Platonisme

suggéré, que Baudelaire soit un authentique penseur capable d’une réflexion philosophique il n’est que de lire son œuvre pour s’en persuader, des poèmes comme « Vie antérieure » (le stoïcisme), « Correspondances » (Fleurs du mal), « Enivrezvous » (platonisme et plotinisme), « Les fenêtres » (Petits poèmes en prose) témoignent d’une telle réflexion. Mais la réflexion n’est jamais but en soi, le poème dépasse l’essai, il exprime l’idée comme ce dernier mais pour la transmuer en œuvre d’art, aussi le but

de l’âme ; c’est un état intérieur et non les actions qu’il fait - Elle est requise pour l’exercice du pouvoir ; il faut posséder la sagesse pour bien gouverner Révision pour l’examen de philosophie Partie II : Le Platonisme Son fondateur : Platon d’Athènes (428-347 av. J-C) : - Il appartient à une vieille famille de l’aristocratie athénienne - Il est prédestiné à jouer un rôle actif dans la politique d’Athènes - Il a reçu l’enseignement de Socrate

distance par rapport au monde dogmatique et enchanté. Elle nous libère nous émancipe de nos terreurs irrationnelles. Mais : 1. La philosophie devenue métaphysique : donner un sens global au monde et à notre destinée ; 2. Le christianisme = platonisme pour le peuple 3. mimétisme de la philosophie par rapport à la religion 4. reconstruction d’un même type de cosmos que celui de la religion 5. ré-enchantement du monde désenchanté (cf. Roquentin qui se construit une sorte de petite métaphysique

qu’on appelle un chagrin d’amour. Soit nous avons celui ou celle qui ne nous manque plus, puisque nous l’avons, que nous n’aimons donc plus, puisque l’amour est manque, et c’est ce qu’on appelle un couple. Si bien que la seule réfutation vraie du platonisme, ce sont les couples heureux. C’est pour ça que Platon est un si grand philosophe, la plupart des couples lui donnent raison. Mais il suffit, en bonne logique, d’un seul contre-exemple pour lui donner tort dans sa prétention à l’universel. Or les

grandement son époque. Il s’inspirera des courants antiques, celtiques et courtois, et écrira son fameux cycle du Graal, véritable saga courtoise et mystique mettant en scène de nobles chevaliers dans une quête spirituelle. Une quête mystique Platonisme, christianisme, culte de la vierge, chevalerie, tout ceci semble être des fils qui tissent une trame complexe. C’est une toile d’une grande beauté que l’on appelle amour courtois, modèle archétypal. On pourrait définir l’amour courtois comme le

G. est donc de tendre vers cette perfection. C’est la Transcendance. Et tout découle de cette verticalité. C’est encore une fois le message de Platon et des religions du Livre, baptisé Grand Architecte de l’Univers, Symbolisme, Lumière. Un autre platonisme en maçonnerie est à voir dans le secret. L’Académie de Platon pratiquait deux enseignements. L’exotérique donné en public, une sorte de vulgarisation. L’ésotérique était réservé aux disciples. C’était la même chose chez Pythagore. Et la Franc-maçonnerie

d’esprit, l’émulation dans la recherche du vrai et du beau. Ils sont persuadés que la vérité est objet de désir et de la beauté objet de connaissance, et qu’un même dynamisme anime le savant, l’artiste, le prince, le voyageur ou le médecin. Le « néo-platonisme » les séduit souvent. Dans la philosophie de Platon on voit le désir de la beauté terrestre, un mouvement d’ascension vers Dieu. L’idéal humaniste s’effondre à l’épreuve des faits L’affrontement intellectuel sur le terrain religieux tourne à

ou désagréable, de même que le philosophe qui a pu sortir de la Caverne du sensible enjoint les autres à faire de même. Cet appel vers la contemplation des choses non-sensibles étant bien une destinée universelle de la condition humaine dans le platonisme. Cette interprétation de la théorie kantienne de l’esthétique trouverait son expression dans la manière avec laquelle Schopenhauer poursuit la réflexion kantienne en écrivant pour sa part :  » Chacun sent que la joie et la satisfaction produites

est une autre. Or ce qui s’impose ainsi à nous comme une évidence première pourrait bien être, en réalité, une représentation collective et un préjugé enracinés depuis si longtemps dans la culture occidentale qu’ils font partie de notre impensé. Platonisme et christianisme, comme on sait, ont mis en place le cadre dans lequel la culture occidentale a conçu la place de l’homme. Que nous enseigne le premier livre de la Genèse ? Que « Dieu créa l’homme à son image » et que, s’adressant au premier couple

les vaillant héros « jamais en mauvaise partie ne prendront choses quelconques ils connaîtront sourdre de bon, franc et loyal courage ». Il s’agit d’un amalgame de platonisme et de christianisme, avec quelques emprunts au stoïcisme et au scepticisme. Le pantagruélisme est sans doute l’une des plus belles émanations du néo-platonisme évangélique de la Renaissance, et il demeure une philosophie qui puisse peut-être encore inspirer une vie vraiment humaine. • Qui est Rabelais ? ➢ Né à la fin du