Plaire Et Instruire Fables La Fontaine

est chargé de mettre en scène des idées et des valeurs. L'argumentation s'exprime à travers une fiction allégorique, ce qui permet d'incarner des principes abstraits dans des personnages qui en retirent une valeur symbolique : dans la fable de La Fontaine « Le Loup et l'agneau », les deux personnages incarnent de façon immédiatement perceptible le principe du mal et celui de l'innocence ; au-delà de cette dichotomie, le lecteur doit s'efforcer de décrypter la scène afin d'en comprendre les enjeux

permet au lecteur de prendre du recul et de s’évader quelque instant par le biais du divertissement. Le lecteur peut être peiné par la faiblesse humaine. Certains contes ou fables permettent aux lecteurs de se changer les idées, de rire, et de prendre du recul par rapport aux défauts des hommes. Ainsi Les Fables de la Fontaine, récits courts, rythmées, aux personnages sympathiques, sont très amusantes pour le lecteur. Dans « La laitière et le Pot au lait » le lecteur parvient donc à dédramatiser de

étendue. Le classicisme commence en 1635 avec la création de l’Académie Française permettant ainsi de codifier la langue. En 1674, Boileau écrit le  manifeste « l’Art Poétique ». Louis XIV s’y intéresse et finance ainsi les auteurs qui créent pour lui plaire, comme il le fait avec Jean-Baptiste Poquelin dit Molière. Cependant, Louis XIV reçoit de nombreuses pressions religieuses et imposent la régularité à ses auteurs. Les œuvres doivent être morales. Ensuite ces auteurs commencent à pouvoir représenter

l’oppression. Lectures analytiques : La Fontaine, Fables, " Les animaux malades de la peste "; VII, 1 La Fontaine, Fables, " Les obséques de la lionne ", VIII, 14 Diderot, Supplément au voyage de Bougainville, " Les adieux du vieillard " ( "C’est vieillard qui parle... vertus chimériques" ) Lecture cursive : Diderot, Supplément au voyage de Bougainville LES ANIMAUX MALADES DE LA PESTE (1678) I – La dénonciation du pouvoir politique. 1/ La Fontaine, " Les animaux malades de la peste "

musicalité et la sonorité nous rappelle les fables de La Fontaine étudiées en primaire. La poésie est immortelle, éternelle et universelle ; c’est un genre connu de tout le monde, adaptable et plaisant mais qui garde tout de même son coté instructif ; celui-ci dépend de la culture et de l’intelligence du lecteur. Ainsi ce genre échappe à toutes définition, chacun est libre d’en faire sa propre interprétation. En bref, la poésie à un but double, plaire et instruire (il est évident que l’on préfère lire

registre. - Littérature classique : comédie (Molière) ; tragédie (Corneille Le Cid & Racine Phèdre). - Littérature morale : formes brèves (La Fontaine Les Fables & Pascal Les Pensées & La Rochefoucauld Les Maximes & La Bruyère Les Portraits). Société qui aime les mots d'esprits & la finesse d'1 analyse psychologique. Double objectif: plaire & instruire. · L'idéal de l'honnête homme. - XVIIe siècle: toutes vertus jugées indispensables à l'homme & la femme (noblesse d'âme, loyauté, dignité, raison

dénoncer les abus de pouvoir. TEXTE BAC 1 : La Fontaine Fables « Les animaux malades de la peste ». Introduction : La Fontaine est un auteur du XVIIe siècle qui appartient au mouvement littéraire et culturel du classicisme. Sa devise était « Instruire et plaire » ( placere et docere ) et pour atteindre ce double objectif il va reprendre un genre antique utilisé par Esope et Phèdre, celui de la fable. Cet extrait est une de ces fables, un genre relevant de manière plus générale de

n°6 TEXTE n°6 Jean de La Fontaine, Fables « La Mort et le Mourant », Livre 8, 1678 Problématique : Quelle conception de la mort peut-on lire dans cette fable ? Plan possible : I. Le récit probatoire : la rencontre entre le vieil homme et la Mort II. Réflexion sur le discours, regard particulier sur le destin de l’Homme INTRODUCTION Jean de La Fontaine est dans la mémoire collective des Français grâce à son recueil de Fables connu de tous. Les fables considérées « pour enfant »

vision de la vie ou à les édifier. L’âge adulte oublie un peu ce goût du récit, considéré en tout cas comme moins sérieux que les autres formes d’argumentation. Cependant, des écrivains comme La Fontaine et Voltaire savent le parti que l’on peut tirer de la force argumentative de la fiction. Pour La Fontaine : « Une morale nue apporte de l’ennui Le conte fait passer le précepte avec lui » ( « Le Pâtre et le Lion », VI, 1) Sujet à traiter : pour emporter l’adhésion de son auditoire, quels atouts

famille relativement bourgeoise, Jean de La Fontaine passe toute son enfance et son adolescence en Champagne. Après avoir suivi, sans vraiment s'y intéresser, des études de théologie et de droit, il hérite de la charge de maître des Eaux et Forêts de son père. Il s'installe ensuite à Paris, où il fait la connaissance de Nicolas Fouquet , alors surintendant des Finances de Louis XIV, qui le prend sous sa protection et lui accorde une pension. La Fontaine prendra d'ailleurs la défense de son protecteur