Poros

nous fait mal penser. En effet, l’amour nous éloigne d’une pensée véritable lorsqu’il nous trompe. Dans Le Banquet de Platon, celui-ci nous interprète le mythe de la naissance d’Éros, dieu de l’amour, fils de Poros, demi-dieu de la ruse et de l’habileté, et de Pénia, humaine dont le nom signifie misère, pauvreté. Ce que Platon veut nous informer, c’est la pauvreté de l’amour et l’illusion qu’elle peut apporter. En effet aimer, c’est le fait de développer milles

l’action). Le plan pratique est le domaine des actions, le comportement mais aussi le bonheur. Le philosophe recherche donc la sagesse et le bonheur. Pourtant, le désir est symbolisé dans la mythologie grecque par Eros, un héros demi-dieu, fils de Poros, dieu de la richesse et de l’opulence et de Pénia, une femme mortelle qui incarne la pauvreté, l’indigence. Le désir procède donc d’un manque : le philosophe est pauvre de savoir et de bonheur ce qui montre donc que la philosophie n’est pas de l’ordre

déjà en elle et qui, à partir du moment où elle le fait sortir, devient son double et son contraire : pourquoi ? Parce qu'elle produit Ciel étoilé égale à elle-­‐même, comme une réplique aussi solide, aussi ferme, de la même taille qu'elle. Alors POROS s’allonge sur elle. Terre et ciel constituent des plans superposés de l'univers : un plancher en dessous et un dessus qui se recouvre complètement Quand elle enfante Flot marin, la limite s'insinue en elle. On a donc d'un côté la terre, solide, compacte

mais juste au contraire de savoir évoluer, pour affronter sa peine. Car une vie sans amour paraît fade et d’une tristesse sans nom, où les gens aigris se privent ainsi de tout accès au bonheur. Le dieu grec de l'amour est décrit comme fils de Poros et de Pénia, il est à la fois richesse et pauvreté. Autrui se révèle alors comme le complément nécessaire de soi-même, et nous, réciproquement, le complément de l’être aimé. En effet, on dit que le seul chemin qui mène au bonheur est celui de l’amour

conscience de son identité et est contraint d’avouer un manque et demande à l’autre de combler par son amour le vide de son existence. PLATON, Le Banquet, le Mythe de la naissance d’Eros. SOCRATE reprend les propos d’une femme, Diotine, prêtresse. Poros a de grandes facilités, la ruse. Pénia est sans abri. Eros est un daïmon : un demi-Dieu, il a donc la faiblesse des hommes et la supériorité des Dieux. Il est entre les deux : a le savoir et la connaissance, recherche le savoir. La philosophie est

telle ou tel. La passion est donc destructrice pour le sujet qui la vit, mais elle est aussi la négation même de son objet. L’opposition entre la raison et la passion de l’amour, propre à la double ascendance de Eros (Pénia, pauvreté et Poros, ressource) fait que pour Platon seul un amour pourrait conduire l’Homme vers le « Beau » et le « Bien. Cet amour serait l’amour de la sagesse elle-même. Ainsi seule cette passion authentique pourrait délivrer l’Homme de la souffrance et le conduire

un toast collectif a la sante de tous les francs maçons de ce monde présent mais aussi passé. Cette porte de sortie vers le monde profane me fait penser de façon imagée aux paliers de décompression en plongée sous marine. Agapes était le fils de poros, l’opulence et de penia la misère absolue ; il est donc un mélange des deux, c’est le symbole de l’équilibre mais aussi de la transition d’un monde vers l’autre Comme je l’écrivais précédemment, mon expérience semble bien loin de mes lectures et

seulement corporel (le corps nous est commun avec l'animal). Il existe aussi des désirs intellectuels. La philosophie elle-même est désir, désir de connaissance et de savoir. Dans le Banquet, Platon identifie le philosophe à Éros (désir, amour), fils de Poros (ressource, richesse intellectuelle ou psychologique) et de Penia (pauvreté). Éros est donc « intermédiaire » entre la ressource ou la richesse et la pauvreté, assez riche pour combler son dénuement mais trop pauvre pour être pleinement satisfait.

L’existence de l’ignorance, de ce qui n’est pas connu ou ne peut l’être, est ce qui attise la volonté de savoir, de repousser cette limite de la connaissance, et de conserver un équilibre des connaissances acquises et à acquérir. Le trop plein de savoirs (Poros) serait nuisible à la connaissance même, s’il n’était pas remis en question, réévalué face à l'irréductibilité de l’ignorance. Il ne saurait stimuler la volonté de connaître. On peut remarquer ici une valeur morale de l’ignorance, celle-ci permettant

cette caractéristique fondamentale du désir : Le manque radical. Dans le Banquet, Platon entreprend de retracer l’origine du désir, sa naissance à travers le récit mythique de la naissance d’Eros (désir), fils de Pénia (pauvreté), sa mère, et de Poros (richesse), son père. Entre pauvreté et richesse, dénuement et plénitude, le désir sera philosophe, conclue Platon : Il recherchera la sagesse. Pour Platon, si le désir est manque radical, c’est qu’il exprime la nostalgie d’un monde divin, absolu