Poilu

triptyque et d’une prédelle située en bas, elle rappelle la forme des retables de la Renaissance. Sur le panneau de gauche, on peut voir des soldats en armes portant un sac à dos (il est possible d’identifier là, les armes et l’uniforme portés par les poilus). Ils tournent le dos au spectateur et marchent dans la brume, ainsi ils forment une armée humaine sans visage et sans identité. Les lignes sont à dominante horizontale avec les bandes de brouillard; l'énergie et le dynamisme des troupes en marche

expressionnistes est souvent pessimiste et retranscrit les angoisses liées à leur époque. Description de l'oeuvre et analyse :Panneau de gauche : des soldats en armes portant sac au dos (il est possible d'identifier là les armes et l'uniforme portés par les poilus) tournent le dos au spectateur et marchent dans la brume. Panneau central :A l'arrière plan du panneau central des ruines apparaissent. Au premier plan, la tranchée dans toute son horreur et son inhumanité qui est évoquée : (en bas à droite)

chasse, obus…) * Des blessés et des morts par millions ; qu’est-ce qui provoque la plupart des blessures ? * L’horreur des champs de bataille (corps empalés, brûlés, embrochés par les baillonnettes 2_ Le quotidien des soldats: l’exemple du poilu dans les tranchées * Conditions de vie inhumaines (boue, rats, poux, froid, bruit, restes humains, eau polluées, gaz,…) * Les seules distractions (correspondance, journal, jeux, chants, permisions…) 3. Le temps du deuil et de la paix (1918-

La Guerre (Der Krieg), Otto Dix. La couleur Dans cette œuvre Otto DIX utilise principalement des nuances de rouge et de brun. La couleur dominante est le brun, brun de la terre des tranchées, environnement quotidien et unique horizon des poilus. Le rouge est utilisé pour représenter... La guerre « triptyque de la guerre » D’Otto DIX L’artiste : Otto Dix est un peintre Allemand né en 1891 et il est mort en 1969. En 1924, il devient l’un des principaux animateurs du mouvement artistique nommé « Nouvelle

la violence de la guerre. C’est un tableau particulièrement marquant, car il montre la souffrance des soldats qui continuent, même après la fin de la Guerre. L comme Lettre des soldats au front Dans cette lettre, extraite du livre « Paroles de Poilus » de Jean-Pierre Guénot, l’auteur raconte à sa femme la raison de sa condamnation après avoir été accusé par le conseil de guerre d’avoir abandonné son poste en présence d’ennemi. Nous avons choisis cette lettre car elle démontre bien que les soldats

entraînées afin de neutraliser les ennemis encore en état de combattre après l'assaut de leur tranchée. « Poilus » : appellation donnée aux combattants français de 1914-1918, en partie parce qu'ils n'ont pas la possibilité de se raser ; dans l'argot militaire, le terme désignait aussi traditionnellement un soldat valeureux. Bourrage de crâne : expression employée à l'origine par les poilus pour dénoncer les mensonges de la presse sur les réalités du front. Par extension, elle désigne la propagande

assaillis par les poux et exposés aux intempéries, le froid et l’humidité en hiver ainsi qu’une chaleur accablante en été. On rencontre aussi des problèmes d’hygiène, car il n’existe aucun moyen de se laver, en atteste le surnom donné aux soldats : « les poilus », dû au fait qu’ils sont sales et mal rasés. S’en suit des maladies qui feront de nombreux morts. Cette guerre marque aussi le développement d’armes nouvelles, causant d’innombrables pertes humaines et ajoutant aux atrocités de la guerre. Dans l’enfer

février 1916, début de la bataille. 1250 pièce d'artilleries pour les Allemands sur un front d'une vingtaine de kilomètres. Les tranchées françaises sont détruites et c'est à ce moment là que s'engage un corps à corps entre les troupes allemandes et les poilus. Février à Juin : Beaucoup de pertes dans les 2 camps. Les Allemands percent mais l'avancée ne dépasse pas les 5 kilomètres. Mai : Les dernières offensives allemandes échouent. Octobre à décembre : les français reprennent l'initiative

21 février 1916 vers 7 heures, un obus de 380 explose dans la cour du palais épiscopal de Verdun. 1300 obusiers ravagent la zone. L'infanterie allemande monte à l'assaut des lignes françaises. Certains soldats sont équipés d'un lance flammes. Les poilus résistent à la première attaque. Philippe Pétain, commandant de la IIème Armée, organise la riposte . Mais les attaques vont se renouveler pendant plusieurs mois. Il n’obtient pas de renforts mais les troupes sont renouvelées, et toute l'armée française

souffrance des soldats. Le cas des soldats fusillés pour l’ exemple (mutineries de 1917). La STUPIDITÉ de ce conflit est largement mis en évidence. -Analyse de l’œuvre : Cette Bande-Déssinée, est un récit de fiction qui suit la vie de Poilus dans les tranchées. Les Poilus suivis sont des hommes du peuple rétranchés dans leurs réfléxions et leurs peines quodiennes. Leur histoire est découpée en 3 parties : 1) 1914 = La Bataille de la Marne 2) 1915 = L’horreur des tranchées 3) 1916 = Les Soldats