Protagoras

que tout ce qui se fait dans le monde les serve, les machines et les livres, les discours et les pensées, les États et la poésie. C'est ainsi qu'est l'espèce : elle ramène tout à soi. On pourra toujours retrouver ce sens à la vieille sentence de Protagoras. C'est ainsi que les hommes vulgaires ont le dernier mot sur la philosophie qu'ils ont d'abord jugée par ses conséquences. C'est ainsi qu'Anytos juge Socrate. Il faut défendre enfin ces pensées de la foule contre la suffisance du penseur spécialisé

effet, jouir ne va pas sans le sentiment de la jouissance, anticiper ou se remémorer un plaisir ne va pas sans la pensée de ce plaisir, etc. La « vie de plaisir » est marquée du sceau de l’incomplétude. Dans d’autres textes néanmoins, notamment le Protagoras, Socrate esquisse une autre compréhension du plaisir. Un plaisir peut être bon lorsqu’il contribue au bonheur de l’individu ; il est mauvais lorsqu’au contraire il met en danger ce bonheur tout en paraissant le servir. Il faut bien comprendre qu’il

fonctions civiles (devenir magistrats). Ils devaient leur apprendre à défendre publiquement une thèse et à convaincre tous leurs interlocuteurs. L’histoire a retenu des sophistes célèbres comme Gorgias ou encore Protagoras . Ils disposaient de techniques, de méthodes qu’ils enseignaient. La rhétorique constituait le premier des sept arts à maîtriser dans le cursus scolaire du monde gréco-latin. Les jeunes garçons apprenaient avec l’aide d’un

quelque sorte un 6éme sens Les 5 sens nous conduisent-ils vers la connaissance ? Voyons ce qu’en disent les philosophes Grecques : Héraclite oppose • Protagoras dont la pensée essentielle se résume dans : "l'Homme est la mesure de toute chose" .Il n'acceptait comme connaissance que la connaissance par les sens. Savoir c'est sentir. Protagoras, comme tous les sophistes, développe une théorie individualiste, subjectiviste, relativiste. Pour lui la connaissance n’a aucune validité universelle

CAILLOIS, Roger, Art poétique, Paris, Gallimard, 1958, 261 p. PLATON, Protagoras, Gorgias, Ménexène, Paris, Garnier Frères, 1967, 505 p. PLATON, Le banquet, Phèdre, Paris, Garnier Frères, 1964, 220 p. ----------------------- [1] Roger Caillois, Art poétique, Paris, Gallimard, 1958, p. 97. [2] Jean Bessière, Histoire des poétiques, Paris, Presses universitaires de France, 1977, p. 5. [3] Ibid. p. 6. [4] Protagoras, 318 [5] Gorgias, 503b [6] Caillois, op. cit., p. 100. [7] Bessière,

de Prométhée dans la Théogonie d'Hésiode, la plus grande compilation des mythes grecs. Là il est raconté que c'est Prométhée qui créa les hommes à partir d'une motte d'argile… Puis on retrouve ce mythe chez Platon : dans le dialogue Protagoras, le sophiste Protagoras en fait le récit à Socrate pour défendre l'idée que la vertu n'est pas innée mais peut s'enseigner. On le retrouvera aussi ailleurs, par exemple dans de grandes tragédies. 2/ A l’inverse, le loisir est cette activité que chacun exerce

se défendre, de pallier sa vulnérabilité naturelle d’homme nu, sans armure. Cette représentation orientée de la technique s’enracine dans un mythe fondateur, le mythe de Protagoras. 134 Chapitre 4 L’essor technologique et l’idée de progrès L’exemple à savoir : le mythe de Protagoras Dans son ouvrage intitulé Protagoras, du nom du sophiste grec qui, dans ce dialogue, fait le récit du vol du feu par le titan Prométhée, Platon propose une interprétation philosophique de ce mythe des origines

indéterminé et naturellement pauvre en technique, il est vulnérable face à la nature. Cette vulnérabilité devient en réalité l’atout majeur de l’homme puisqu’il va devoir développer son intelligence pour créer ses propres techniques. Dans l’extrait du Protagoras où Platon raconte le mythe de Prométhée et d’Epiméthée, il montre en effet que les animaux possèdent des qualités afin de survire dans la nature mais que l’homme est nu. Il n’a donc aucune protection naturelle, aucune arme, aucun instrument ou technique

MERGEFORMATINET , ne pouvait manquer dinspirer aussi tous les espoirs de progrs que devaient permettre lesprit dexamen et lexprimentation scientifique. Cest ce deuxime sens que privilgiera le mot humanisme, partir du XIXme sicle, en faisant siens les mots de Protagoras Lhomme est la mesure de toute chose. Cette confiance exalte dans les facults humaines prfigure lidal des Lumires et lui survivra dans le scientisme, mme si, dj, la Renaissance, ensanglante par les luttes religieuses, la met copieusement mal.

très abstraite. L’un des pères de la raison pratique, il ne faut aps suivre la raison théorique si l’on cherche un dialogue, il faut la raison pratique qui es fidèle à ce qui arrive dans les dialogue, c’est ainsi que l’on réalise la justice selon Protagoras. Ils partagent tous la volonté de suivre une démarche rationnelle, il faut la raison, démarche qui ne sont pas si rationnelle que cela, Max Wber montre que les leader charismatique sont capable de soulever les foules, il faut suivre le leader