Poétique

Ce livre est un « journal de création à plusieurs voix » et « un livre-bilan de la création dramaturgique sur ces vingt dernières années » (p17) L’Avenir du drame à pour visé «  d’ouvrir l’une après l’autre les grandes rubriques générales de la poétique du drame moderne ». Dans le chapitre I SARRAZAC nous exposera le rapport de force qui existe entre le principe dramatique et le principe épique, dans le chapitre II il étudie le rapport entre la fable et le montage, le chapitre III nous exposera

classicisme à travers l’œuvre de racine. I / La tragédie En France, la tragédie apparait dans la deuxième moitie du 16 ème siècle, au moment ou on découvre les textes antiques. Les règles de la tragédie classique trouvent leur fondement dans la poétique d Aristote qui envisage l’art comme une imitation du réel. La règle essentielle qui induit toutes les autres est celle de la vraisemblance : ce qui se passe sur scène doit sembler vrai au spectateur. De ce principe se déroule la règle des trois

dramaturgie classique en France, Nizet, 1986. (Gros ouvrage sur le fonctionnement et les conditions de la tragédie classique) Pierre Larthomas, Le langage dramatique (Ouvrage théorique essentiel sur le théâtre et son fonctionnement) Aristote, Poétique (Le livre qu’il faut avoir lu…) Jean Rohou, La Tragédie classique, PUR, 2e édition, 2009 3/ Sur les auteurs au programme Georges Hoffmann, Sophocle, Oedipe roi, collection études littéraires, 1990. (L’essentiel sur Œdipe-Roi)

pièce. Alternent ensuite des epeisodoï (où les acteurs dialoguent) et des stasima (chants du chœur). La sortie du chœur, ou exodos, clôt la pièce.   Une théorie de la tragédie apparaît dès le IVe siècle avant Jésus-Christ avec Aristote. Dans la poétique, il définit en particulier la notion de catharsis. D’après lui, la tragédie a le pouvoir de purifier le citoyen de ses passions par le moyen de la terreur et de la pitié qu’elle suscite. Les théories d’Aristote fonderont les règles de la tragédie

héros appartiennent le plus souvent à l’univers de la mythologie et des légendes. Les héros sont parfois mi-hommes, mi-dieux. D’après la Poétique, d’Aristote qui définit les règles de la tragédie, ce genre cherche à transmettre crainte et pitié au spectateur ce qui explique que le héros soit ni complètement bon, ni complètement mauvais. Toujours selon Poétique d’Aristote le héros tragique est un homme qui « sans être un parangon de vertu et de justice tombe dans le malheur non pas à cause de ses

mettre en lumière différents aspects. Tout d'abord, l'auteur reprend un thème mythologiques (le mythe de Cadmos) et l'inscrit dans le registre tragique : la terreur et la pitié, conditions de l'écriture d'une tragédie comme le définit Aristote dans La Poétique, prennent une place essentielle au sein de ces scènes. Ces dernières jouent également un rôle dramatique : situées au début de l'œuvre, elles installent un cadre de mort dans lequel le héros, Cadmos, devra trouver sa place et tenter de vivre en tant

l’assassin, Dom Juan invite celle-ci, par bravade, à dîner ; la statue lui fait signe qu’elle accepte... Pour finir, le théâtre permet la catharsis, le fait d’être touché par l’histoire des personnages. On peut l’illustrer par La Poétique d’Aristote, portant sur l'art poétique et plus particulièrement sur les notions de tragédie. En conclusion, le théâtre, qu'il soit lu ou représenté présente une spécificité : il peut être argumentatif ou polémique entre autres. En introduisant la pièce aux yeux des

Nous montrerons ensuite en quoi ce passage est tout entier fondé sur la figure du retournement, et du report indéfini de la signification. Enfin, nous tenterons de mettre en lumière les mécanismes de l’énonciation oraculaire, qui sont au cœur de la poétique aussi bien que de la dramaturgie d’Œdipe. I) Œdipe et la démesure La tragédie naît dans l’histoire de la Grèce antique en même temps que la démocratie, à un moment où le héros du mythe ou de l’épopée devient incompréhensible et incommensurable

qui opposa partisans d'un théâtre réglementé et tenants d'une création de liberté, que s'est constitué un ensemble de règles inspirées, pour la plupart, de La Poétique d'Aristote (IVe siècle av. J.-C.). 1) La règle des trois unités : Le développement de la pièce classique doit obéir au principe d'unité défini par Boileau (Art poétique, 1674) : «Qu'en un lieu, en un jour, un seul fait accompli tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli». La règle des trois unités vise à renforcer l'illusion théâtrale

parvenir à une « collision » du genre. En surcroît, la tragédie classique à une codification telle qu’une esthétique classique se référant aux conceptions esthétiques héritées de l'antiquité. Avec ces principes, Boileau dans son Art poétique (1674) et La Poétique d’Aristote codifient le théâtre, soumis à la règle des trois unités et aux impératifs de vraisemblance et de bienséance. La règle des trois unités divisée en trois : -L’unité d’action qui consiste à la représentation d’une seule action