Prix Pelléas

continuation du théâtre symboliste au-delà de la période désignée: Maurice Maeterlinck (1862-1949; La Princesse Maleine, Pelléas et Mélisande, L’Oiseau bleu, Monna Vanna) et Paul Claudel (1868-1955; Tête d’Or, L’Annonce faite à Marie, L’Otage, Le Soulier de satin). Mais leur célébrité appartient déjà plutôt au post-symbolisme. Œuvre: Pelléas et Mélisandre de Maurice Maeterlinck Pelléas et Mélisande est une pièce de théâtre symboliste en cinq actes de Maurice Maeterlinck, créée le 13 mai 1893 au Théâtre

La poésie et le roman constituent les deux genres de prédilection des symbolistes qui investiront toutefois le mode d'expression théâtral sous la houlette de Paul Fort, fondateur du Théâtre d'Art où il montera les drames de Maurice Maeterlinck (Pelléas et Mélisande).

Pelléas et Mélisande comme réécriture du schéma mélusinien de Jean d'Arras Le schéma mélusinien, dans Pelléas et Mélisande, se dégage de la manière suivante ; Mélisande, épouse de Golaud tombe amoureuse de Pelléas, qui est le frère de Golaud. L'interdit dans cette pièce est l'adultère entre les deux amants, tous deux liés à Golaud que ce soit par les liens du sang ou du mariage. Le fait qu'ils soient amoureux donne une limite à leur amour, ils ne peuvent donc pas le vivre pleinement. Lorsque

par la deuxième scène, au moment de rencontre de Golaud et Mélisande dans une forêt. Le compositeur ajoute de plus des voix de derrière de coulisse, comme par exemple, dans la troisième scène de l’acte premier de livret. Quand Mélisande parle avec Pelléas, ils entendent des voix : « Hoé! hisse hoé ! » , au moment de la parution de la navire. Cette intervention permet d’évoquer encore plus d’émotions chez les spectateurs. Dans la deuxième scène du livret, il manque un fragment du texte, dont Mélisande

une lettre(carte) à Arkel de son fils, dans lequel il(elle) raconte qu'il s'est marié avec Mélisande et demande la permission de revenir au château avec elle. Arkel l'accepte, au chagrin qui avait réglé une noce avec la princesse Ursula. Apparaît Pelléas, demi-frère de Golaud, et demande à son grand-père de que permet d'aller le voir un ami qui est sur le point de mourir. Arkel lui rappelle que son père est aussi malade et qu'il(elle) ne devrait pas partir du château. Tout de suite il(elle) indique

l'empêche d'avoir une âme de grand seigneur : « Ruy Blas, je vous pardonne », v.12/27 Pourtant la société n'était pas prête et cet amour ne pouvait que rester secret (cf vers 24-25/37-38). Dans la lignée des passions interdites, de Tristan et Iseult à Pelléas et Mélisande de Maeterlinck, l'amour en Occident voit dans la mort l'accomplissement définitif de l'amour. Les deux mots sont associés au vers 20/34 : « Vivant, par son amour, mourant par sa pitié ». La dimension chrétienne est également

Pelléas et Mélisande de Maurice Maeterlinck est une œuvre phare du théâtre symbolique. On n’y parle pas beaucoup, mais il s'y cache énormément derrière les mots et aussi derrière les noms. Rien n'est laissé au hasard. Ainsi le nom de Mélisande, outre le souvenir deMélusine, la sirène mélodieuse, se rapproche deMelos, le chant en grec. De plus les deux amants sont reliés par la sonorité de leur nom: Pelléas/ Mélisande: EL/EL; ainsi que les deux phonèmes LEAS/LIS, suggérant un même mouvement

[pic] Maurice Maeterlinck PELLÉAS ET MÉLISANDE (1892) Table des matières PERSONNAGES 4 ACTE PREMIER 5 SCÈNE I 6 SCÈNE II 8 SCÈNE III 12 SCÈNE IV 15 ACTE DEUXIÈME 18 SCÈNE I 19 SCÈNE II 24 SCÈNE III 30 SCÈNE IV 33 ACTE TROISIÈME 35 SCÈNE I 36 SCÈNE II 40 SCÈNE III 45 SCÈNE IV 47 SCÈNE V 49 ACTE QUATRIÈME 57 SCÈNE I 58 SCÈNE II 60 SCÈNE

Verlaine, l'opéra Pelléas et Mélisande, et son ébauche illustrant deux histoires d'Allan Poe, Le Diable dans le beffroi et La Chute de la maison Usher, indiquent les goûts et les influences symbolistes de Debussy. Son œuvre clé, la Prélude à l'après-midi d'un faune, était inspirée par un poème de Stéphane Mallarmé, L'Après-midi d'un faune. Théâtre : Le drame symboliste représente le sens spirituel et mystique de la vie. L'œuvre majeure est celle de Maurice Maeterlinck, Pelléas et Mélisande, de 1892

puis l’a présentée à son demi-frère Pelléas. Entre Mélisande et Pelléas, un lien secret s’est d’emblée tissé, fait de regards et de complicité, d’amour peut-être ? Golaud se met à épier Pelléas et Mélisande : il recommande d’abord à son demi-frère d’éviter son épouse, puis ne tarde pas à menacer fermement, dévoré peu à peu par la jalousie. Pelléas et Mélisande finissent par s’avouer leur amour : au moment où ils s’embrassent, Golaud sort son épée et tue Pelléas, laissant Mélisande s’enfuir. En présence