Pourquoi Désirons Nous

cf. « je veux » (manger des fraises…) ; en fait, la volonté désigne certes un souhait ou un désir, mais qui est réfléchi, rationnel (« je veux obtenir mon bac » : cela suppose de réfléchir sur les moyens me permettant d’atteindre ma fin) II- Pourquoi les philosophes le critiquent-ils ? Les philosophes rationalistes ont souvent critiqué le désir en disant que l’idéal est de se débarrasser des désirs. Présupposés : le désir s’oppose à la raison, la menace, et l’homme doit avant tout se définir

souffrance ? Le fait de désirer témoigne de notre finitude, de notre imperfection. DESCARTES, Méditations métaphysiques, III : le fait de douter et de désirer prouve qu’il me manque quelque chose. PLATON, Le Banquet, « le mythe d’Aristophane » : nous désirons notre moitié (qui nous a été retirée par Zeus pour punir les premiers hommes « doubles » de leur arrogance). Le désir est toujours un manque. PASCAL, Les Pensées : Les désirs nous empêchent de goûter au temps présent. Nous regrettons sans cesse

Commencez par vous demander pourquoi on vous pose la question afin de déterminer le problème du sujet. le désir est la recherche d’un objet que l’on imagine ou que l’on sait être source de satisfaction. Il est donc, semble-t-il, toujours accompagné de manque ou de privation. Nous désirons ce que nous ne possédons pas, ce que nous n’avons pas. En ce sens, désirer c’est être insatisfait. Celui qui serait satisfait entièrement ne désirerait rien puisqu’il ne manquerait de rien. Mieux encore, vous pouvez

existence. Mais cette connaissance est-elle illimitée ? Nous connaissons-nous vraiment ? La conscience de soi, peut ne pas toujours supposer une connaissance de soi. Être conscient de faire quelque chose n’implique pas nécessairement de savoir pourquoi on le fait. La connaissance demande un savoir total. Or, il nous arrive de pas savoir expliquer ce que l’on fait, ce que l’on désir, des choix que nous faisons… Nous pouvons agir, sans avoir un savoir ou une connaissance de ce qui nous détermine

apparaît au sens banal du terme comme une distraction, une détente, expression de la nécessité de faire autre chose que travailler pour restaurer ses forces usées par l'effort au travail, nécessité de se déporter ( desportes veut dire sport). Mais alors pourquoi un ouvrier d'usine fatigué de son corps va quand même se fatiguer en jouant? Comment se fait-il que nous acceptions dans le jeu des prescriptions difficilement supportées au travail? Que nous nous reposions dans certains jeux qui ont des règles prescrites

y a de plus élevé dans cette hiérarchie : le bonheur. En effet seul le bonheur semble échapper à un tel relativisme et cela des deux points de vue précédemment évoqués. Nous désirons tous le bonheur alors que nous ne désirons pas tous les honneurs, la richesse, la piété ou la beauté et nous le désirons tous plus que toute autre chose, cad le plus intensément. De sorte que, malgré la relativité qui semble pourtant inhérente au désir, nous prenons peu de risque à être réfutée en affirmant

estimons bon: il ne s'agit donc pas de se demander si nous ne désirons que les choses bonnes, car il va de soi qu'il nous arrive de désirer des choses que nous croyons bonnes et qui ne le sont pas. ► Le sujet porte sur la valeur de l'objet du désir. S'il nous est possible de désirer des choses que nous n'estimons pas «bonnes», pourquoi les désirer? Il faudra chercher des exemples précis de choses que nous estimons mauvaises et désirons pourtant, s'interroger sur le désir du mal en particulier et

Que faut-il faire de nos désirs ? Le désir est à la foi un sentiment contrôlable mais également incontrôlable pour les êtres humains. C’est pourquoi on peut donc se demander : « Que faut-il faire de nos désirs ? ». Pour tenter une approche à ce problème, on va tout d’abord voir comment l’on peut satisfaire nos désirs. Dans un second temps, nous verrons comment l’on peut y renoncer. Nous terminerons enfin sur la manière dont on peut les maitriser. On peut distinguer deux désirs, celui qui

désir a t-il du sens I. Ainsi posée la question sous-entend que nous désirons l'impossible, ce qui peut paraître paradoxal. En effet, si désirer c'est tendre vers un but afin de l'atteindre, désirer l'impossible c'est s'empêcher d'atteindre ce but. N'est-il pas dès lors absurde de désirer l'impossible ? La véritable question serait donc plutôt "Peut-on désirer autre chose que le possible ?" Problème : si nous ne désirons que ce qui est possible, n'est-ce pas se priver d'un idéal qui peut nous

« Pourquoi l’amant veut-il être aimé? Si l’Amour, en effet, était pur désir de possession physique, il pourrait être, en bien des cas, facilement satisfait. [...] Cette notion de « propriété» par quoi on explique si souvent l’amour ne saurait être première. Pourquoi voudrais-je m’approprier autrui si ce n’était justement en tant qu’Autrui me fait être ? Mais cela implique justement un certain mode d’appropriation: c’est de la liberté de l’autre en tant que telle que nous voulons nous emparer. Et