Platon Les Lois Livre 9

les littératures de l’ailleurs à l’âge classique ». 4. Cyrano de Bergerac (1977), L’Autre Monde, in : J. Prévot (éd.), Oeuvres complètes, Paris : Belin, p. 417. Nous renverrons désormais à cette édition sous le sigle AM. 5. Voir T. More, Utopia, livre II, notamment le chapitre « Des rapports mutuels entre les citoyens » ; et T. Campanella (1990) La Cité du Soleil, in F. Lacassin (éd.), Voyages aux pays de Nulle part, Paris, Robert Laffont, « Bouquins », pp. 245-250. Nous renverrons désormais à

CIVISME, AUTORITÉ ET RESPECT Enjeux pour l’école publique aujourd’hui1 par GEORGES LEROUX Département de philosophie, UQAM Le constat porté sur le civisme et l’incivilité dans l’école est aussi ancien que l’école elle-même. Platon se plaignait déjà du manque de discipline et une partie importante de la pédagogie traditionnelle s’est construite sur la nécessité de « tenir la classe ». On peut cependant suggérer que les petites turbulences d’autrefois sont sans commune mesure avec celles

d’introduction démesurément longue, pas de « moignon » de conclusion). Importance de la syntaxe, de l’orthographe, de la ponctuation… Cesser de mettre des majuscules partout ! (le terme « idée » doit être mis avec une majuscule seulement quand on se réfère à Platon Par ailleurs, éviter les points d’exclamation… Pauvreté du lexique… Eviter les barbarismes « Un peu d’amour de la langue mon Dieu ! » Chaque terme introduit a une valeur philosophique… Il faut savoir retrouver les mots de base, aux champs sémantiques

stratégies de communication plus efficaces, ou du moins plus courantes, que celles visant à convaincre. Si cette hypothèse se vérifiait, elle permettrait de dénouer quelques uns des liens étroits qui relient la légitimité, question centrale de la politique 9 , à la communication. Il n'y a pas de politique sans légitimité, aucun pouvoir n'échappant tôt ou tard à l'exigence de justification lO ; il n'y a pas non plus de légitimité sans communication puisque l'une et l'autre se situent dans le champ de représentations

Acte I, scène XII D ans un article récent de La Vie des idées 1, Dominique Rousseau revient sur un thème qu’il a déjà eu l’occasion d’exposer à diverses reprises 2. Selon lui, l’apparition et l’affirmation d’un juge de la constitutionnalité des lois ont induit une véritable mutation de la démocratie. Le système antérieur à cette évolution, qualifié de « démocratie électorale », cèderait la place à une configuration nouvelle, qu’il nomme « démocratie constitutionnelle ». Le premier mérite de cette

Code mésopotamien : Code de Lipit Istar. Entre 1930 av. JC et 1880 av. JC. Série de règles (50aine) et un épilogue qui commémore l’action justicière du Roi et qui menace de tous les mots ceux qui transgresseront les règles.  3e Code mésopotamien : Lois d’Esnunna  -> connues par des tablettes qui rassemblent une soixantaine de règles traitant du droit matrimonial, des affaires, des obligations…  4e Code : Code d’Hammourabi. Certains fixent son règne entre les années 1790/1750 avant JC et d’autres

religion a été l’agent par lequel a été conservé une bonne part de la civilisation séculière ayant survécu la chute de l’Empire romain, que l’Europe y doit la sauvegarde, dans ces âges périlleuses, de l’agriculture civilisée, de l’architecture, les lois et de la culture écrite elle-même. Il trouverait que cette même religion a toujours guéri les malades et pris soin des pauvres, qu’elle a, plus que tout autre, béni le mariage, et que les arts et la philosophie tendent à se développer sous sa protection

pouvoir politique car pour reprendre les mots de Bossuet, le théoricien de la monarchie absolue de droit divin « Dieu établit les rois comme les ministres, et règne par eux sur les peuples » (Politique tirée des propres paroles de l’Ecriture Sainte Livre III, article II, Proposition1). Pourtant cette incarnation ne va pas de soi. En effet L’Etat est une notion complexe en ce qu’elle renvoie à une réalité et à des représentations ( au sens psychologique) voire à un imaginaire paradoxal. En effet

des nations » intervient une fois dans le livre 4 et indirectement dans le livre 1. Le livre 1: Personne n'est autonome, on a besoin des autres. Mais l'aide des autres ne provient pas de leur bienveillance. On obtient ce que l'on souhaite des autres en s'adressant à leur amour propre (égoïsme). Ici la société fonctionne par un échange réciproque fondé sur l'égoïsme et l'intérêt de chaque contractant et non pas la bienveillance de chacun. Livre 4 : Chacun en agissant sur un marché voit

§1. La pensée Grecque A) Platon Le Droit naturel : Initié par Platon (disciple de Socrate), celui-ci énonce qu’il ne convient pas de chercher les lois juridiques dans les lois de la cité mais il s’agit de trouver tout ce qui renforce les lois sociales. Il souhaite déterminer les comportements justes qui renforcent le corps social et qui vont mener vers une sagesse. Dans ses ouvrages Platon reprenant Socrate explique que le comportement juste ne se trouve pas dans les lois de la cité mais il s’agit