Polyphonie

une négociation constructive qui impliquera au moins deux sinon plusieurs sujets conscients et politiquement significatifs. Les paradigmes de l'expérience et de l'interprétation cèdent leur place aux paradigmes du discours, du dialogue et de la polyphonie. 3) Présentation de modes émergents de l'autorité. Les modes "discursifs" de l'écriture ethnographique tendent à représenter les contextes de la recherche et les situations du dialogue. On prend conscience qu'il n' y a pas de point de vue

révélateur de la culture de Rousseau, qui a beaucoup fréquenté les livres de rhétoriciens. Ce texte est un modèle de rhétorique tant il contient de ressources oratoires. A) Un texte vivant Il pourrait être lénifiant mais Rousseau a le génie de la polyphonie * Première personne du singulier «  je ne sais » «  je supposerais » montre qu’il prend place et position personnellement * Première personne du pluriel «  nous »  permet l’implication du lecteur * Deuxième personne du pluriel «  vous »crée

description de l’alambic de L’Assommoir, un café fréquenté où l’alcool provoquera la mort de Coupeau et Gervaise, bien qu’ils soient encore sobres et respectables dans cet extrait. LECTUREPROBLEMATIQUE  : Nous verrons comment la polyphonie énonciative décrivant l’alambic permet d’introduire la déchéance de Gervaise. PLAN  : - Description technique de l’alambic par Coupeau (l.1 à 6) ;- Fascination de Mes-Bottes (l.6 à 13) ;- Réaction effrayée de Gervaise

unité secrète : une rigoureuse pensée démonstrative. digressif et influence structurelle de Sterne. I) La polyphonie énonciative : l’énonciation de l’extrait, plus largement du roman de Diderot, joue sur la multiplicité des voix (personnages, narrateur, narrataire, destinataire) organisant le dialogue et partant la confrontation des interlocuteurs et de leurs points de vue. La polyphonie déroute et détermine l’effet recherché de perdition du lecteur. I) a) Cacophonie narrative : Différents

de droite. Tout se passe autour de la nourriture et dans une opulence démesurée qui rappelle bien sûr l’esthétique rabelaisienne mais aussi quelques scènes de peintres flamands, tel Brauwer. 2) La polyphonie Cette impression de réunion, de communion autour de l’oie est renforcée par la polyphonie du texte. La narration est ainsi superposée à du discours indirect libre à un point qu’il est parfois difficile de déterminer qui prend en charge le récit, de qui il émane. Ainsi, Gervaise est peut-être

narration. Avec un début in medias res, le roman prend immédiatement l’allure d’une conversation à bâton rompu. L’œuvre est placée sous le signe de l’oralité. - Polyphonie discursive Deux dialogues se superposent : celui du narrateur et du lecteur, et celui de Jacques et son maître. La multiplicité des voix ou polyphonie énonciative peut avoir une valeur programmatique. Cet entrelacs énonciatif offre maintes possibilités narratologiques et laisse présager des interventions et interruptions

exprime-t-il sa conception de la modernité. Idée directrice : volonté d’étonner, de déconcerter. Attention ne pas comparer avec Verhaeren et Baudelaire. Cf. Cocteau qui veut « dépoussiérer les idées reçues » I. Polyphonie des voix et des interprétations 1. Multiplicité des énonciations : qui parle ? A qui ? 2. Repères temporels brouillés. 3. Mélange des registres : familier et érudit. II. Poésie de l’instantanée et du quotidien : le poète

procédés ironiques met-il en place pour véhiculer sa pensée ? Quels types d’ironie utilise-t-il pour tourner en dérision la soif irrationnelle de pouvoir ? C’est ce que nous verrons tout d’abord avec l’ironie comme paradoxe et puis avec l’ironie comme polyphonie. I/ L’ironie comme paradoxe Il s’agit là de la conception classique de l’ironie. Elle correspond à la citation d’Alain Berrendonner : « Faire de l’ironie […], c’est s’inscrire en faux contre sa propre énonciation tout en l’accomplissant. »

une enfant parmi d’autres enfants (usage du “on”, se rapportent aux enfants,et à elle en même temps, représente la “jeunesse”) scène récurrente de l’interminable repas de famille vécue et relatée par ses yeux d’enfant et son recul de vieille dame, polyphonie des voix qui rapportent une mémoire familiale/générationnelle/de groupe/de classe plus largement “tout se racontait sur le mode du on et du nous” - récit de la guerre se mêle à celui des origines, entre histoire et sociologie LECTURE l. 1 à 5 :

narration. Avec un début in medias res, le roman prend immédiatement l’allure d’une conversation à bâton rompu. L’œuvre est placée sous le signe de l’oralité. - Polyphonie discursive Deux dialogues se superposent : celui du narrateur et du lecteur, et celui de Jacques et son maître. La multiplicité des voix ou polyphonie énonciative peut avoir une valeur programmatique. Cet entrelacs énonciatif offre maintes possibilités narratologiques et laisse présager des interventions et interruptions