Pindare

qui l’a enfanté est adorée sous la forme d’une stèle conique. A Delphes, on adore Apollon sous la forme d’une stèle, au Japon, le temple Himegoso demeure de la princesse Akasu est condtitué de 3 grosses pierres entourées d’arbres. Suivant Ovide et Pindare, Deucalion et Pyrrha jettent des cailloux derrière eux : ainsi naissent des hommes. La roche venue du ciel est brute, en remontant de la terre au ciel elle est transformée et taillée. Jean-Pierre Bayard dit de la pierre : Pour que l’âme gagne la

Renaissance ont érigé le modèle antique comme référence incontournable à lʼexpression artistique. Cʼest ainsi que les poètes de la Pléiade sont entrés dans les anthologies de la poésie par les imitations quʼils ont faites des oeuvres de Virgile, Pindare, ou Ovide. Au siècle suivant, les références restent à lʼAntiquité sont toujours aussi prégnantes, comme le prouvent les pièces des dramaturges du «Grand Siècle». Pour essayer de déterminer quel est le plus grand auteur de théâtre, on les défie sur

autres, ils deviennent l'objet d'un débat ; ils sont en quelque sorte mis en question devant le public. De son côté, le chœur, dans les parties chantées, exalte moins les vertus exemplaires du héros, comme dans la tradition lyrique de Simonide ou de Pindare, qu'il ne s'inquiète et ne s'interroge à son sujet. Dans le cadre nouveau du jeu tragique, le héros a donc cessé d'être un modèle ; il est devenu, pour lui-même et pour les autres, un problème. Ces remarques préliminaires permettent, nous semble-t-il

ruches, L'ombre, le plomb, la mort, la tombe, le néant ! Nul ne vit près de vous dressé sur son séant ; Et vous pétrifiez d'une haleine sordide Le jeune homme naïf, étincelant, splendide ; Et vous vous approchez de l'aurore, endormeurs ! A Pindare serein plein d'épiques rumeurs, A Sophocle,à Térence, à Plaute, à l'ambroisie, O traîtres, vous mêlez l'antique hypocrisie, Vos ténèbres, vos moeurs, vos jougs, vos exeats, Et l'assoupissement des noirs couvents béats ; Vos coups d'ongle

combat, il utilisait un strigile, qui lui permettait de racler la sueur. Il terminait avec de l'eau et une éponge. Plusieurs noms de ces athlètes illustres nous sont parvenus également, notamment grâce aux écrits de certains auteurs grecs, tels que Pindare dans ses Odes, où il énumère chaque champions et leur fait une éloge. Mais les plus connus restent Milon de Crotone (luteur), Leonidas de Rhodes (course à pied) ou encore Melankomas de Carie (pugilat). Cependant, les athlètes ne devenaient pas champions

qu’il est reconnu comme grec. A partir de là, les échanges avec le reste de la Grèce vont se multiplier : de nombreuses offrandes sont faites par les Macédoniens dans les sanctuaires panhelléniques, et surtout beaucoup d’intellectuels et artistes (Pindare, Hérodote, Zeuxis, Euripide parmi bien d’autres) vont être accueillis à la cour royale d’Aigai puis à Pella, nouvelle capitale. L’intégration à la culture grecque a pour corollaire la participation aux querelles intestines des cités grecques. Des

selon Euryale, opposition radicale et méprisante entre le héros épique et commerce (razzia est noble, mais acheter le fret est méprisable) Idée de défi et de victoire Athéna elle-même prend la parole pour commenter la victoire d’Ulysse → formule de Pindare = « Il faut honorer les vainqueurs » → véritable honneur qui ne se fait que par la parole, mais surtout la parole d’autrui sur le vainqueur Cadeaux jamais gratuit Don / contre-don : étudié par Marcel Mauss au travers du Potlatch indien (donnent

sémantique, dont nous informe le témoignage événementiel d'Anacréon, se précise, tout au long du ve siècle, dans le lexique de Pindare et d'Hérodote, où le mot mythe, d'ailleurs employé discrètement, en vient à ne plus désigner que le discours des autres en tant qu'illusoire, incroyable et stupide. Dans les œuvres telles que les Histoires d'Hérodote et les épinicies de Pindare, qui semblent faire une part très large à ce que nous sommes tentés d'appeler des « mythes », les occurrences de mythos se comptent

Olympiques, également les plus grands parmi les jeux grecs. Il suffit de lire les propos de Pindare pour confirmer cette thèse : «Ne cherche pas, au ciel désert quand le jour brille, un astre plus ardent que le Soleil, et n'espère pas célébrer une lice Plus glorieuse qu'Olympie !» (Pindare9, 1ère Olympique10). Ces jeux se déroulent à Olympie, lieu sacré où se trouvait l'un des plus importants sanctuaires dédiés à 9 Pindare (518 avant J.-C. - 438 avant J.-C.) est un poète lyrique grec reconnu du Vème siècle

loi était une donnée subjective, c’est-à-dire qu’elle est propre à chaque cité. Les citoyens doivent se soumettrent à la loi. En effet elle fixe les modalités d’organisation de la cité et de ses organes. « La loi est reine de toutes choses » disait Pindare. Il y a une sacralisation de la loi. Nous pouvons prendre comme exemple l’inscription de la tombe de Léonidas, roi de Sparte: « Passant, va dire à Sparte que nous sommes tombés pour obéir à ses lois ». Il s’agit ici de s’interroger sur l’évolution