Platon Gorgias La Liberté Et Ses Passions

pouvoir chercher le bonheur où il le souhaite sans juger celui des autres. Peut-on véritablement juger si quelqu’un est plus ou moins heureux que nous ou que quelqu’un d’autre ? Même les apparences du bonheur ne signifient rien. Dans son dialogue Gorgias Platon fait dire à Socrate qu’il ne peut savoir si le tyran Archélaos est heureux parce qu’il ne l’a pas rencontré en personne et ne peut donc se prononcer à son sujet. L’aurait-il fait qu’il ne l’aurait peut-être pas su non plus. Il existe tant de moyens

humaine ? 1 – Epicure : Reprendre ce qui a été vu dans le cours sur le désir. Epicure, dans La lettre à Ménécée, est à la recherche du bonheur qu’il définit par l’ataraxie ( paix intérieure, absence de troubles dans l’âme, obtenu par l’extirpation des passions d’où sa classification des désirs). 2 – Le stoïcisme, voir texte 2 : On peut relever au travers des différents extraits, les principes à suivre pour rechercher le bonheur : Il faut distinguer ce qui dépend de nous ( nos pensées, tendances, refus

nombre de 10000 ne doit pas être dépassé", il est le fondateur de la cité de Milet à laquelle il applique ses principes. Aristote dira qu'il était le précurseur du Régime Mixte. Cette limite de 10000 Habitants devait être imposée de façon autoritaire. Platon egalement a écrit sur la cité, il demandera que la cité idéale ne dépasse pas une population de 5040 Habitants. 5040 = 1X2X3X4X5X6X7 aussi 5040 divisible par 59 chiffres, tous de 1 jusqu'à 10. Grande souplesse accordée par ce nombre de 5040. D'autres

est un état de quiétude, de satisfaction totale et de durable de mon être, comment donc éviter les troubles tant de l’âme et du corps ? Epictète dans ses Entretiens reconnaît que : « ce n’est pas par la satisfaction des désirs que s’obtient la liberté, mais par la destruction du désir. » En effet, la satisfaction des désirs est synonyme d’aliénation, d’assujettissement à un tyran toujours insatisfait et jamais rassasié. Il semble plus prudent, plus raisonnable de se défaire totalement de ses désirs

naturel, c’est à partir de la phusis que nous allons penser le droit (jus). Cette idée est notamment revendiquée par Calliclès dans Le Gorgias (Platon). Pour Platon, les plus sages doivent gouverner (concept des « philosophes roi » (mépris des honneurs et du pouvoir)). Cette théorie peut être considérée comme une utopie : les hommes ne peuvent pas mépriser les passions, et le pouvoir corrompt les hommes ; d’où l’absurdité de former des « philosophes-roi »… Cf La République où Calliclès déclare précisément

des mathématiques ne relève pas d’une démonstration mathématique, il en va de même du pb du fondement du droit qui n’est pas juridique mais philosophique. 2. Présentations des philosophes du droit Sous l’antiquité nous avons deux travaux philo : Platon et Aristote. Période médiévale : St Thomas d’Aquin. Au 17s : Locke, Hobbes. Au 18s : Rousseau, Kant, Montesquieu. Au 19s : Hegel, Marx. 20s : Hayek. À côté de ces grands philo il y a également des juristes, le point de vue est différent, ce sont des

auquel seul, d'après Aristote ou d'après Platon, le philosophe pouvait prétendre accéder. Le bonheur est en effet ce "bien suprême" ou ce "Souverain Bien" auquel on ne peut comparer les satisfactions. Spinoza, au 17ème siècle, reprend d'une certaine manière cet héritage lorsque dans l'Ethique, il assimile le bonheur à la béatitude à laquelle parvient celui qui, grâce à l'usage de la raison, est parvenu à la connaissance et donc à la maîtrise de ses passions. La satisfaction, ou le bonheur, selon

LE BANQUET Tous les Dialogues de Platon dans la même collection ALCIBIADE, traduction de Chantal Marbœuf et Jean-François Pradeau. APOLOGIE DE SOCRATE, CRITON, traduction de Luc Brisson. LE BANQUET, traduction de Luc Brisson. CHARMIDE. LYSIS, traduction de Louis-André Dorion. CRATYLE, traduction de Catherine Dalimier. EUTHYDÈME, traduction de Monique Canto-Sperber. GORGIAS, traduction de Monique Canto-Sperber. HIPPIAS MAJEUR, HIPPIAS MINEUR, traductions de Francesco Fronterotta

serait pas par volonté, conséquemment il ne serait pas imputable car nul n’est responsable d’être ce qu’il est déterminé à être. Pour qu’il y ait sens à parler d’une volonté du mal, il faut présupposer la liberté. Alors faut-il admettre que la volonté du mal est un possible de la liberté au risque de dévoiler l’essence démoniaque de cette dernière ? Là est la vertigineuse interrogation à laquelle nous convie cette réflexion. Elle exige peut-être de comprendre qu’il y a un mal radical constitutif

PLATON (1935) LÉON ROBIN (1866 - 1947) Édition électronique (PDF, ePub) v.: 1,0 : Les Échos du Maquis, 2011. 2 Note sur cette édition électronique! Avant-propos! Chapitre I • La vie et les écrits! Biographie! Écrits! 5 6 8 8 18 Chapitre II • Qu'est-ce que savoir?! Chapitre III • La méthode du savoir! I! II! III! IV! 36 48 48 51 53 58 Chapitre IV • Phénomènes et choses! I! II! III! IV! 67 67 77 90 95 Chapitre V • Le monde, l'âme et la divinité! I! II! III! IV!