Phèdre Racine Antigone Anouilh

modèle, ils ont eu une obsession : les réécrire et les adapter à leur convenance. On appelle cela l'intertextualité (= relation établie par le lecteur ou le critique entre un texte littéraire et d'autres textes). De grands mythes, tels que Œdipe, Antigone ou Électre, sont également devenus des sources d'inspiration inépuisables. - Le XVIIème siècle Jusqu'à la fin du XVIIème siècle, la réécriture était considérée comme la meilleure méthode d'apprentissage. Les ''Anciens'' étaient le modèle à

héros ou de telle héroïne s'est diversifiée, il /elle demeure dans l'imaginaire collectif un symbole. Le symbole de tel vice ou de telle vertu. Ainsi, Hélène / la beauté infidèle, 'Edipe / l'inceste, Médée / l'infanticide, Oreste / le matricide, Antigone / le devoir... Le personnage qui dit «Je» est ambivalent puisqu' apparemment c'est le héros /l'héroïne qui parle, tandis qu' en réalité c'est u n créateur ancré aussi bien dans son siècle que dans les siècles lointains. C'est un langage créé, imaginé

ailleurs certains héros tragiques qui vont accentuer leur culpabilité involontairement dans une tentative désespérée de la faire endosser aux autres. C’est ce que fait Phèdre dans la pièce éponyme de Racine et cela au cours de sa tirade à Hippolyte, son beau-fils dont elle est tombée amoureuse. A la différence de Thérèse Raquin, Phèdre fait l’effort de résister à ses pulsions et semble être consciente de l’aspect scandaleux de cet amour, notamment quand elle dit « s’abhorrer » pour ce qu’elle ressent

cohérence qu'une pièce de théâtre doit avoir. Elle sert à renforcer la réalité d'une pièce : le spectateur doit pouvoir la considérer comme vraie. Cela ne veut pas dire que les faits sont véridiques, mais qu'ils sont crédibles. Dans Bérénice de Jean Racine, la vraisemblance veut que Titus n'épouse pas Bérénice, comme cela s'est produit dans l'histoire romaine. Toutefois tous les personnages n'ont pas pour autant existé. [La vraisemblance est] l'essence du poème dramatique, et sans laquelle on ne peut

Les pièces de théâtre sont majoritairement écrites en vers. On distingue alors deux genres différents : la comédie — comme, par exemple, L'Avare de Molière, qui a été inspiré par l'Aulularia de Plaute — et la tragédie — comme, par exemple, Phèdre de Jean Racine, inspirée d'Euripide. Un grand nombre de tragédies sont inspirées de récits mythologiques. Cependant existent aussi des genres plus baroques, comme la comédie-ballet ou les pièces à machines. Au XVIIIe siècle, on voit apparaître une grande

arts. Au XVII° siècle, à côté des comédies de Molière auxquelles on assiste pour rire, se jouent en effet celles de Racine, auxquelles on va aussi pour pleurer. C’est d’ailleurs une règle depuis Aristote, que la tragédie doive « susciter le plaisir ». Racine est très populaire, Phèdre et Britannicus sont parmi les pièces les plus appréciées du public. Ce qui plait et divertit chez RACINE, c’est précisément le fait d’assister à un spectacle effrayant voire pathétique, parce que si l’on en croit ARISTOTE

chez Anouilh, un frère et une sœur chez Koltès. Le « Bon appétit, Messieurs » de Ruy Blas qui critique les « ministres intègres » qui déchirent l’Espagne apparaît ici comme un affrontement moral et politique sur scène qui permet à une société de prendre du recul et de se remettre en question. L’Antigone de Sophocle préfère soutenir les valeurs familiales en ensevelissant son frère et par conséquent en désobéissant au roi. Le conflit se concrétise dans un affrontement sur scène entre Antigone et Créon

unité de lieu et unité de temps). Elle dois respecter la vraisemblance. Le dénouement d’une tragédie est généralement tragique (par exemple la mort). Elle est composée de 5 actes. Racine et Corneille sont les grands auteurs de la tragédie classique (avec Le Cid pour Corneille et Andromaque, Phèdre, Britannicus pour Racine). La comédie cherche à divertir le spectateur, à le faire rire. Contrairement à la tragédie, dans la comédie, les personnages sont de condition moyenne ou modeste, et le dénouement

la beauté et l’écriture du texte peuvent nous touchés. En effet, le texte théâtral est avant tout littéraire, et par conséquent l’auteur choisi avec soin les langages et les procédés stylistiques. Les tragédies versifiées de Racine en sont un exemple : en effet dans Phèdre, les répliques de cette dernière n'ont pas besoins d'être jouées pour prendre toute leur ampleur et toucher le lecteur. Lors de la tirade où elle évoque ses sentiments envers Hippolyte, avec certaines répliques comme « je le vis

site des Classiques Bordas.  Andromaque, Racine http://www.universdeslettres.com/ens_liste_pdf.php?oeu_id=13 Dossier pédagogique à consulter en ligne ou à télécharger gratuitement sur le site des Classiques Bordas.  Réflexions sur le mythe d’Antigone (Ac Versailles) http://www.lettres.ac-versailles.fr/article.php3?id_article=639 Un document de Philippe TOUCHET, professeur de philosophie au lycée Jean-Jacques Rousseau, Sarcelles.  Antigone, Anouilh http://www.chez.com/bacfrancais/antigone