Pourquoi Créons Nous

si elles avaient été écrites de manière directe. Ici, dans cet œuvre, Créon tente d’expliquer à sa nièce Antigone qu’être roi ne signifie pas prendre les décisions que l’on souhaite, qu’il faut aussi faire part d’impartialité même dans des affaires personnelles et surtout montrer à son peuple qu’on est un exemple de droiture et qu’on gouverne avec fermeté. C’est pourquoi pour lui faire comprendre sa position, Créon compare son royaume à une barque prête à sombrer, ses sujets sont représentés

de pouvoir. Et il ne voit pasqu’en conquérant le pouvoir et la toison d’or par l’intermédiaire de Médée il fausse le jeu à ses dépens etdevient l’esclave de celle qu’il ne fait qu’utiliser.Corneille ajoute à ce premier couple effrayant la fille de Créon, Créuse, que Jason conquiert etprend contre toutes attentes puisqu’il est banni et n’est de sang royal que de façon plutôt annexe. Créuse leprend car il est beau, plutôt jeune et glorieux, même s’il n’est qu’un apatride en quelque sorte, un banni.Mais

groupes (2 groupes de 7 et 2 groupes de 8). ▪ Distribuer à chaque groupe un résumé de texte, l’extrait qui l’accompagne, ainsi que le questionnaire Résumé et extraits proposés o Jean Anouilh, Antigone – affrontement d’Antigone et Créon (extrait) o Eugène Ionesco, La Cantatrice Chauve – Scène 1 o Albert Camus, Les Justes – Acte deuxième (extrait) o Samuel Becket, En attendant Godot – Acte premier (début) et acte deuxième (fin) ▪ Consignes o 1ère lecture 

de reléguer à la coulisse et aux récits les actions violentes, qui doivent être au centre de la représentation. Pour toutes ces raisons, les romantiques vont préférer Shakespeare (cf. remarques ci-dessus) à Corneille ou Racine. On comprend alors pourquoi Shakespeare, complètement oublié, va être redécouvert à partir de cette époque. Ce rejet violent du classicisme et de son esthétique se traduira notamment par la bataille d’Hernani en 1830 et par une évolution très sensible de la figure héroïque :

personnage typique de la littérature provençale[6]. C’est un être insaisissable, un errant, il ne fait que passer dans un lieu. Mais dans la littérature provençale, les gitans sont très souvent présents.[7] Lorsqu’on demandait à Max Rouquette pourquoi il avait réécrit le mythe de Médée, il répondait que l’antiquité est une source de l’inépuisable, des grands problèmes de l’humanité éternelle et que le mythe de Médée l’a toujours hanté.[8] En effet, pour les littéraires, le mythe est le produit

seule qui affirme face au despote Créon qu’il existe des Droits que même-lui, le législateur, n’a pas le droit de piétiner. Et que s’il le fait, il prouvera simplement qu’il a la force, qu’il a le pouvoir, mais pas le Droit. Antigone pose ainsi la première pierre de cette tradition du Droit naturel. C’est-à-dire des droits qui ne sont pas décrétés par l’Etat, mais attachés à la nature même de l’être à laquelle ils sont appliqués. En l’occurrence l’Etre Humain. « Créon : Et ainsi, tu as osé violer

Médée et la seconde, les stichomythies entre celle-ci et la Nourrice. Tout d'abord, la première partie, Médée s'exprime dans une tirade inquiétante et menaçante contre ses persécuteurs. Elle parle de Jason, sa fiancée et surtout Créon : « La faute repose tout entière sur Créon [...] », en effet Médée l'accuse de tout ses maux. Dans cette tirade, l'héroïne parle aussi de ses crimes commis pour Jason « l'enlèvement de la glorieuse parure de notre royaume, le dépeçage du petit compagnon d'une vierge impie

Présentation de la pièce : Il faut garder en mémoire que dans la pièce de Sophocle le personnage tragique n'est pas Antigone, mais Créon. Comme Œdipe, son neveu, dont il prend la suite, Créon s'est cru un roi heureux. En cela, il fait preuve de "démesure" (ubris, en grec), pour cela il doit être puni. Antigone est l'instrument des dieux, Hémon le moyen, Créon la victime. Lui seul est puni en fin de compte. La mort d'Antigone n'est en rien une punition, puisqu'elle n'a commis aucune faute, au

personne, étant la forme nouvelle que nous venons de nous donner. On a donc raison de dire que ce que nous faisons dépend de ce que nous sommes; mais il faut ajouter que nous sommes, dans une certaine mesure, ce que nous faisons, el que nous nous créons continuellement nous-mêmes. Cette création de soi par soi est d'autant plus complète, d'ailleurs, qu'on raisonne mieux sur ce qu'on fait. »   Nous nous croyons volontiers victimes d’une sorte de fatalité qui déterminerait notre personnalité. Les

continue le mythe a sa façon. Ainsi, dans Médée d'Euripide, Médée entre en scène et laisse éclater sa colère à propos du remariage de Jason avec la fille du roi. Le roi Créon la chasse alors en exil avec ses enfants, mais il lui accorde cependant un délai d'une journée avant son départ. Médée décide d'employer ce laps de temps à tuer Créon, Créuse, et Jason.Lorsque Jason entre en une dispute éclate avec Médée. Par la suite, la protection inespérée et inconditionnelle que va lui accorde Égée la fait évoluer