racine telles que Andromaque, ou encore Phèdre. Le théâtre sous forme de texte, contient des indications

d’environ trois heures. Dans ce cas toute l’action devra se dérouler en trois heures environ. C’est Jean Racine qui s’en est le plus rapproché dans sa pièce Athalie (1691) tout comme Eugène Ionesco qui s’en rapproche également dans sa pièce La Cantatrice chauve (1950). En fonction des dramaturges, la durée de l’action pouvait parfois dépasser légèrement les vingt-quatre heures. Par exemple Racine voulait que la durée de la représentation soit égale à celle de l’histoire mais au contraire Corneille

revient par ailleurs lorsqu’on étudie l’interprétation du metteur en scène. C’est lui qui donne en premier son sens au texte par ses choix de mise en scène, qui n’évoquent pas forcément les mêmes idées aux mêmes époques. Ainsi, celle d’Antigone de Anouilh par Nicolas Briançon se démarque des autres à cause de ses partis-pris, atypiques, comme les gardes en vestes, mâchant des chewing-gums et recevant leurs ordres par oreillette. De la même façon Alain Sachs pensait produire une réalisation originale

qui raconte des événements antérieurs, explique les intentions de l'auteur ou s'efforce de gagner l'indulgence du public. Exemples : Le prologue de La Machine infernale, de Jean Cocteau, récité par l'auteur ; le prologue d'Antigone de Jean Anouilh. Un acte : Partie d'une pièce correspondant à une étape importante dans le déroulement de l'action. Les tragédies classiques sont divisées en cinq actes, l'action culminant généralement au quatrième . Une scène : Partie d'un acte ou d'un

variété presque inépuisable. 1. Le conflit entre individus : jouer sur le nombre de personnages… Le corpus présente des conflits qui mettent face à face plusieurs personnages unis par des liens de différentes natures : lien familial (deux sœurs chez Anouilh, un frère et une sœur chez Koltès), lien social (un maître et son valet chez Marivaux), lien politique (un dirigeant politique et son secrétaire chez Sartre)… Le choix des personnages théâtraux, mais aussi leur nombre, permettent à l’auteur de mettre