Protagoras

fiers : ils éprouvent une forme de contentement de posséder et de pouvoir gagner autant de puissance. L’invention d’outils permet à l’homme de s’affranchir de la nécessité naturelle qui le soumet à une condition de faiblesse. Platon dans son œuvre Protagoras avec le mythe de Prométhée nous fait passer ce même message. La technique est donc signe de l’humanité puisque l’homme a su utiliser la nature à son avantage. Selon Hegel, « la technique est la ruse de la raison par laquelle la nature se retourne

solutions "non volontaristes " : 1) La thèse platonicienne : celui qui fait le mal ne sait pas ce qu’il fait, et se trompe : il veut| |faire le bien, mais il prend le mal pour le bien Cette thèse apparaît très nettement dans deux textes de Platon : Protagoras, 352b-357a ; Ménon, 77b-78a. | |Pour Platon, celui qui connaît le bien le fera nécessairement, et évitera le mal. On ne fait donc jamais le mal volontairement. NB : la thèse de Platon | |renvoie à l’enseignement socratique, que l’on qualifie

moins entre nous, avec cette barbe dont il est déjà tout plein ! –Qu’est-ce que cela, après tout ? N’es-tu pas prêt à louer Homère d’avoir dit que la suprême grâce de la jeunesse, c’est la barbe qui commence à pousser ? L’âge présent d’Alcibiade ! (Protagoras 309a-b, trad. Robin) 6) Vous observerez en effet qu’un penchant amoureux mène Socrate vers les beaux garçons : il ne cesse de tourner autour d’eux, il est troublé par eux. (Le Banquet, 216d, trad. Brisson)

1) Historiquement, l’apparition des premiers outils marque un progrès dans l’apparition et le développement de l’espèce humaine. // Bergson et la définition de l’homme comme « homo faber » (L’Évolution créatrice) // Platon, le mythe de Prométhée (Protagoras) : sans le progrès technique, l’homme ne serait point homme. C’est ce progrès qui l’a arraché à son animalité primitive. 2) D’autre part, si la technique constitue un progrès, c’est au sens

de communication de masse. Argumentation commerciale : elle utilise des techniques de persuasion: la formule AIDA( éveiller l’attention, susciter l’intérêt, déclencher le désir) et la technique d’efficacité discursive de protagoras (la requête,la question, la réponse, l’ordre).

toute façon, la moindre révolte entraîne une répression très brutale (sauf avec Spartakus). Philosophes et courants de pensées : • Le courant sophiste : c’est l’art du discours et la forme prime sur le fond. 4 sophistes ressortent : Protagoras, Gorgias, Hippias et Procapes. Ces derniers ne sont pas de vrais penseurs, ce sont essentiellement des hommes d’influence. • Socrate est l’un des premiers philosophes grecs. Il a eu comme disciples Platon et Xénophon. Socrate a dévoyé

sont les premiers vrais philosophes. Ils s’opposent au mythe et à la superstition. Ils s’intéressent à la nature (4 éléments - eau, air, feu, terre) Connaitre les sophistes et être en mesure d’expliquer leur contribution à la démocratie. EX : Protagoras, Gorgias, Prodicos, Hippias, Antiphon Les sophistes sont relativistes. Ils ont donné naissance aux débats publics et à la démocratie. À Athènes, les sophistes ont enseigné la rhétorique (bien parler en public) et la dialectique (défendre une thèse

commun consentement. Et non seulement toute nation, mais tout homme particulier, ressentirait la force et la violence que lui ferait celui qui le voudrait pousser au contraire de cette loi. Qu'ils m'en montrent, pour voir, une de cette condition. Protagoras et Ariston ne donnaient autre essence à la justice des lois que l'autorité et opinion du législateur ; et que, cela mis à part, le bon et l'honnête perdaient leurs qualités et demeuraient des noms vains de choses indifférentes. Thrasimaque en Platon

qu’imaginer pour donner à l’homme le moyen de se conserver, vole à Héphaïstos et à Athéna la connaissance des arts avec le feu ; car, sans le feu, la connaissance des arts était impossible et inutile ; et il en fait à présent l’homme. Platon, Protagoras, 320d-321c (Ci-dessus, Prométhée, toile (c) de José Clemente Orozco.) Ce n’est pas parce qu’il a des mains que l’homme est le plus intelligent des êtres, mais c’est parce qu’il est le plus intelligent qu’il a des mains. En effet, l’être

structure de l’esprit humain est la même pour tous. La relativité de notre connaissance n’interdit donc pas l’accès à des vérités universelles. Cette difficulté a été mise en évidence par Platon qui, dans le Théétète, reprend les thèses du sophiste Protagoras : celui-ci affirmait en effet que « líhomme est mesure de toutes choses », autrement dit, que la ou plutôt les vérités dépendent des perceptions, sentiments ou opinions de chacun. Or il est vrai, par exemple, que le même vent, qui semble à líun