Prémisse

autres et où tous les savoirs se structurent les uns les autres. Dès lors on ne peut pas commencer par les conclusions et finir par les prémisses. Dans une science universelle et certaine, tout est lié selon un ordre nécessaire. Dès lors, si les prémisses sont fausses, c’est tout la science qui sera fausse. Il faut donc trouver une prémisse absolument vraie. Cette prémisse absolument vraie sera celle qui résiste au doute. Or celle-ci ne sera rien d’autre que la conscience elle-même. En effet, dans le cogito

force de la logique puis dans un second mouvement les limites de la démonstration, avec le problème des principes initiaux et celui du métaphysique. La démonstration permet d’aboutir a la vérité absolue de la conclusion en s’appuyant sur des prémisses avérées, et en suivant une certaine logique. La correspondance entre la logique et la nature produit en effet une certitude absolue. La logique classique d'Aristote étudie les formes valides du syllogisme dans Les Premiers Analytiques. Le syllogisme

permet de séparer les idées justifiées des croyances irrationnelles ou non-fondées. Argument[6] + [7] + [8] + [9] Prémisses [10] conclusion intermédiaire [12] + [10] Prémisses [11] Conclusion de l’argument Certains pourraient cependant

Aristote : « Il est absolument impossible de tout démontrer : on irait à l'infini, de telle sorte que, même ainsi, il n'y aurait pas de démonstration ». Quand est-il alors de la valeur de ces points de départ, ces prémisses indémontrables fondements de la démonstration ? - Ces prémisses sont-elles des évidences immédiates, vraies intuitivement, vérités intuitives, des vérités premières ; ou alors sont-elles de simples hypothèses admises? Dans le premier cas, la dichotomie entre intuition et démonstration

à un certain système de pensée sur l'existence. Dans son dernier entretien, Camus apporte une nuance d'importance par rapport à sa critique. Si les prémisses de l'existentialisme se trouvent, comme il le croit, chez Pascal, Kierkegaard, Nietzsche, ou Chestov, alors sa réflexion n'est qu'un héritage de l'existentialisme. Au contraire, si ces prémisses se situent dans la pensée de « nos existentialistes5», et notamment de Sartre, alors il existe une contradiction avec son propre mode de penser le monde

démonstration soit vraie, il nous faut partir de prémices vraies. Mais pour nous assurer que ces dernières soient bien vraies, il faut qu’elles aient été démontrées. Or, pour démontrer ces prémisses, il nous faut d’autres prémisses qui doivent à leur tour être démontrées… Il nous faut donc remonter sans cesse, de prémisses en prémisses. Il nous faut donc une idée de départ, que nous considérerons comme vraie, sans l’avoir démontrée. Ces idées, appelées axiomes, sont des propositions indémontrables car évidentes

de « découper » le texte en y repérant les propositions (voir ci- dessous). 2) Repérer les propositions pour distinguer prémisses et conclusion : Une argumentation permet, à partir de de plusieurs affirmations, – les prémisses – de poser la vérité ou la fausseté d’une autre affirmation – la conclusion. La conclusion se présente donc comme la conséquence logique des prémisses. En logique une proposition est une affirmation, un énoncé, qui peut être vrai ou faux. Une proposition est une affirmation

syllogisme Le syllogisme est un discours par lequel des propositions de départ étant posées (les prémisses), il en résulte nécessairement une proposition finale : la conclusion Ex : Tout homme est motel (1er prémisse). Socrate est un homme (2e prémisse). Donc Socrate est mortel (conclusion). · Dans une démonstration, on aboutit toujours à une conclusion nécessaire (=force de l’argumentation). Mais si les prémisses sont fausses, la démonstration ne pourra jamais les corriger. B)

réelle, on part des individus réels et vivants eux-mêmes et l'on considère la conscience uniquement comme Leur conscience. Cette façon de considérer les choses n'est pas dépourvue de présuppositions. Elle part des prémisses réelles et ne les abandonne pas un seul instant. Ces prémisses, ce sont les hommes, non pas isolés et figés, de quelque manière imaginaire, mais saisis dans leur processus de développement réel dans des conditions déterminées, développement visible empiriquement. Dès que l'on

aléthique ) : quand le syllogisme part de prémisses vraies et premières, ou encore de prémisses telles que la connaissance que nous en avons prend elle-même son origine dans des prémisses premières et vraies  ( Topiques, I, 1, p.2) Syllogisme dialectique  ( modalitésdéontique ouépistémique ) : le syllogisme qui conclut de prémisses probables, c’est-à-dire d’ opinions