Protagoras L Homme Est La Mesure De Toute Chose

gouverner & que le choix des modalités de l’organisation des sociétés et de la désignation de ses gouvernants doit faire l’objet d’un débat public qui requiert la mise en œuvre de cette caractéristique proprement humaine qu’est le « logos » dans toute la polysémie de ce terme qui signifie langage et raison. Pour Aristote, on ne saurait distinguer les caractéristiques spécifiques humaines : être un « zoon logon » et un « zoon politikon ». - La réflexion philosophique sur le pouvoir qui met en jeu

dire « aimer la sagesse ». 1.2. Définition : « Qu’est-ce que la philosophie ? » C’est une pratique théorique1 (discursive2, raisonnable3, conceptuelle4) mais non scientifique ; elle ne se soumet qu’à la raison et à l’expérience – à l’exclusion de toute révélations d’origine transcendantes ou surnaturelles – et vise moins à connaitre qu’a penser ou questionner, moins à augmenter notre savoir qu’à réfléchir sur ce que nous savons ou ignorons. Ses objets de prédilection sont le Tout5 et l’homme6. Son

Citations de philosophie 1. « La dernière chose à laquelle on pense avant de commencer un ouvrage, c’est par quoi il faut commencer » Pascal, Pensées. 2. « Il y a » Apollinaire, Calligrammes. 3. « La pensée est essentiellement à l’écoute de l’être » Martin Heidegger, Lettre sur l’humanisme. 4. « Cogito ergo sum » Descartes, Discours sur la méthode. 5. « Ça pense donc ça est » Volonté de puissance, Nietzsche. 6. « Dieu est la pensée qui éternellement et sans fatigue se pense elle-même » Aristote

à rendre meilleure par la connaissance . La culture est alors formation de l’esprit, éducation intellectuelle, billdung en all. Du coup, on peut distinguer, d’une part la culture personnelle de tel homme qui développe ses qualités intellectuelles et son goût, sans forcément être un savant. D’autre part, la culture au sens où depuis la fin du XIXe siècle on entend : « un tout complexe que l’homme acquiert comme membre d’une société », la civilisation

est ce qui permet à l'homme de maîtriser son environnement. L'homme est né sans don particulier mais avec une faculté de création et d'adaptation exceptionnelles. On rejoint là le mythe de Prométhée et d'Epiméthée tel que le décrit Platon dans le Protagoras. Zeus avait chargé, aux commencements du monde les deux démiurges de distribuer les facultés aux êtres vivants. Prométhée s'acquitta de sa tâche avec raison et équité alors que Epiméthée distribuait les dons sans rien contrôler ; ce qui fit que

« ratio » qui signifie « calcul », puis faculté de calculer, de juger… ; ce mot a pris deux significations : - faculté de l’homme qui permet le jugement, l’explication, le raisonnement - cause, c'est-à-dire que la raison d’une chose, d’un évènement est découvert par la raison La raison établit des liaisons nécessaires entre les choses ou les êtres ou les évènements. La raison relie la cause à l’effet car le raisonnement logique veut que tout effet ait une cause, une raison

subir – quitte à en souffrir ; car suivre sa destinée suppose aussi la capacité de négocier, condition sine qua none du débat citoyen et démocratique. Citoyenneté et démocratie : deux mots, même origine La raison grecque est le fruit de toute une série de transformations sociales et mentales liées à l’avènement de la plis[2]. Ces transformations constituent un contexte favorable rendu possible grâce au développement de la Rhétorique, de la sophistique, de l’emploi d’un raisonnement de

rien ne peut nous donner la preuve que le monde est rationnel ; l’expérience est toujours particulière variable et subjective ; elle ne peut valider aucune vérité générale, stable, universelle et définitive. À chacun sa vérité disant le sophiste Protagoras => Il n’y a que des opinions ou croyances ; à la question : « prouve ta preuve » il ne peut y avoir de réponse ; donc toutes les croyances et opinions se valent ; celles qui l’emportent à tel moment bénéficient de circonstances favorables qui l’effet

semble qu’il n’existe pas de définition unique, mais plutôt des domaines d’application du mal, ce qui conduit à considérer cette notion comme relative. 1.2. LA RELATIVITE DU MAL 1.2.1. Le mal et le bien Le mal n’est pas une chose. Ce n’est pas non plus la propriété d’une chose. Il provient plutôt du rapport que l’homme établit avec des choses ou des situations. En cela, rien n’est mauvais en soi : les choses dites mauvaises ne le sont pas en elles-mêmes, mais pour tel ou tel, et variablement selon

Car enfin, comme tous les êtres vivants, l'homme doit fournir une activité pour satisfaire ses besoins naturels, et en cela il ne se distingue pas des animaux, voire des plantes ; mais seul l'homme a conscience de cette activité même, lui seul la mesure en termes d'efforts et de fatigue — on imagine mal un arbre se lasser d'avoir à déployer son feuillage au soleil, ou une vache traîner des pattes à la seule idée de devoir encore une fois aller brouter. Si donc, comme tout vivant, l'homme a des besoins