Pindare

générale, la définition qui peut être don- née de l’excellence corporelle. Ainsi, le monde grec reposait, quant à l’excellence corporelle, sur une antinomie apparente. L’athlète héroïque des différents Jeux anti- ques, tel que l’ont vanté Homère ou Pindare, répond à un projet distinct de celui qui préside à l’éducation de l’aristocrate, enfant ou citoyen, tel que Platon ou Aristote le préconisent. Dans le premier cas, et bien que sa morphologie soit durablement l’objet de louanges, l’athlète est sou-

a une patrie ; tout l'y attache ; il y a le culte du foyer, le culte des tombeaux. Nous le répétons, l'expression d'une pareille civilisation ne peut être que l'épopée. L'épopée y prendra plusieurs formes, mais ne perdra jamais son caractère. Pindare est plus sacerdotal que patriarchal, plus épique que lyrique. Si les annalistes, contemporains nécessaires de ce second âge du monde, se mettent à recueillir les traditions et commencent à compter avec les siècles, ils ont beau faire, la chronologie

145. Chant XIII, où Ulysse, transporté à Ithaque, est exposé sur le rivage, pendant son sommeil, par les matelots phéaciens qui l'ont amené. 146. A. Nous marquons par des lettres les douze objections posées et résolues. 147. Chap. XXIV, § 10. 148. Pindare: Xrusok¡rvn ¦lafon y®leian. (Olymp., III, 52.) 149. Autre réponse aux critiques. 150. Iliade, X, 153. 151. Homère (Iliade, I, 50. Cp. Iliade, X, 316 où le même mot a le sens de "gardes". 152.Iliade, X, 316. 153. Iliade, I, 203. Cp. Plutarque, Problèmes

jamais en A'ieillissant cessé de mériter le surnom de « créature gentille », que lui avait donné Marot. Plus Arersé que son maître dans les lettres antiques, mais se plaisant mieux à la lecture de Catulle ou d'Ovide qu'à celle d'Homère et de Pindare, il continua la A'ieille tradition, rima ses quatrains au jour le jour, et resta obstinément à mi-côte. Progrès de la versification. — Tous ces poètes qui viennent clore la première moitié du xvi° siècle, et Marot lui- même, il faut bien

Publications de la Faculté des lettres de La Manouba, 1991. – 232 p. – (Série Colloques / Faculté des lettres de La Manouba). YGAUNIN, Jean. – Les Poètes romantiques français après 1830. – Fleury-sur-Orne : Minard, 1997 – V p.- P. 622-808-XX p. – (Pindare et les poètes de la célébration). Titre de couv. : « Lamartine, Vigny, Hugo, les poètes romantiques français ». Hugo vu par des écrivains du XXe siècle ARAGON, Louis. – Hugo poète réaliste. – Éd. sociales, 1952. – 62 p. AUDIBERTI, Jacques. – Le

française ; son manifeste qui va se distinguer comme celui du mouvement littéraire. - La poésie lyrique Qui reste le noyau dur de la littérature, le genre « noble » avec l’ode qui est un genre pratiqué par les poètes de l’Antiquité comme Pindare (poète grec des 6ème et 5ème siècle avant JC redécouvert en France dans les années 1540 notamment par Jean Dorat qui avait publié les odes pindariques, des odes triomphales célébrant les athlètes des jeux olympiques et qui les présentaient comme des

Publications de la Faculté des lettres de La Manouba, 1991. – 232 p. – (Série Colloques / Faculté des lettres de La Manouba). YGAUNIN, Jean. – Les Poètes romantiques français après 1830. – Fleury-sur-Orne : Minard, 1997 – V p.- P. 622-808-XX p. – (Pindare et les poètes de la célébration). Titre de couv. : « Lamartine, Vigny, Hugo, les poètes romantiques français ». Hugo vu par des écrivains du XXe siècle ARAGON, Louis. – Hugo poète réaliste. – Éd. sociales, 1952. – 62 p. AUDIBERTI, Jacques. – Le Poète

XIIIe siècle, l’inscription de Ménephtah, à Karnak, mentionne les chèvres du chef des Lebou : de Rougé. Revue archéologique. 1867, II, p. 41 ; Chabas, Études, p. 196, Plus tard, Homère (Odyssée, IV, 83-89), un oracle du Delphes (Hérodote, IV. 155), Pindare (Pythiques. IX, 6) vantent la richesse en moutons de cette partie de l’Afrique. 4. Die Phönizier, II, 2, p. 360-8, n. 7 ; conf. p. 409 et 465. 5. Selon Varron (Rust., II, 1, 6), Hercule aurait conquis, dans le jardin des Hespérides, non des pommes

qu'un rapport de contigu•té, comme sur les étagères d'une bibliothèque où les principes d'ordre les plus divers président au classement. Racine côtoie Baudelaire, Balzac se retrouve en compagnie de Dante, Eschyle est mis en regard avec Claudel, et Pindare avec Perse. Au lecteur de délimiter ses parcours dans l'espace réversible qui s'ouvre à lui, d'établir des relations autour de nœuds de signification, des filiations imprévues, des rapprochements éclairants. Tout texte fait écho à un autre texte

même d'Auguste, et quand la langue déjà riche et formée avait vaincu cette pauvreté d'expressions que lui reprochait le chantre de la Nature, la poésie romaine continua de s'inspirer du souffle, des fables et de l'histoire de la Grèce : Horace imita Pindare ; Virgile, Homère. L'élégie prit la même route : Catulle traduit Callimaque ; Properce épuise la mythologie grecque ; Tibulle seul écrit sous une inspiration plus libre, et met dans ses poésies un sentiment tendre et simple, une douce mélancolie qui